L’entraînement en altitude

À la mode lors de différentes périodes ces 60 dernières années en fonction de réussites sportives mises en avant par certains champion(ne)s, il a surtout été l’apanage du haut-niveau.
Mais, depuis quelques années on constate un fort élan pour sa démocratisation chez des athlètes d’endurance de tous niveaux.
Il semble donc que ce soit le moment de faire le point sur cette technique de préparation avec notre sport scientist Anaël AUBRY qui a pris part à de très nombreux camps d’entraînement en altitude avec les équipes de France d’eau libre et de triathlon ou encore des cyclistes professionnels.



Comment connaitre ses besoins en fonction du dénivelé et de son sac à dos sur un trail ?

Sur un trail ou ultra-trail l’équation vers la performance sera double : se préparer musculairement énergétiquement et mentalement au contexte (durée, dénivelé + & - & type de terrain) et y associer un ravitaillement adapté au jour J.
Celui-ci sera donc fortement impacté par votre profil et le parcours à l’inverse d’une course sur route plus linéaire ou la durée renseignera en grande partie les besoins.
La science peut-elle nous apporter une réponse ?



Pourquoi tous les entraînements intermittents de haute intensité ne se valent pas ?

Dans les sports d’endurance nous associons souvent les entraînements intermittents de haute intensité autour de la VMA, comme un fourre-tout qui permettrait d’augmenter sa VO2max, la taille du moteur aérobie.
Pourtant, suivant la durée des efforts, des récupérations et de leurs intensités les adaptations physiologiques ne seront pas identiques.
Parfois même, vous augmenterez votre VO2max par des mécanismes différents qui auront plus ou moins d’intérêts suivant votre discipline, la période de votre planification ou votre profil. Suivez le guide ! 2 réactions



La récompense nous rendrait-elle plus performant ?

Dans les années 1980 des chercheurs avaient demandé à des volontaires de tenir un mur jusqu'à ce qu'ils s'effondrent de fatigue avec la récompense d’être payé en fonction de leur capacité à tenir dans le temps.
Le constat : plus la grille de prix était importante, plus les volontaires tenaient longtemps. Les limites de l'endurance musculaire seraient donc apparemment négociables !
Allons creuser cette question qui pourrait encore mettre en lumière le fait que le dépassement physique pourrait être maximisé par des dimensions mentales. 1 réaction

Respiration et course

Lorsque l’on commence la course à pied le néo coureur se pose souvent la question de la respiration.
Faut-il respirer profondément ou non ? Expirer plusieurs fois avant d’inspirer ? Caler sa respiration sur son cycle de foulée ?
Certain(e)s ont trouvé leur réponse, d’autres la cherchent encore, accompagné parfois d’un point de côté ou spasme de la musculature respiratoire. 1 réaction

Notre avis sur les lecteurs de glycémie

Depuis quelques années vous avez pu voir sur le bras de coureurs cyclistes professionnels ou plus récemment d’Eliud Kipchoge un patch blanc servant à lire leur glycémie en direct.
Nos champions étant les meilleurs commerciaux pour une marque, ces derniers se démocratisent auprès des amateurs.
Son utilité et son utilisation ne sont pourtant pas si simples. Ayant pu les utiliser auprès des cyclistes professionnels de B&B Hotels – KTM ou de l’équipe de France d’eau libre, voici mon avis.


Comment la Norvège est devenue une place forte du sport de haut-niveau ? Une approche radicalement différente !

Les Jeux Olympiques d’hiver 2022 à Pékin se sont achevés il y a une semaine.
Comme en 2018 à Pyeongchang, la Norvège a trusté les podiums en terminant à la 1ère place au tableau des médailles avec 37 médailles dont 16 en or, 8 en argent et 13 en bronze loin devant l’Allemagne et la Chine.
Impressionnante, la Norvège est une nation qui brille en toute saison.

Les femmes et les hommes : quelles différences ?

On a tendance à l’oublier parfois mais la participation des femmes aux compétitions de course à pied sur les moyennes et longues distances est relativement récente.
Tout le monde a déjà vu les images de Kathrine Switzer que les organisateurs tentaient d’arracher (le mot est faible) du marathon de Boston en 1967.
Rappelons nous que le premier marathon olympique féminin a été couru 1984 et encore plus invraisemblable le 3000 m steeple a été réservé aux hommes jusqu’aux Mondiaux de 2005 à Helsinki ! Bref, les préjugés ont eu ( ont ) la vie dure.

Les masques d’altitude ont-ils fait leurs preuves ?

De plus en plus utilisés dans les salles de sport ou même sur certaines séances aérobies, les masques « d’altitude » contribuent-ils réellement à améliorer la performance aérobie et notamment la VMA de coureurs entraînés comme cela est parfois avancé ?
Une étude américaine s’est posée cette question. Ses résultats, sans surprises permettent d’en savoir plus et comme souvent nous invitent à prendre du recul et de nourrir la réflexion sur nos contenus d’entraînement.

Plongée dans l’entraînement d’un demi-fondeur, finaliste olympique

Des coureurs ouvrent leurs carnets d’entraînement aux chercheurs qui réalisent des études de cas publiées dans des revues scientifiques.
Cette fois, il s’agit du jeune et talentueux Australien Stewart McSweyn 12ème des derniers mondiaux de Doha sur 5000 m en 2019 et 7ème des JO de Tokyo sur 1500 m. 2 réactions