Douleurs sous le pied : et si c’était la plaque plantaire ?

Le pied est un chef d'oeuvre architectural. Il est aussi soumis à de nombreuses contraintes notamment lors de la pratique de la course à pied. Très souvent, sur une douleur, le sportif pensera à une aponévrosite plantaire mais ce n'est pas toujours le cas. Le point avec le Docteur Jacques Pruvost.

pieds

Pour bien courir, il est nécessaire de se servir de ses pieds comme d’une arme de précision dans les appuis au sol.

Pour bien comprendre, sachez qu’il existe trois phases du déroulé du pied, trois phases chères aux biomécaniciens et aux podologues. Ces phases de contact avec le sol sont le plus souvent modélisées et décrites en trois niveaux successifs :

  • La phase de réception, d’attaque ou d’atterrissage,
  • La phase de soutien, de stabilisation ou d’équilibre
  • La phase de poussée, de propulsion ou de décollage.

Les différentes structures anatomiques du pied ont dans chaque phase un rôle parfaitement défini, souvent complexe et parfois contradictoire dans la réception, la stabilisation et la propulsion. Ceci explique pourquoi le pied du coureur est si difficile à comprendre et à traiter en cas de pathologie mécanique.

Le rôle de l’avant-pied et des métatarsiens

Le rôle de l’avant-pied et des métatarsiens Lors des appuis au sol, l’amortissement passe en priorité par les quatrièmes et cinquièmes métatarsiens, c’est-à-dire le bord externe de l’avant-pied, puis le transfert de charge se fait par l’intermédiaire du troisième et du quatrième métatarsien vers le gros orteil, l’hallux. La propulsion se termine ensuite essentiellement par l’extension de ce gros orteil (voir schéma ci-contre)

Les différents métatarsiens ont un rôle de charnière entre le triangle statique d’équilibre du pied et le triangle dynamique de propulsion. Pour réaliser ce travail, les métatarsiens sont interdépendants et maintenus par un ligament qui est tendu de la face inférieure du gros orteil jusqu’à la face inférieure du cinquième orteil, le ligament inter-métatarsien profond (LTPM).

La plaque plantaire

La plaque plantaire est une épaisse couche de tissus fibreux qui stabilise l’articulation entre chacun des métatarsien et chacune des premières phalanges des orteils. Cette plaque plantaire a un rôle de stabilisation et de roulement, chaque plaque plantaire étant reliée aux plaques plantaires adjacentes par le ligament inter-métatarsien profond. Et pour rendre le tout parfaitement fonctionnel, l’aponévrose plantaire donne des expansions profondes qui s’insèrent sur les faces latérales des plaques plantaires mais aussi sur le ligament transverse inter-métatarsien profond. Simple, non ? Le fonctionnement du pied est une très globale mécanique de précision qui ne souffre pas du moindre à peu prés…

La plaque plantaire du deuxième métatarsien   

Si les quatrièmes et cinquièmes métatarsiens peuvent facilement s’adapter car ils sont mobiles, les deuxièmes et troisièmes métatarsiens sont beaucoup plus fixes donc plus vulnérables. De ce fait, les atteintes de la plaque plantaire du deuxième métatarsien sont fréquentes. Lorsqu’ils abordent les douleurs de l’avant-pied, podologues et chirurgiens spécialisés dans les pathologies du pied utilisent le terme de syndrome du « deuxième rayon ». La longueur du deuxième métatarsien est un facteur de risque pour le déclenchement de ces pathologies : ainsi les coureurs qui ont un « pied grec » sont plus à risque que les autres pour souffrir d’une atteinte du deuxième rayon. Le pied grec consiste à avoir le second orteil de même taille ou plus long que le gros orteil du fait d’une longueur importante du deuxième métatarsien.

piedsMais les anomalies de longueur ne sont pas les seuls facteurs favorisant cette atteinte du deuxième rayon. Les anomalies de position des métatarsiens, l’hallux valgus, le pied creux peuvent aussi être responsables de douleurs de l’avant-pied.

Syndrome de la plaque plantaire : quels symptômes ?

Les coureurs vont souffrir de douleurs mécaniques à l’appui au niveau de l’avant-pied sous la tête du deuxième métatarsien. La marche pied nu et les chaussures trop serrées vont déclencher ou aggraver la douleur. Les femmes ne pourront plus porter de talons hauts car ce type de chaussage engendre un hyper-appui au niveau des articulations entre les métatarses et les phalanges notamment au niveau des deuxièmes et troisièmes rayons. La plus part du temps les douleurs vont survenir progressivement mais il est aussi possible que la rupture de la plaque plantaire se fasse de manière brutale à l’occasion d’un entrainement plus dynamique que d’habitude ou bien d’une compétition inhabituelle par sa longueur. Lorsque la coureuse, ou le coureur, consulteront un médecin ou un podologue, ceux-ci parleront de syndrome de surcharge ou de métatarsalgies statiques.

Sans traitement, quelle est l’évolution naturelle ?

Ce syndrome de la plaque plantaire évolue habituellement en quatre phases :

stade 1 : phase douloureuse sans instabilité articulaire
stade 2 : association de douleurs avec des sensations d’instabilité de l’articulation du deuxième rayon

-	stade 2 : association de douleurs avec des sensations d’instabilité de l’articulation du deuxième rayon

 

 

 stade 3 : subluxation (déplacement partiel des deux extrémité d’un os) dorsale du deuxième-orteil au dessus du pied -	stade 3 : subluxation dorsale du deuxième orteil au dessus du pied
 stade 4 : luxation fixée et irréductible avec déformation en griffe de l’orteil -	stade 4 : luxation fixée et irréductible avec déformation en griffe de l’orteil

 

Quels sont les traitements possibles ?

