Développer sa force (Part V) : la planification

Voici le 5ème article sur la problématique de la force. Après avoir montré l’importance de cette qualité chez les coureurs de trail et course de montagne, nous avons expliqué comment développer la force maximale et l’endurance de force, sans négliger la force explosive et la puissance-force en complément. Bien entendu, il faudrait davantage d’articles pour montrer la large panoplie d’exercices à réaliser, au poids du corps ou avec charges. Mais comme nous l’avons répété, il est judicieux de se rapprocher d’un préparateur physique diplômé pour planifier, programmer et réaliser les séances de renforcement musculaire à visée d’amélioration de la performance et de prévention des blessures.
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Développer sa force (Part IV)

Avant d’entrevoir la planification annuelle du travail de la force, revenons sur 2 catégories de force que nous n’avons pas détaillé, et sur une modalité d’exercices : le circuit-training. L’analyse de l’activité trail démontre que l’endurance de force est la qualité première à développer et acquérir. Mais nous avons vu que l’endurance de force est dépendante de la force maximale, définie dans l’article 1. Dans le même ordre d’idée, le développement de la force explosive (dont fait partie la pliométrie) et de la force-vitesse, ne serait-il pas judicieux pour améliorer la performance globale de l’athlète ? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui.

Développer sa force (Part III)

Dans les 2 précédents articles, nous avons défini la force et les intérêts de développer cette qualité, puis nous avons déterminé les paramètres à prendre en compte dans la programmation d’une séance, et notamment le fameux 1 RM. Aujourd’hui, nous poussons un peu plus loin en proposant des séances tenant compte des paramètres étudiés, et destinés à développer la force maximale et l’endurance de force. 9 réactions


Développer sa force (Part I)

En trail et en course de montagne, nous avons de nombreuses fois souligné l’importance de la qualité de force dans la performance. Pour les non-connaisseurs qui en doutent encore, placez-vous au pied d’une montagne et gravissez le plus vite possible 1000m de dénivelé positif sur une distance de 3 à 5 kilomètres. Puis selon votre spécialité, imaginez répéter cet effort entre 1 et 10 fois, en ‘’récupérant’’ dans des descentes où il faudra freiner et résister à la déformation. Très vite, vous comprendrez que la force est première dans l’activité trail, et que le cardio sans la force n’est pas grand-chose.
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Préparation à la SaintéLyon : les derniers réglages !

Vous avez suivi notre programmation pour la Saintélyon et vous approchez du but. Les derniers jours et les dernières heures ont une importance capitale pour la réussite de l’entreprise, et tout ce que vous avez mis en place depuis des semaines peut être sublimé ou balayé par le contenu de l’avant-course. Voyons comment éviter les principales erreurs et mettre toutes les chances de votre côté. Ces 8 conseils valent pour l’ensemble des courses de la Saintélyon 2019.
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Partage de séance : Marie Perrier, en route vers la Saintexpress !

Marie Perrier est une athlète à part dans le sens où elle pratique avec bonheur le cross, la piste, la route et le trail. Championne de France de trail court en 2018 puis 6ème des France de 10000m sur piste à Pacé en 34’43, Marie a vu sa saison 2019 stoppée par un trait de fracture de fatigue au bassin. La faute à une succession malencontreuse d’un stage d’équipementier et d’une longue course de qualification (nombre de points oblige) à l’OCC courue dans des conditions très difficiles. Quelques mois après du repos et un suivi bienveillant au centre Universitaire Hospitalier de Toulouse, une reprise progressive s’est mise en place avec comme objectif de fin d’année la Saintexpress. Cette course de 44 km courue majoritairement sur bitume, se déroule entre Sainte-Catherine et Lyon avec un départ à 23 heures.
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Entraînement trail : une séance « spéciales »

Nous avons déjà présenté dans cette rubrique de nombreuses séances spécifiques ou non de l’activité trail. VMA, PMA, VMA ascensionnelle, technique descente, pacing, renforcement…en se rappelant bien que chaque séance a un objectif, qu’elle s’inscrit dans une progression, et que l’objectif global de l’entraînement est de stresser positivement l’organisme pour le contraindre à s’adapter et à élever son potentiel



Ultra trail : Se préparer au départ

Au cours des articles précédents, nous avons abordé la notion d’affûtage (ou tapering) sur les dernières semaines, nous avons parlé de la séance de trop à éviter et de la nécessité d’arriver frais au départ de la course, au risque d’un léger désentraînement. Et puis le jour J est là et beaucoup de choses peuvent se jouer, en positif mais surtout en négatif si le laisser-aller ou le stress prennent le dessus. Que ce soit sur des aspects nutritionnels, physiques ou psychologiques, les dernières heures sont importantes afin de se mettre dans les meilleures conditions.


Stop à la séance de trop !

Dans notre précédent article sur les erreurs à éviter avant son ultra trail, nous avons évoqué l’erreur courante de vouloir se rassurer par un fort kilométrage à l’entraînement, comme pour se prouver jusqu’au dernier moment que l’on est capable de couvrir de longues distances. Or contrairement à d’autres disciplines de course où la dernière séance peut apporter des éléments rassurants, ce n’est pas le cas en ultra trail car la durée prévaut sur la qualité. En effet, un coureur de 1500m peut courir des 300m à l’allure de course, le spécialiste du 10 km peut se rassurer sur des 500m ou des 1000m à intensité spécifique, mais que peut faire l’ultra traileur pour se rassurer ? Et bien rien, si ce n’est se reposer et accumuler de la fraîcheur. Dans le cas contraire, il risque fort de réaliser la séance de trop, celle qui va condamner ses chances de réussite.

5 erreurs à éviter avant son ultra estival

Jusqu’à fin septembre, la saison des ultras va battre son plein en France et dans les pays frontaliers comme la Suisse, l’Italie ou encore l’Espagne. Très souvent, l’ultra de l’été est l’objectif d’une saison pour un coureur et cela peut être source de tensions et de questionnements : suis-je assez préparé ? Comment gérer ma course ? Quel matériel prendre ? Comment gérer mon alimentation et mon hydratation ? La sérénité indispensable à la bonne réalisation de son ultra laisse souvent place à un doute destructeur. Voyons comment réagir à ces questionnements légitimes.

Musculation lourde et trail : les règles préalables

La force est rentrée incontestablement dans les modèles de performance du trail court à l’ultra, même si force et endurance ont longtemps été opposées. Comme tout facteur de performance, il faut veiller à son développement et à son optimisation. En trail, on peut développer la force de manière ultra spécifique, c’est-à-dire sur le terrain où l’on peut passer d’un mode de contraction exclusif en montée (concentrique) à un autre mode exclusif en descente (excentrique). Mais on peut aussi le développer en salle, avec ou sans appareillage. Par manque de connaissances, beaucoup se lancent dans la musculation lourde sans respecter les principes de base et sans déterminer d’objectifs précis en lien avec leur activité de traileur. . Voici quelques règles à suivre au préalable qui feront écho à notre premier article sur la question.

S’entraîner au pacing en trail

En trail, le pacing correspond à la gestion de l’intensité de l’effort. S’il est facile d’évaluer cette intensité sur la route (vitesse moyenne), c’est bien plus complexe en trail où la vitesse est constamment changeante en raison du dénivelé et de la technicité des épreuves, mais aussi de l’altitude et des conditions météorologiques. L’utilisation de la fréquence cardiaque de réserve permet d’évaluer le pacing sur les premières heures de course.