Route et trail : compatibles ?

Notre propos, via les articles produits pour Lepape-info, a toujours été de ne pas cloisonner les disciplines (piste, route, trail, cross, montagne), et tout spécialement dans la formation des jeunes athlètes.
Mais peut-on réussir au meilleur niveau dans 2 spécialités qui requièrent des qualités différentes, et donc des préparations bien spécifiques ?
Nous allons voir que ça peut être le cas avec 2 athlètes féminines : la Néerlandaise Nienke Brinkman et la Mauricienne Marie Perrier. 7 réactions




La vitesse ajustée selon la pente

En trail, la relation vitesse-intensité est complexe. Même sur le plat, quand le terrain devient irrégulier, il est difficile de conserver sa vitesse initiale sans devoir accélérer.
En montée, la vitesse chute rapidement en fonction de la pente mais aussi de la technicité. Quant à la descente, c’est un secteur où aucune règle ne semble s’appliquer.

Comparer les performances en trail

L'évaluation et la comparaison des performances en trail est complexe. En effet, dans une discipline où le chrono n'est pas une donnée objective, il faut trouver d'autres moyens pour juger de la performance des athlètes.
Ce moyen est en fait relativement simple et utilisé dans toutes les disciplines chronométrées : le calcul des différences en pourcentages.

Les principales différences à appréhender lorsque l’on se lance dans la préparation d’un Ultra par rapport à un trail court-moyen-long

Voilà une question redondante sujette à de nombreuses controverses et sur laquelle il est important d’apporter de nombreuses précisions.
Pour cela, il faut passer par l’analyse des différences entre l’ultra trail et les trails de distances inférieures, et en déduire d’éventuelles différences dans la préparation au sens large.

Descente – montée : la séance infernale

Un entraînement est composé de séances de développement, de maintien ou de récupération, en course ou dans une activité croisée. Parmi les séances de développement, les intensités sont variables en fonction des objectifs.
Aujourd’hui, c’est une séance à haute intensité que nous allons vous proposer, réservée aux athlètes en pleine possession de leurs moyens physiques. 2 réactions

Entraînement : Du trail à la route

Passer du trail à la route : cette problématique paraissait hautement improbable il y a encore quelques années, tant l’activité trail semblait se suffire à elle-même. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à venir fouler l’asphalte, voire le tartan, à l’instar de Kilian Jornet qui a réalisé un 10 km route et qui va se lancer le défi des 24 heures sur piste.

Trail, course de montagne ou skyrace. Comment s’y retrouver pour faire votre choix ?

Le week-end du 18 octobre s'est tenu en Isère la Skyrace des Matheysins, l’une des deux plus célèbres courses de skyrunning en France, avec la Skyrhune au Pays Basque.
Si les spécialistes ont parfois du mal à faire le tri entre les catégories d’épreuves, c’est le brouillard total pour les néophytes pour qui les trails, courses de montagne et skyraces recouvrent une même réalité de course nature.


Trail : Séance spécifique montées /descentes

Le trail est une discipline qui requiert une motricité globale différente de celle de la course à pied. Evoluer en montagne sur des terrains techniques, monter, descendre, marcher, courir… implique des sollicitations musculaires, cardiovasculaires et énergétiques particulières. Pour faire face à cette spécificité, les entraîneurs doivent produire des séances originales permettant de reproduire ces sollicitations. Voici un exemple de séance réalisée en Ecole de trail (Formations d’entraîneurs avec la Ligue Auvergne Rhône Alpes athlétisme) avec Sébastien Cornette.




Aérobie/Anaérobie, quelle voie pour le traileur ?

Le trail est une discipline aérobie continue, ce qui n’empêche pas dans certaines circonstances (départ, côte raide…) de solliciter également la voie anaérobie. L’intensité et la durée de l’exercice déterminent conjointement les filières utilisées. Ces filières se caractérisent par la nature des substrats énergétiques dégradés (ATP, phosphocréatine, glucides, lipides), et ces substrats possèdent des vitesses de déplétion* et de réplétion* propres.