Bien souvent les coureurs viennent consulter trop tard et il n’est plus possible d’envisager un traitement satisfaisant pouvant assurer la reprise de la course à pied. C’est l’objectif de cet article : faire passer l’idée qu’il est important de consulter assez tôt lorsque vous souffrez d’une douleur de l’avant-pied. Aux stades 1 et 2, lorsque les douleurs sont présentes mais que la plaque n’est pas encore rompue, le traitement médical est toujours possible. La mise au repos sans appui avec utilisation de cannes anglaises pendant trois semaines est incontournable. Les infiltrations de corticoïdes ne sont pas recommandées sauf si l’échographie montre une bursite associé (inflammation des bourses séreuses, petits sacs qui se situent entre deux structures musculo-squelettiques au niveau des articulations). La reprise d’appui se fera ensuite après passage chez un podologue qui confectionnera des semelles adaptées, une barre d’appui rétro-capitale sera le plus souvent mise en place.

La rupture de la plaque est le tournant évolutif de la maladie qui amène au stade 3, avec la survenue d’une subluxation. Il est important d’agir très rapidement à ce stade. Il s’agit d’une véritable urgence podologique dont le traitement est chirurgical.

Sans intervention à ce stade, la luxation sera ensuite permanente et la chirurgie ne pourra plus être envisagée. Le plus souvent la course à pied devra être abandonnée…

Syndrome de la plaque plantaire ou syndrome de Morton ?   

Le syndrome de Morton est beaucoup mieux connu des coureurs que le syndrome de la plaque plantaire. En fait, c’est l’atteinte de la plaque plantaire qui déclenche le syndrome de Morton par irritation du nerf interosseux. L’utilisation de chaussures un peu trop serrées, en reproduisant la compression nerveuse, ne fait que révéler la lésion de la plaque plantaire. Il faut différencier le syndrome de Morton du névrome de Morton qui est un stade plus avancé de l’atteinte du nerf interosseux (lire Maladie ou syndrôme de Morton, la solution).

Syndrome de la plaque plantaire ou fracture de fatigue ?  

Chez les coureurs à pied, une douleur de survenue brutale au niveau d’un métatarsien doit faire penser immédiatement à une fracture de fatigue. Quel que soit le niveau de la douleur, il est logique d’envisager rapidement radiographie et échographie. L’imagerie doit permettre de localiser la fracture de contrainte au niveau du corps du métatarse ou bien au niveau de l’articulation avec la phalange. Il peut être parfois nécessaire de faire un scanner : c’est sans doute le meilleur examen pour montrer le niveau de l’atteinte osseuse.

Conclusion  

Le pied est une merveille architecturale et le pied du coureur est soumis à d’énormes contraintes. De nombreuses pathologies peuvent survenir au niveau de la face plantaire et toutes ces pathologies ne doivent pas être classées sous le terme trop vague d’aponévrosite… !!!

Soyez vigilants, écoutez vos pieds qui sont loin d’être bêtes et n’hésitez pas à consulter régulièrement un médecin ou un podologue du sport.

59 réactions à cet article

  1. J’ai le syndrome ou nevrome de Morton, ‘un des deux. En tout cas, la podologue m’a donne des semelles a porter, avec une bosse qui ecarte les os.
    A votre avis est-ce la bonne approche? Car maintenant j’ai mal sur le dessus du pied toute le temps alors qu’avant c’etait dessous apres 10-15 kms de course. Je vais retourner la voir.
    Je suis en Angleterre, peut-etre les approches sont-elles differentes?
    Merci d’avance de vos tuyaux.
    JC

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    • j’ai résou mes problèmes de Morton en achetant des chaussures de courses larges et en enlevant les deux premières rangées de lacet. (Coureur a pieds)

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    • Bonjour , j ai eut 2 infiltrations et c est repartie

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  2. Bonjour Jean-Charles, je suis moi même podologue. Vos semelles suivent une approche de correction extrinsèque c’est à dire changer le sol pour l’adapter au pied par décharge ou répartition d’appui. Il existe aussi l’approche intrinsèque où l’on envisage de corriger le pied dans sa structure afin de rendre la fonction de vos métatarsiens dans le plan selon le bon axe. L’approche Anglo-Saxonne est généralement intrinsèque.

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    • bonjour moi j’ai une fissure de la plaque plantaire deux pied et une bursite des semelles depuis 6 mois mais rien ne change aucune chaussure me soulage je peux pas prendre de béquilles car deux capsulites aux épaule un fauteuil sera t il nécessaire et a qui le dmander

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  3. Un IRM m’a orienté vers un problème de syndrome du deuxième rayon. Mes semelles « podologique » me permettent de faire du sport et de me déplacer mais je ressens toujours une sensation d’inconfort au pied problématique notamment sur l’avant du pied. Faut-il consulter un autre podologue ?

