Les conséquences du confinement chez les nageurs

Les nageurs de compétition ont été confrontés à un défi historique lors de la crise du COVID-19. Avec les politiques de confinement, comme tout citoyen, les nageurs ont été obligés de rester chez eux, avec un matériel limité pour effectuer leur programme d'entraînement habituel. De plus, la perte de repères induite par l'annulation ou le report de la plupart des événements nationaux et internationaux, les a placer dans une situation sans précédent et très stressante. Ceci s'ajoute à l'anxiété mondiale commune liée à la menace sanitaire de COVID-19. Bien que nos connaissances sur les conséquences de cette situation sur la santé physique et mentale des athlètes d'élite soient très limitées, nous pouvons aujourd’hui tirer un premier bilan des effets de cette réduction de l’entrainement causé par le confinement.
En effet, nous avons pu collecter plusieurs types de données – en collaboration avec la Fédération Française de Natation – qui nous permettent de tirer quelques conclusions sur les effets du confinement chez les nageurs de niveau national ou supérieur.
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L’apnée à l’échauffement : une bonne idée ?

La réalisation d’un échauffement en natation est bien connue et admise de tous. L’amélioration du potentiel technique et énergétique est souhaitée afin d’optimiser la performance à suivre. L’échauffement permet d’augmenter la température du corps et celle des muscles, tout en stimulant l’influx nerveux et en facilitant le transport de l’oxygène. Un échauffement bien conduit permettrait d’améliorer les performances de 3 à 5%. Cependant, en natation, les stratégies d’échauffement varient d’un groupe d’entrainement à l’autre, avec des pratiques bien différentes.
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Pour un premier triathlon réussi !

Vous faites aujourd’hui votre premier triathlon et vous sentez le stress monter à mesure que l’heure fatidique du départ approche. Rien de plus normal, suivez les conseils qui viennent et il volera en éclat.
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Les pics annuels de performance chez les meilleurs nageurs mondiaux : Qualif or not qualif ?

Une étude récente (Mujika et al., 2019) a cherché à observer quelles étaient les évolutions de performances des nageurs au cours d’une saison, en comparant leurs pics de performance obtenus dans la saison (record personnel de la saison avant la compétition internationale) et leurs performances réalisées lors des championnats du monde ou des Jeux Olympiques. Le but était à la fois de mesurer la progression – ou la régression – des nageurs durant la période de préparation aux grands évènements, mais un autre objectif était de mesurer les facteurs d’influence de ces évolutions de performance, comme la durée entre le record personnel de la saison et la compétition majeure, le sexe, l’âge, la distance, la nage ou la nationalité.

Augmentez votre kilométrage sans vous blesser

Le facteur déclenchant d’une blessure ou d’un gros coup de pompe est-il lié au kilométrage et à la charge totale ou à la manière dont ce kilométrage évolue ? De récentes études scientifiques apportent une réponse à cette question. Et confirment que l’on aura plus tendance à se blesser et/ou à exploser parce que les pics d’entraînement sont mal gérés plutôt que parce que l’on s’entraîne trop.

Pierre Le Corre lors des France de cross 2018 (crédit photo Romain Donneux).

Pierre Le Corre : « Je suis toujours en questionnement »

Obligé d'écourter sa fin de saison pour subir une opération de la mâchoire, le triathlète Pierre Le Corre reste néanmoins très satisfait de son année 2018, avec en point d'orgue, un titre de champion d'Europe décroché à Glasgow cet été. De quoi repartir du bon pied vers 2019 où il jouera sa qualification pour ses deuxièmes Jeux olympiques. L'occasion de discuter entrainement avec un athlète qui s'entraine lui-même et qui a déjà toute sa stratégie en tête pour performer lors des deux prochaines saisons. Interview.



Natation : Plan d’entraînement pour un 1 500 mètres

Aujourd’hui, il est question de nager un 1500 mètres. Cette distance est mythique puisqu’elle est à la fois, l’épreuve la plus longue des épreuves olympiques nagées en bassin, et c’est également la distance réalisée en triathlon, sur le format olympique justement. Nous vous proposons alors de suivre un plan d’entraînement sur 6 semaines, afin de progresser sur cette épreuve, que vous soyez nageur, triathlète ou autre sportif !
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Les conseils du champion d’eau libre Axel Reymond

A l’approche du début de la saison de triathlon, il nous a paru essentiel de refaire un point sur l’approche de la partie natation ! Qui de mieux que notre expert Anaël AUBRY qui côtoie les champions de l’équipe de France d’eau libre. Il y a un an, Aurélie Muller en pleine préparation de mondiaux plus que réussis (2 titres, une seconde place) nous prodiguait ses conseils. Cette fois-ci c'est avec le spécialiste de la longue distance (25 km), Axel Reymond, que nous avons rendez-vous.

Le travail des jambes en natation

Jusqu’à présent, l’utilisation des jambes en natation fait toujours débat même entre les plus grands entraîneurs internationaux. Il est donc temps d’observer ce que nous dit la littérature scientifique à ce sujet, puis de comprendre quels sont les mécanismes mis en jeu dans cet environnement. Enfin, des aspects plus pratiques seront abordés, pour que tout le monde puisse optimiser son entrainement, en s’aidant des membres inférieurs…

Comment ne pas louper le rebond de performance !

Pourquoi nos triathlètes ou nageurs d’eau libre élite s’entraînent-ils aussi durs, parfois au-delà des 35h « professionnelles » réglementaires ? Nous amateurs, partons parfois en stage pour doubler, voire tripler nos charges habituelles ? Mais le plus souvent nous sautons dans notre voiture à la sortie du travail pour ne surtout pas louper l’entraînement du club ? La plupart du temps avec l’idée d’être au maximum de nos capacités le jour J ! En espérant être plus fort que jamais en visant l’effet « rebond », la fameuse « surcompensation » de performance. Comment cela se passe-t-il ?
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L’hydratation et la stratégie nutritionnelle pour un premier Ironman (Partie 4)

Une partie primordiale dans la réussite d’une épreuve longue durée. Comment s’alimenter, comment s’hydrater ?
Certainement la 4eme épreuve de l'Ironman, la moindre négligence dans ces domaines peut transformer votre épreuve en galère avec souvent un abandon à la clef, même pour les plus entrainés. Dans cette 4eme partie je vais vous faire partager aux travers de mes différentes lectures et de ma courte expérience l'importance, et ce que représentent la nutrition et l’hydratation à l'entraînement comme en compétition. Je detaillerai également ma stratégie nutritionnelle en préparation et en compétition.
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