Trail : les 5 erreurs d’avant-course qui vous mèneront à l’échec

Vous êtes entraînés, vous vous êtes inscrits sur une course. Pas question de tout gâcher ! Suivez donc les conseils de notre entraîneur trail, Pascal Balducci afin de mettre toutes les chances de votre côté.

Marathon du Mont Blanc 2015
  • Ne pas avoir observé une période d’affûtage (tapering en anglais) pour arriver frais physiologiquement et psychologiquement au départ de l’épreuve. La durée de cette période est proportionnelle à la longueur de l’épreuve. Avant un ultra trail, il est conseillé de « couper pendant 2 à 3 semaines. Vouloir se rassurer par une dernière séance trop longue est une grave erreur.
  • Partir trop vite, sans avoir établi de stratégie de course. Sur trail long, et encore plus sur ultra, le pacing (gestion régulière de l’intensité de l’effort) est la clé de la performance. Beaucoup d’abandons sont dus à un départ trop rapide.
  • Prendre le départ en étant blessé, fatigué ou démotivé. Quand on est inscrit de longue date sur une course objectif, il est très difficile de renoncer sur les derniers jours en cas de blessure ou de grosse fatigue. Nombreux sont les coureurs qui refusent d’accepter la triste réalité de leur état et qui prennent malgré tout le départ. Au mieux ils abandonnent, au pire ils aggravent leur état et se rendent indisponibles pour de longs mois. Ce cas est malheureusement fréquent, même parmi les athlètes élites.

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6 réactions à cet article

  1. Excellent site ou l’on apprend à courir derrière les anglicismes.

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  2. Également l hydratation et surtout par temps chaud (infernal des Vosges ce week-end, des abandons dans chacune des courses). Pour ma part la grande erreur pour ce trail, un démarrage pourtant lent, première montée normale mais la descente qui suivie sera trop rapide et la je suis entamé pour la seconde montée et gros coup de chaleur = problèmes de nausées et déshydratation par la suite abandon à la deuxième barrière horaire passé en retard.

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  3. Excellent description et je peux t’assurer que j’ai mis en pratique les 5 erreurs à l’insu de mon plein gré et se fut une belle désastreuse expérience 🙂

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  4. Autre erreur: se préparer un timing de course qu’on ne saura remettre en cause. Au mieux, si on est en avance sur le timing (plus rapide) on voudra à tout prix conserver cette avance au risque d’un sur-régime, au pire le stress de ne pas être dans les temps mènera dans le mur. A moins de connaître très bien le terrain (technicité, évolution avec la météo…) et l’athlète (condition objective du moment, facteur de ralentissement, agilité sur terrains difficiles) le plan de course est rarement un bon compagnon. La devise « tant qu’on ne t’arrête pas tu es en course » permet de prendre beaucoup de plaisir tout en restant attentionné sur le bon état physiologique du coureur et quand plaisir il y a, la performance est souvent au rendez vous.
    NB: Un grand merci à ce coureur anonyme qui un jour de 2007 m’a fait jeter à la poubelle mon plan de progression à la base vie de Courmayeur pendant l’UTMB!

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  5. oui mais comment calculer la période d’affutage (base de calcul) proportionnel

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  6. Bonjour et merci.
    Je suis inscrits sur le GRP 120 cette année.
    C’est dans une semaine….
    Je viens de refaire, grâce à cet exposé, un rapide tour de mon sac, des contraintes et des petites choses à éviter.
    Encore merci.
    Olivier.

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