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  4. Je viens de recevoir mon dignanostique: plaque plantaire.
    On me dis ne plus faire de sport qui donne une surcharger sur l,avant du pied.
    Quel sport me proposer vous? Le velo et aqua forme mais avez vous d,autre suggestion?
    Merci

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    • Bonjour,

      Les lésions de la plaque plantaire sont fréquentes chez les runners. Le pied est une merveille architecturale et le pied du coureur est soumis à d’énormes contraintes. Vous pourrez lire sur notre site un article entièrement dédié à cette pathologie sous le titre « douleurs sous le pied : et si c’était la plaque plantaire ? ».

      Pour vous donner des conseils thérapeutiques, il est important de classer le niveau de votre atteinte. Il est probable que vous vous situiez au stade 1. Le repos sportif et la prudence sont de mise. Vous devez passer par une consultation chez un podologue du sport et solliciter votre avant-pied le moins possible dans les activités de la vie quotidienne tant que vous ressentez des douleurs. Dés que vous n’aurez plus aucune douleur à la marche dans vos déplacements, les sports « portés » comme le vélo ou la natation seront parfaitement adaptés à la reprise de l’activité physique. Et après trois à six semaines sans douleurs, vous pourrez tenter de reprendre la course de manière raisonnée et raisonnable.
      Il est essentiel que vous portiez un soin méticuleux à choisir vos chaussures de ville comme vos chaussures de sport et à y placer les semelles les mieux adaptées pour ne pas trop solliciter les plaques plantaires.

      Cordialement
      Dr Jacques Pruvost
      Marseille

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      • Bonjour,

        Pourriez-vous me dire si des massages lymphatiques pourraient hâter la guérison d’une bursite ? D’après ce que j’ai compris les bourses séreuses sont emplies d’un liquide nommé lymphe et qui provoque l’oedème.

        Deuxième question : est-ce que la ionophorèse (à cause d’hyperhidrose) est contre-indiquée en cas de bursite ?

        Merci de votre réponse

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        • Bonjour,

          Merci pour votre question et votre confiance mais vous ne me décrivez pas l’essentiel : la localisation de votre bursite et le type de douleur qui l’accompagne. Sachez que ces bourses de glissement sont très présentes au niveau du membre inférieur dés qu’un tendon doit coulisser au plus prés d’un os. Puisque les bourses achilléennes sont les plus souvent atteintes chez les runners, je vais vous répondre comme si votre douleur était située au niveau du talon et de l’insertion du tendon d’Achille sur le calcanéum. Ces bourses de glissement augmentent de volume et deviennent douloureuses pour des raisons essentiellement mécaniques : surmenage articulaire, mauvais positionnement du calcanéum par rapport au tendon d’Achille, pieds creux, tendinopathie d’insertion du tendon calcanéen, syndrome du carrefour postérieur, atteinte dégénérative du tractus suro-achilléo-plantaire. Les raisons de la survenue d’une bursite sont donc nombreuses. Aussi, pour mieux connaitre la situation et mieux comprendre l’origine d’une bursite achilléenne, les médecins du sport aiment se fier aux images données par une IRM du tendon d’Achille et du calcanéum.

          Les massages lymphatiques ne pourront pas guérir votre bursite mais, en améliorant le drainage et la circulation profonde au niveau du membre inférieur, ils pourraient avoir un effet indirect sur l’amélioration des douleurs. Les ionophoréses ne sont pas, à ma connaissance, contre-indiquées en cas de bursite.

          A court terme, le meilleur traitement des bursites achilléennes est l’infiltration de corticoïdes sous contrôle échographique.

          Cordialement
          Dr Jacques Pruvost
          Marseille

        • Bonjour,

          Merci pour votre réponse et excusez-moi de ne pas vous avoir donné plus de précisions
          Il s’agit d’une bursite plantaire survenue le 6 février 2016 à la suite d’un entraînement trop intensif en danse (tango argentin). Stage le soir et le lendemain je me réveille avec cette pathologie sous le pied droit (au niveau du 3ème orteil et du gros orteil).
          Le pied gauche a donné quelques signes moindres mais ils s’emplifient depuis début juillet (en particulier au niveau du gros orteil).

          Merci de m’éclairer car je suis désespérée et ne sait plus que faire.

          Cordialement

      • Bonjour Dr.
        Mon fils de 18 ans se destine à être danseur classique professionnel. Suite à des douleurs intenses au niveau de l’articulation du gros doigt de pied droit et après IRM le médecin nous a dit qu’il avait une rupture de la plaque plantaire. Nous ne savons pas à quel stade il est. … avez vous des conseils à lui donner en matière de soins afin de sauver son pied ? Son avenir en dépend. Merci de votre réponse. Mme Moutin

        Répondre
        • Bonjour Madame,
          L’IRM est sans doute le meilleur examen pour bien diagnostiquer une douleur du pied chez un danseur ou un sportif professionnel. Devant une pathologie de l’avant-pied chez ce type de pratiquant, les médecins du sport craignent avant tout une fracture de fatigue ou une atteinte des sésamoïdes du pied car le traitement en est souvent difficile. Votre médecin a donc été très prudent et efficace. La rupture de la plaque plantaire fait partie des blessures connues chez le danseur. Le traitement consiste à imposer un véritable repos de l’activité et à éviter totalement les appuis pendant au moins trois semaines. De ce fait, une botte spéciale évitant l’appui antérieur est le plus souvent prescrite. La cicatrisation va se faire en six semaines puis la reprise devra être prudente en évitant demi-pointes et pointes pendant encore six semaines. Si ce protocole est bien suivi, les séquelles mécaniques et douloureuses sont rares. On le dit très souvent, le pied est l’outil de travail du danseur. En cas de blessure à ce niveau, la prudence et la patience sont essentielles pour que la guérison se fasse. Soyez très positive et confiante sur les soins, votre fils ne se sentira que mieux soutenu.
          Et tenez-nous au courant.
          Cordialement
          Dr J.Pruvost

      • Bonjour.suite a une entorse du pied en courant jai epanchement hallux droit associé à une desinsertion partielle de la plaque sur son versant latéral.jai aucune douleur sous le pied mais au niveau du pied dorsal et abducteur hallux. Jespere pourvoir recourir. Quel est le protocole.merci

        Répondre
      • Rupture aponevrose pour moi. Tout tenté !
        Comment guérir ?
        Ça dure depuis un an
        Merci !

