Les labels des courses, à quoi ça sert ?

On vous explique tout en détails !

Ils sont nombreux et l’on s’y perd parfois. Voici un long récapitulatif des différents labels de courses hors-stade existants.

semi-marathon de Paris 2014

Tout d’abord, il faut distinguer les labels FFA (Fédération Française d’athlétisme) des labels internationaux. Les premiers nommés sont au nombre de quatre : le label International FFA (25 courses), le label National (50 courses), le label Régional et enfin le label Montagne. Les labels internationaux ne sont eux que deux : le label IAAF (Fédération internationale d’Athlétisme) et le label IAU (Association international des Ultrarunners).

Un label, pour quoi faire ?

Son but est assez simple, il s’agit d’indiquer que la course dispose d’une certaine qualité d’organisation. Il rassure sur le niveau de celle-ci en obligeant les organisateurs à suivre un cahier des charges précis. Non pas que les courses sans label soient mal organisées, loin de là, c’est simplement un gage de qualité. Un peu comme pour le système des marques A.O.C dans l’alimentaire !

L’autre avantage d’un tel label (on ne parle pour le moment que de ceux de la FFA) est évidemment l’exposition qu’il offre à la course qui le possède. Elle apparaîtra sur le site de la FFA.  Enfin, point le plus important, ces courses sont les seules qualificatives pour les championnats de France, qu’il s’agisse de ceux du 10 km, du semi, marathon ou des distances sans prérequis de qualification comme le 100 km ou les 24h sur piste.

Pour ce qui est des deux labels internationaux, le premier (IAAF) peut être attribué à trois catégories de courses différentes : les semi et marathons et… tout le reste, des distances officielles (10, 15, 20, 25, 30 ou 100 km) aux non-officielles comme Paris-Versailles (17,6 km).

Le label IUA quant à lui ne concerne que les courses internationales ultras, du 100 km au 24h, du 100 miles aux 1 000 miles…

  • Comment prétendre à un label ?

Il faut pour cela répondre à un certain nombre de critères. On vous épargne la liste complète qui est assez technique mais voici les principaux à retenir :

Le label FFA Montagne

  •         La course doit bien sûr se dérouler en milieu montagnard
  •         Le dénivelé positif doit être au minimum de 500 mètres
  •         Le dénivelé doit être au minimum de 300 mètres entre le point le plus haut et le point le plus bas de la course
  •         Les distances étant plus difficiles à mesurer en montagne, le temps de course des premiers concurrents doit être d’au moins 1h à 1h15
  •         La course doit déjà avoir eu lieu au moins une fois avec un minimum de 100 participants

Le label FFA  Régional

  •         La course doit avoir au moins un an d’ancienneté
  •         Un contrôle anti-dopage doit être organisé
  •         Le parcours doit être mesuré dans les 5 ans même s’il ne subit pas de modification
  •         Un officiel hors-stade doit être accueilli sur la course
  •         Les organisateurs doivent envoyer les résultats sous 48h à la FFA

Le label FFA National

  •         La course doit avoir au moins deux ans d’ancienneté, dont une avec le label Régional
  •         La course doit avoir eu une édition avec au minimum 500 coureurs sur la période de référence
  •         Au moins trois coureurs de niveau N3 doivent être présents le jour de l’épreuve
  •         Un contrôle anti-dopage doit être organisé
  •         Le parcours doit avoir été mesuré il y a moins de 5 ans
  •         Les organisateurs doivent envoyer les résultats sous 48h à la FFA

Le label FFA International

  •         La course doit en être au moins à sa quatrième édition, dont une avec le label National
  •         La course doit avoir eu une édition avec un minimum de 1 000 coureurs sur une des trois dernières éditions
  •         Un contrôle antidopage doit être organisé
  •         Le parcours doit avoir été mesuré il y a moins de 5 ans
  •         Les organisateurs doivent envoyer les résultats sous 48h à la FFA

Le label IAAF

  •         La course doit être candidate au label National ou International de l’année précédente
  •         La course doit avoir porté le label National ou International pendant au moins 3 ans

A noter également que trois niveaux existent pour ce label : or, argent et bronze.
Ils sont attribués en fonction de règles drastiques allant de la qualité du plateau élite à la couverture médiatique en passant par le contrôle anti-dopage, les primes à l’arrivée, la technologie utilisée pour les résultats, la qualité du site internet ou encore le nombre de conférence de presse….

Le label IAU

  •         La course doit être candidate au label Montagne, Trail, National ou International de l’année en cours
  •         La course doit avoir porté le label Montagne, Trail, National ou International pendant au moins 3 ans
  •         Les Courses seront classées en trois catégories :

Les courses Ultra officielles ou populaires :
– Les courses au‐delà de la distance du marathon
– Les courses sur piste ou sur route
– Les courses à distance officielle ou non

Les UltraTrail

– Les courses nature et trail au‐delà de la distance du marathon
– Les courses à distance officielle ou non

Les Ultra courses en montagne

– Les courses en montagne au‐delà de la distance du marathon
– Les courses à distance officielle ou non
– Les courses avec un grand dénivelé : dénivelé positif minimum 50 0m, dénivelé minimum de 300 m entre le point le plus bas et le point le plus haut

Là aussi, 3 niveaux de label pour celui-ci : or, argent et bronze

2 réactions à cet article

  1. Intéressant !!! votre explication course à label , que souvent les athlètes ( non calculateurs ne regardent pas ) et cela est bien dommage , pour le calcul de leur points au niveau de la FFA .

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  2. PAS NORMAL QUE L’IAU RECONNAISSE les courses non officielles, les organisateurs n’ont aucun frais chronométrage , sécurité etc qui est obligatoire en course officiele. De plus les inscriptions sont bien souvent au même prix voir plus chér qu’une course officiel!!!! Ou va le fric???

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