Cyclistes : Évitez le coup de chaud !

L’été arrive et les premières chaleurs se sont déjà installées. Certains d’entre vous s’en réjouissent, d’autres moins. Mais quel que soit votre tolérance au temps chaud, vos performances se trouvent affectées par l’augmentation des températures. Dans cet article nous verrons donc les bonnes stratégies à adopter pour tirer profit de ces conditions météorologiques.

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 1 / Quel impact sur la performance ?

L’organisme fonctionne à sa pleine mesure à une température donnée (il en va de même pour chacun de ses systèmes). Il doit donc se réguler sans cesse pour la maintenir dans certaines limites malgré des variations exogènes (climat extérieur) et endogène (variations internes comme par exemple la production de chaleur par les muscles). Mais quand les conditions extérieures sont extrêmes, les mécanismes naturels ne suffisent plus à compenser la hausse des températures et le système devient moins efficace (voire se met en danger si l’effort physique le pousse trop loin dans ses retranchements). Ou même si ces mécanismes suffisent à compenser cette hausse, l’énergie nécessaire à cela n’est plus disponible pour appuyer sur les pédales. En finalité la performance du cycliste baisse.

 

 2 / Quelles stratégies à adopter ? 

Il existe cependant des stratégies pour ralentir voire enrayer cette baisse des performances. Les voici.

 

  • L’acclimatation

Nous nous habituons à la chaleur. S’entraîner par temps chaud induit donc des adaptations qui permettent de mieux supporter les hausses de température, mais aussi qui permettent d’être plus performant dans des conditions climatiques « normales » ! Pas de panique, donc, si vous ne supportez pas les premières canicules. Naturellement votre organisme va s’adapter et sera bientôt plus performant dans les mêmes conditions.

 

  • S’hydrater correctement

Cela semble une évidence mais cette partie est parfois négligée. En été, encore plus qu’habituellement, vous devez boire de l’eau en quantité. Avant, pendant et après vos séances et même durant vos journées « off ». Une déshydratation, même légère, occasionne directement une baisse importante des performances.

Petite astuce : Une récente étude a montré que l’ingestion d’une boisson congelée sous forme de granité pendant l’effort pouvait augmenter les performances par temps chaud. Evidemment, si vous optez pour cette pratique, essayez là à l’entraînement en amont de votre objectif !

 

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  • S’arroser

S’arroser la tête d’un liquide froid (le cou notamment) pendant l’effort est très efficace pour faire retomber la température de quelques degrés. Il est donc intéressant de prévoir des ravitaillements de ce type sur vos compétitions par temps de canicule.

 

  • La fraîcheur physique

Un point très important lorsque l’on aborde cette problématique : Avoir de la fraîcheur physique ! Autrement dit avoir un niveau de fatigue faible. Si vous débutez une compétition par temps chaud avec une fatigue déjà prononcée, vous courrez à la catastrophe ! Il est donc conseillé de ralentir le rythme de vos entraînements en amont de la course et de miser davantage sur la récupération. Vous pouvez aussi privilégier les séances le matin lorsque la température est encore basse ce qui vous épargnera une contrainte physique certaine. Cela peut sembler, bien sûr, en contradiction avec le phénomène d’adaptation vu plus haut. Mais tout est une question d’équilibre. Et si s’habituer au chaud est important, arriver le jour J reposé l’est tout autant. Il s’agît donc de bien peser le pour et le contre pour proposer une planification en accord avec vos besoins !

 

  • Le cooling et pré-cooling

Enfin vous pouvez adopter le concept du pré-cooling ou du cooling (refroidissement en anglais). Pour le pré-cooling il s’agît de s’échauffer avec un maillot réfrigérant (que vous pouvez trouver dans le commerce). Des études ont montré un effet significativement positif sur la performance en contre la montre avec un maintien de la performance par temps chaud sur la fin de l’épreuve quand les coureurs qui n’avaient pas adopté cette méthode baissaient en régime. Concernant le cooling, le procédé est similaire mais s’applique durant la compétition avec par exemple la pose de poches de glace sur le cou. Si cela demande un peu d’organisation, les résultats sont efficaces !

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 3 / Conclusion 

La chaleur est un ennemi de la performance. Mais en maîtrisant certaines techniques simples, comme celles présentées dans cet article, vous pouvez prendre un avantage certain sur vos adversaires qui subiront davantage les effets délétères de la hausse des températures !

 

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