        Répondre
        • Bonjour,
          Merci pour votre confiance mais votre question est vraiment trop succincte pour vous orienter.
          Quel âge avez-vous et quels sports pratiquez-vous ?
          Pouvez-vous décrire le mode de survenue de votre rupture, les explorations et les traitements mis en place ainsi que les conditions de survenue des douleurs actuelles.
          Merci.
          Dr J.Pruvost

  5. Bien.
    Moi j’ai eu droit a une fracture de fatigue 2éme métatarse.
    Diagnostic confirmé avec un irm.
    Pour aider, puisque la fracture n’était pas visible ni dans la radio ni dans le scanner.
    J’ai continué trois semaines, puisque malgrès le fait que j’avais mal. Toute le monde croiais que je n’avais rien.
    Conclusion j’ai aussi une bursite.

    Pour l’instant 15 jours d’arrêt de travail, botte de marche et deux cannes anglaises pour marcher. Aucun poids sur le pied droit.

    Ma question, est-ce que c’est rare de ne rien voir dans la radio et dans le scanner ?
    Sinon par la suite, je pourrais marcher au bout d’un mois ? Ou c’est plus long ?
    Pour la bursite, une simple radio va confirmer sa disparition ? Ou il faut une echographie ?
    Merci

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    • Une fracture de fatigue ne sera le plus souvent dépistée au début que par une IRM ou une scintigraphie osseuse.
      Cet examen sera réalisé dans la mesure où l’interrogatoire et les signes cliniques (douleurs +œdème) feront suspecter cette pathologie en rapport avec une fragilité osseuse. Il s’agit d’une anomalie du tissu osseux non visible sur un bilan radiographique dans un premier temps, qui dans un second temps se traduira par un cal osseux dans un délai de 3 à 6 semaines qui confirmera la suspicion.

      Un bilan biologique et/ou une densitométrie peuvent être prescrits pour éliminer une anomalie métabolique qui fragiliserait le tissu osseux.

      Sur le plan thérapeutique la décharge peut se concevoir pendant 3 à 6 semaines en contrôlant les signes cliniques et en répétant les bilans complémentaires. Il est conseillé d’entreprendre très rapidement une rééducation pour raccourcir le délai de cicatrisation et permettre de reprendre le plus rapidement possible une ou des activités physiques. Une supplémentation vitamino-calcique peut être utile.

      En ce qui concerne la bursite il s’agit d’une inflammation d’une structure anatomique qui peut être concomitante ou le fait d’un mauvais appui à traiter comme toute inflammation articulaire ou péri-articulaire par le repos et un traitement anti-inflammatoire par voie locale ou générale. La radiographie ne montrera rien. Une bonne échographie est l’examen de choix.

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  6. Bonjour,
    Je pense être atteint du syndrome de plaque plantaire sur le pied droit.
    J’ai le pied grec (gros et 2e orteils de même taille)

    La première occurence de douleur vive et assez caractéristique (l’impression d’avoir comme une membrane sous le pied au niveau des 2e et 3e meta. qui se déchire, et l’impression désagréable que l’os de l’articulation est en quasi contact direct avec le sol sans plus de chair amortissante intermédiaire) est survenue il y a quelques temps lorsque je reprenais stupidement et trop intensivement la course à pied avec des chaussures minimaliste (five fingers) sur le bitume urbain. Laissé au repos pendant une semaine, la douleur a disparu. J’ai pu courir sans douleur de ce type avec des chaussures beaucoup plus classiques (saucony xodus 5) sur terrain mixte.
    Je me rends compte aujourd’hui (soit 1 mois plus tard) que : pieds nus sur sol dur (parquet), sans avoir de douleur, j’ai une sensation d’inconfort (cette sensation que l’os des 2e/3e est moins amorti sous le pied), et après avoir enfilé pendant seulement 5min des fivefingers pour faire des tâches ménagères (donc pas dynamique) en intérieur, la douleur sous les 2e/3e meta. apparaît peu à peu.

    Par ailleurs, j’ai une douleur prononcé sur le dessus de l’articulation du gros orteil orsque je flechis mon pied droit.

    Bref. Il est temps que je consulte.

    Je suis un peu perdu pour entamer un diagnostic sérieux auprès de professionnels compétents sur Paris (qui ne manquent sans doute pas, mais encore faut il faire le tri). Après un passage obligé chez mon médecin traitant habituel, auriez-vous des confrères médecins du sport / orthopédistes du sport / traumatologues du sport à Paris à me suggérer ? J’avais déjà consulté il y a quelque années pour un syndrome de l’essui-glace à l’INSEP (4 mois d’attente…)

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    • J’oubliais l’essentiel : « merci bien d’avance »

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      • Encore une fois plusieurs plaintes sont émises concernant vos pieds.
        Une adresse sur Paris pour moi impossible, mais je pense qu’il doit y avoir des services hospitaliers de rhumatologie ou d’orthopédie où sévissent des spécialistes en podologie.

