Run in Lyon (69), le 7 octobre 2012

A guichets fermés

15 000 personnes vont déferler dans les rues de Lyon, ce dimanche 7 octobre 2012, pour prendre part à l’une des trois courses proposées par les organisateurs du 3ème Run In Lyon : 10 km, semi-marathon ou marathon. Thierry Guibault sera l’un des favoris sur la distance intermédiaire.

Départ Run in Lyon 2011

Si la météo tient ses promesses, le ciel devrait être plutôt clément sur Lyon, ce dimanche 7 octobre. Pas forcément aussi bleu que l’an dernier, mais suffisant pour contenter le peloton. Pour cette édition 2012, certains retardataires se sont faits surprendre : l’événement affiche complet depuis plusieurs jours déjà, les 15 000 dossards disponibles ont tous trouvé preneurs.

Thierry Guibault, 5ème du 10 km l’an passé (31mn49s) a cette fois réservé sa place pour le semi-marathon. Une semaine tout juste après avoir bouclé Paris-Versailles en 51mn56s (voir les résultats complets) et en pleine  prépration pour les championnats de France de marathon sur Nice-Cannes (voir la fiche de l’événement), il a donc décidé de revenir à Lyon. « J’avais bien aimé l’ambiance l’an dernier. Le village est sympa, les gens viennent nous voir sur le stand (de son sponsor, ndlr), on discute, on donne des conseils ».

Des conseils, justement, il en distille en particulier pour ceux et celles qui vont découvrir le 10 km, avec une première boucle le long de la Saône et une seconde sur les berges du Rhône. « L’avantage du parcours, c’est que l’on reste vraiment dans le cœur de la ville, il y a donc très souvent du monde sur les bords de la route. L’ambiance est agréable. Mais je conseille de ne pas partir trop vite, parce certes c’est relativement plat, mais il y a beaucoup de relances. Surtout dans les deux ou trois derniers kilomètres. Ceux qui seront partis trop vite risquent donc de le payer sur la fin ».

Comme Thierry Guibault, les semi-marathoniens vont eux s’aventurer jusque dans les allées du poumon vert de la cité lyonnaise : le Parc de la Tête d’Or. Plus de 7 kilomètres de verdure, et l’occasion, peut-être, de croiser « les promeneurs ou joggeurs du dimanche matin », comme le souligne Thierry Guibault. A la sortie du Parc, le Rhône guidera les participants jusqu’au centre ville avant de rejoindre la célèbre place Bellecour.

Thierry Guibault, lui, devrait animer la tête de course. « Je suis en forme en ce moment. C’est vrai que je viens pour gagner. Mais aussi pour tenter de faire un bon chrono. Aux alentours d’1h07, ce serait bien. Cela dit, si je gagne en 1h08 ou 1h09 je serai content ! (sourire) ».

A 38 ans, le vainqueur du marathon du Médoc 2012 (voir les résultats) a également une pensée pour les participants qui vont s’engager sur la distance reine, dimanche. Un parcours de 42.195 kilomètres qui, contrairement aux deux autres épreuves, explore également la partie Sud de la ville. Après leur passage dans la Tête d’Or et quelques foulées dans le centre, les coureurs poursuivront ainsi leur tour de la Presqu’Île en longeant la Saône. Le 30ème kilomètre sera marqué par la traversée du Stade de Gerland puis le peloton rejoindra la place Bellecour par les rives du Rhône. « Comme toujours sur marathon, il ne faudra pas partir trop vite, prévient Thierry Guibault. Je l’ai encore constaté au marathon du Médoc, j’avais prévu de partir en 3mn30 au kilomètre, je suis resté dans cette allure même si l’Anglais (Fraser Thompson, ndlr) était plus rapide. Il ne faut pas s’affoler ! Respectez donc bien les consignes prévues au moins jusqu’au 25ème kilomètre. Ensuite, si vous passez le 30ème sans encombre, vous pouvez vous permettre de relancer… si vous avez encore des réserves ».

Et quel que soit votre objectif, un rappel de dernière minute : « bien s’hydrater dès le début de la course ». Car même s’il n’est pas question de canicule sur Lyon pour ce dimanche, l’hydratation reste un paramètre essentiel en course à pied…

Les informations pratiques sont sur la fiche du Run in Lyon dans notre calendrier des courses

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