        Un pied s’examine en charge puis « face à face » en décharge.
        On apprécie les courbures, voute interne, voute externe, arche antérieure, l’harmonie de l’avant-pied, on recherche des zones de frottement anormal : cors, durillons, œil de perdrix. On palpe les différentes structures tendineuses et notamment le tendon d’Achille. On regarde la qualité de la peau et sa coloration.

        On évalue la mobilité des différentes structures articulaires du bout des orteils jusqu’à la cheville leurs éventuelles déformations (hallux valgus, rigidus, doigts en griffe, …).
        Un examen podoscopique statique et dynamique et de mise.

        Des explorations complémentaires : radiographies simples en charge et en décharge (angles, anomalies ostéo-articulaires), une échographie (ligaments, tendons) une IRM qui permettra une étude assez exhaustive des différentes structures seront des aides précieuses au diagnostic.

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        • Bonjour,

          Quelqu’un peut-il me renseigner sur la durée moyenne d’une bursite (dûe à un entraînement trop intensif en tango argentin) ?

          J’aimerais entrer en contact avec des personnes qui ont eu des bursites car je me pose mille et une questions.

          Merci d’avance.

        • Bonjour Chantal,

          Nous ne pouvons malheureusement pas répondre à votre question.
          Dans tous les cas, il est recommandé de consulter un médecin afin d’avoir un diagnostique sur l’origine de cette douleur.

          Bon courage pour la suite.

  7. Bonjour Olivier,

    Merci de votre conseil. J’avais déjà vu ma généraliste pour le diagnostic mais je viens quand même de prendre rendez-vous pour radio, échographie et IRM.
    Je n’ai guère le moral car j’aimerais bien quitter mon fauteuil roulant (depuis plus de 3 mois) et retrouver mon autonomie. Pensez-vous que le stress puisse jouer sur la régression ?

    On m’a dit que la kiné laser serait la méthode la plus efficace pour hâter les choses (10 fois plus vite). Vous connaissez ?

    Avez-vous déjà été victime de bursite aussi ?

    Merci de votre réponse.

    Répondre
    • Bonjour Olivier,

      Oui, j’ai oublié de préciser qu’il s’agit d’une bursite plantaire et que l’origine est traumatique. Elle est survenue de façon brutale à la suite d’un entraînement trop intensif en danse (tango argentin). Chocs, glissements, frottements en sont l’origine sur le pied droit (3 et 4èmes orteils ainsi que le gros orteil) et de façon moins traumatique sur le pied gauche au niveau du gros orteil.

      Merci de m’éclairer si vous pouvez.

      Cordialement

      Répondre
  8. Bonjour
    J’ai été opérée voilà deux mois
    Ostéotomie du deuxième et troisième métatarses
    Diagnostic après radio et echographie
    Fissure de la plaque plantaire avec localisation d’un névrome de morton localisé entre le deuxième et troisième métatarse
    Douleurs importantes depuis 9 mois (mauvais diagnostic du départ)
    Aujourd’hui séances de Kine trois fois par semaine avec laser,ultrasons,exercices que je pratique en plus à la maison et pourtant la douleur au niveau de la plaque est toujours très importantes
    Mon chirurgien me dit que pour cicatriser une plaque il faut entre 6 à 8 mois
    Mais les douleurs qd vont elles disparaître??? car c’est vraiment insupportable
    Existe il une solution que je pourrais adaptée car j’ai un métier qui ne me permet pas de m’asseoir bien des fois pendant 10h
    Et pour l’instant je ne peux toujours pas reprendre mon travail
    Pourriez vous me donner votre avis ou un conseil
    Merci d’avance pour votre reponse
    Bonne journée

    Répondre
  9. 05 sorties course par semaine.
    Douleur aigue sous orteil à côté du petit ?
    Que puis je faire ?
    Merci

    Répondre
    • Bonjour Legendre,

      Si la douleur persiste, il est impératif que vous alliez consulter votre médecin traitant. Ce dernier pourra vous prescrire des examens plus complets. Par la suite, si vous avez encore des questions n’hésitez pas à revenir vers nous.

      Sportivement.

      Répondre
  10. Bonsoir,
    Une douleur à la tête du 2ème métatarse est présente depuis un bon mois. Je cours toujours en attendant une écho le 18 mai. La gène est la mais pas énorme Le déroulé du pied en marche à pieds nus est tout de même délicat. Je ne suis pas doc et l’écho m’en dira plus (je l’espère) mais ça ressemble fortement à la plaque plantaire. Si c’est le cas, pourrai-je à l’avenir continuer à courir autant qu’actuellement c’est-à-dire 50 à 60 bornes par semaine et un marathon par an?

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  11. bonojur , je pense avoir ce probleme et etre au stade 1 , j ai une sensation d engourdissement vers le 6km, pensez vous que je puisse faire un marathon a la mi-octobre ainsi que la prepa qui va avec ? quel sont les risques ? quel gestes et soins puis je apporter a mon pied pour attenuer cette gene ?? merci

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  12. Bonjour, voici mon cas, si un médecin du sport peut m’aider, je prends! radio ras, irm montre une fissure de la plaque plantaire. rdv podologue, confection d’ortheses plantaires, 1 mois après, pas de soulagement, on revisite les ortheses et on augmente la mise en decharge. 15 jours, pas d’amélioration…..douleur persistante à la marche, alors la course c’est pour quand? du repos et du repos mais aucune amelioration, cela dure depuis septembre, c’est long… que faire? merci pour un avis TRES sérieux

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    • Bonjour,

      Vous décrivez très bien vos symptômes et les soins logiques qui vont avec le traitement d’une lésion de la plaque plantaire. Par contre, je suis étonné que cette lésion ait été découverte à l’IRM alors que le meilleur examen pour étudier cette plaque tendineuse est l’échographie. De plus, je suis surpris qu’il n’y ait aucune amélioration après deux mois d’arrêt de la course à pied et de repos sportif. Il me semble donc qu’il faudrait envisager un autre diagnostic et éventuellement une fracture de fatigue d’un métatarsien. Je vous propose donc de consulter un médecin du sport et/ou un échographiste spécialisé dans les pathologies du sportif qui puissent revoir le diagnostic initial et ré-analyser l’origine de votre douleur.

      Tenez-nous au courant

      Cordialement

      Dr Jacques Pruvost

      Répondre
  13. bonjour j’etais hier sur un 6H marche en competition et au 20 eme kilometre j’ai ressenti une vive douleur sous l’avant des pieds au niveau de la plante qui m’a penalise jusqu’au 38 eme km distance ou j’ai terminé ,ca m’est deja arrivé et je pense avoir des pb d’aponevrosite plantaire,comment pourrais guerir de ce phenomene qui empoisonne ma vie sportive par le biais de cachets,boissons ou autre pendant mes courses ? j’ai rdv avec ma podologue le 13 mars pour refaire mes semelles que dois y dire pour amelioer ma situation merci !

    Répondre
  14. Bonjour,
    Je viens pour mon ami qui a des soucis semblables à l’article ci-dessus, concernant le (stade 4 : luxation fixée et irréductible avec déformation en griffe de l’orteil).
    Si j’ai bien compris, est-ce qu’à ce stade là, on ne pourra plus courir ne serait-ce que 10 mètres ? ou une partie de ballon avec les gamins ne serait-ce que 5 à 10 min ? Et si non, pourquoi ?
    Je vous remercie par avance pour votre réponse.
    Asopé

    Répondre
  15. « Sans intervention à ce stade, la luxation sera ensuite permanente et la chirurgie ne pourra plus être envisagée. Le plus souvent la course à pied devra être abandonnée… »
    Et je ne comprends pas non plus ce passage ci-dessus, s’il y a luxation au stade 4, la chirurgie n’est vraiment plus envisageable ?
    Je vous remercie par avance.
    Asopé

    Répondre
  16. Bonjour,
    A la lecture de toutes ces pathologies, j’ai du mal à me situer, d’autant plus que les premiers examens, radio et écho, n’ont rien montré.
    J’approche la soixantaine mais je suis de loin le plus jeune de mes partenaires de tennis. Nous jouons en moyenne trois heures tous les matins en semaine et ce, depuis près de 6 ans… Si j’ai connu à peu près tous les traumatismes liés à la pratique du tennis, poignet, coude, épaule, auxquels se ajoutés déchirures abdominales, pubalgies et contractures musculaires des membres inférieurs, je n’avais pas souffert jusqu’à l’hiver dernier de douleurs aux pieds.
    Fin février, semaine enneigée et particulièrement froide, j’ai ressenti une douleur invalidante sous le pied droit, comme si ce dernier était mâché. La douleur affectait l’avant du pied sur toute sa largeur. Comme à mon habitude, je suis passé outre et j’ai continué à m’entraîner chaque matin. La douleur est présente mais pas suffisamment invalidante pour arrêter le tennis? Toutefois, en fin de cette même semaine, la douleur s’est déplacée dans la cheville… Conséquence ou non, de la pose imparfaite du pied, je l’ignore. La semaine suivante, c’était le pied gauche qui donnait des signes de fatigue et plus les semaines passaient, plus une douleur sous le talon et au niveau du tendon d’Achille du pied droit se faisait grandissante. Paradoxalement, la douleur à l’avant du pied finissait par s’estomper et même disparaître pour le gauche.
    Lorsque j’ai fini par consulter mon généraliste, la douleur à l’avant-pied avait quasiment disparu et le toubib n’a retenu que l’atteinte du tendon et de l’aponévrose plantaire. Les séances de kinésithérapie qui ont suivi n’ont fait qu’aggraver le problème et les tournois qui se sont enchaînés en mars ont fait réapparaître de façon plus aiguë la douleur à l’avant du pied…
    A ma seconde consultation, il a été décidé de pratiquer une radio et une échographie du pied. Si cette dernière n’a rien révélé, ni névrome de Morton, ni épaississement de l’aponévrose, la radiographie a révélé un syndrome du deuxième rayon.
    Aujourd’hui, la douleur est localisée entre le deuxième et le troisième métatarse. Lorsque je marche pieds nus ou avec des semelles dures, j’ai l’impression d’appuyer sur une boule douloureuse. Lorsque je joue au tennis, la douleur s’estompe avec l’échauffement mais peut réapparaître de façon fulgurante comme si je m’étais transpercé le pied avec un clou (déjà vécu).
    La prochaine étape désormais va consister à consulter un Chirurgien Orthopédiste. Je n’en attends pas grand chose, d’autant plus que la dernière fois que je l’ai rencontré, pour une pubalgie, il envisageait de m’opérer pour remplacer la tête du fémur par une prothèse !?
    Merci de m’avoir lu et par avance, pour votre propre commentaire

    Répondre
  17. Bonsoir à tous suite à 1 an de demi de radiographie en chage , echographie irm , je me suis fais operer de l’allongement des jumeaux , j’avais un gros kyste et de nombreuses bursites , uelques mois apres il ne reste que un tout petit kyste au niveau de l’irm , je cours beaucoup en trail plus de 80 kms par semaine , mais j’ai rattaque les courses et mon probleme revient en montée raide (apres 20kms 1200 de d+ en 2h05) ou j’appuie beaucoup sur l’avant pied et la douleur tres vive sous l’avant pied m’empeche de continuer , une sensation de froid et comme si on me coupait la circulation du sang (difficile à expliquer ) , je me suis arreté et j’ai toujours cette sensation mins forte evidemment meme avec le peid en repos , analyse vasculaire aussi rien à detecté …. je commence à croire que je ne pourrais plus faire de trail long , avez vous des idées des solutions ? je suis suivi par une podologue avec des semelles orto bien evidemment , j’essaye de changer de chaussures avec des douleurs plus ou rapides suivant les modeles ..

    Répondre
    • Bonjour,

      La chirurgie d’allongement des jumeaux est une technique chirurgicale apparue depuis quelques années et qui parait séduisante au plan bio-mécanique. Mais, en général, les résultats ne semblent pas actuellement à la hauteur de ce que nous en attendions. Vous ne donnez pas la date exacte de l’opération. Il est possible que vous ayez repris trop vite et trop long alors que la cicatrisation n’était pas totalement organisée.

      Lors des montées, comme vous l’expliquez parfaitement, la sollicitation musculaire et vasculaire est maximum au niveau des jambes. De ce fait, un véritable travail de renforcement et de réathlétisation sur plusieurs mois devrait être envisagé avec le soutien d’un kinésithérapeute du sport. Pour ma part, j’aurais tendance à vous conseiller de continuer à courir mais en évitant les sorties longues et les dénivelés qui déclenchent la douleur pendant trois mois.

      Je ne suis pas certain que, dans votre cas, les semelles orthopédiques soient le meilleur moyen d’améliorer vos douleurs. Le travail de « gainage » du pied et le renforcement des muscles intrinsèques situés sous le pied serait sans doute mieux adapté à vos problèmes.

      En conclusion, je me permets de vous conseiller de donner « du temps au temps » en élaborant avec un coach et un kinésithérapeute une stratégie de réathlétisation basée sur un travail musculaire global, pointu et progressif.

      Tenez-nous au courant.

      Cordialement

      Dr J.Pruvost

      Répondre
  18. Bonjour tout le monde,
    Après avoir lu les différentes mésaventures de chacun, j’espère que des solutions ont pu être trouvées.
    Pour ma part, on m’a évalué ce jour après une irm à l’insep, une rupture de la plaque plantaire ainsi qu’une subluxation de la phalange du 2eme orteil.
    J’ai rdv demain avec mon médecin pour avoir l’avis d’un chirurgien…
    Pour information, j’ai commencé à avoir mal en juin 2019 et cela fait 6 mois que je traîne cette fichue douleur qui est parfois aiguë et parfois simplement gênante mais supportable. Et pourtant, je pratique la course à pied (notamment le trail running) avec 5 à 6 entraînements hebdomadaire. Je pense avoir fait une fracture de fatigue qui s’est transformé en ce syndrome de 2nd degré. Je regrette d’ avoir mis tant de temps avant de me décider de passer une IRM. Et je ne sais pas comment j’ai réussi à supporter cette gêne quotidiennement… J’espère simplement qu’une solution sera trouvée pour palier à cette blessure trop peu connue du grand public. Bon courage à tous !

    Répondre
    • Bonjour , julien , j.ai exactement comme vous : une douleur depuis juin , continuer de faire du Trail jusqu’à IRM en novembre pour déchirure plaque plantaire premier rayon , repos bec chaussure de décharge pendant 6 semaine
      @julien : comment avez vous récupéré ?
      Merci

      Répondre
  19. Bonjour
    Je suis marathonien.
    J’ai une fissure de la plaque plantaire au deuxième métatarse / deuxième rayon avec un Hallux Valgus qui lui ne me fait pas mal. Les orteils sont en griffe peu prononcé.
    J’ai arrêté de courir depuis 3 semaines et repris natation et vélo. Je porte des semelles réalisées chez un podologue du sport depuis plus d’un mois. À la marche la gêne/douleur est encore présente avec une plus faible intensité (je ne boite plus).
    Est-ce qu’une suture du ligament est obligatoire ou repos+Kiné+temps seront suffisant ?
    Votre avis sur laser, ondes de choc, mésothérapie ?
    Merci de votre aide

    Répondre
    • Bonjour,
      Les lésions de la plaque plantaire sont mal connues et, de ce fait, rarement mises en cause en cas de douleurs de l’avant-pied chez le coureur. La description de votre prise en charge médicale montre que les professionnels de santé qui s’occupent de vous sont dignes de confiance. En cas de fissure, le traitement médical associe le repos sportif absolu pendant trois semaines, la physiothérapie (le laser sera moins agressif que les ondes de choc) et le port de semelles orthopédiques adaptées. La reprise de la course à pied ne devrait être envisagée que six semaines après le début des soins et si vous ne ressentez aucune douleur.
      La chirurgie peut être envisagée si les douleurs ne disparaissent pas mais l’arrêt du sport devra être ensuite prolongé sur plusieurs mois.
      Dans votre cas, il faut absolument se poser une question : quelle est la raison de la survenue de cette lésion de la plaque plantaire ?. S’agit-il d’un problème anatomique et fonctionnel sur des orteils en griffe et un hallux valgus débutant ?. Ou bien la pathologie a-t-elle été déclenchée par un « phénomène de transition » ?. Au choix : changement de méthode d’entrainement, changement de sols, changement de marque de chaussure, changement de drop, changement de type d’appui avec passage avant-pied. Nous apprenons tous de nos erreurs et il est essentiel de ne pas les reproduire.
      Tenez-nous au courant.
      Cordialement
      Dr J.Pruvost

      Répondre
  20. Maryse .Bonjour.
    L’année dernière j’ai commencé à avoir une sensation de froid, très froid sous la plante du pied gauche jusqu’aux orteils, et une gêne quand je marchais, comme si il y avais quelque chose dessous de très gênant. Le soir je devais me coucher avec une bouillotte pour calmer la froideur. On m’a fait une echo et on m’a diagnostiqué une microfissure distale de la plaque plantaire de la 2eme. metatarsophlangienne. Avant c’était gênant mais maintenant c’est douloureux, quand je pose le pied parterre ça me pique, j’ai fais faire des semelles orthopédiques mais seulement avec le confinement mon rdv pour aller les récupérer à été annulé J’avais aussi pris 2 rdv.en clinique qui m’ont été annulés. Voilà. J’aimerais savoir si je dois mettre mon pied au repos complet pour ne pas aggraver mon cas. Que dois-je faire. Je vous remercie par avance.

    à tel point que je me couchais avec une bouillotte, ça me soulageait. J’ai fais faire une écho, et on m’a décelé une microfissure distale de la plaque plantaireDepuis plusieurs quand je mets le pied parterre, j’ai une gêne sous les orteils du pied gauche, une impression de marcher sur

    Répondre
    • Bonjour Maryse,
      La fissure retrouvée à l’échographie au niveau de la plaque plantaire est une lésion d’origine mécanique qui ne donne pas les symptômes que vous ressentez au repos. Par contre, les douleurs que vous décrivez me semblent typiques d’une atteinte dite « neuropathique » dont l’origine pourrait être une irritation des nerfs situés entre les orteils. Le port de semelles adaptées devrait vous soulager en partie. Je vous propose d’écouter vos pieds (ils sont très intelligents…) et de leur faire confiance pour choisir les chaussures qui ne déclenchent pas de symptômes gênants ou douloureux. Et si vous trouvez des chaussures qui vous permettent de marcher, profitez pour vous promener un peu en restant raisonnable. Enfin, une consultation chez un chirurgien spécialiste du pied serait intéressante pour avoir un diagnostic précis et un traitement efficace.
      Cordialement
      Dr J.Pruvost

      Répondre
  21. Merci pour ses expériences, depuis 2 ans je souffre du pied gauche, après 2 infiltrations double on a écarté le diagnostique « Morton » et conclu à une dégénérescence des plaques plantaires. 2 ans de semelles orthopédique et basquettes larges et toujours aussi mal voir plus. Comment me soulager? Je perd espoir et redoute les années à venir. HELP!

    Répondre
  22. Je suis coureur de trail et depuis un an je traîne une douleur sous la tête du deuxième orteil. Après avoir consulté de nombreux médecins et spécialistes je me suis fait opérer d’un hallux valgus avec syndrome du deuxième rayon mais la douleur est toujours présente. Je pense au pire et si c’était la plaque plantaire de rompue ? Qu’est-ce que je peux faire pour recourir à nouveau ?
    Merci pour vos réponses

    Répondre
    • Bonjour,
      La chirurgie de l’hallux et du deuxième rayon est une intervention fine et globale qui permet de vérifier l’état de la plaque plantaire et,si besoin, de la réparer et de la mettre en tension.
      Vos douleurs, tres fréquentes après la chirurgie de réaxation des orteils, sont plutôt en relation avec des problèmes de cicatrisation qui est toujours longue à ce niveau. Soyez patient et tentez de consulter un podologue qui va vous accompagner pour la reprise sportive dans les mois à venir.
      Il me semble important que vous repreniez à zéro le renforcement musculaire des muscles situés sous le pied. Vous trouverez sur notre site Lepape-info un article paru le mois dernier et intitulé « Les appuis en course à pied. Quels muscles renforcer pour améliorer ses performances et moins se blesser ? ». Et vous pourrez reproduire les exercices qui vont vous permettre de stimuler les très nombreux muscles utilisés pour renforcer la stabilité du pied à l’appui et à la propulsion.
      Bien à vous.
      Dr J Pruvost

      Répondre
  23. Bonjour,
    J’ai une métatarsalgie du pied G depuis plusieurs années et les douleurs ne passent pas malgré les semelles orthopédiques et les séances d’ultra sons ainsi que la cortisone per os. L’IRM de 2019 a montré une bursite inter-capito métatarsien de 4 mm du 2è espace et une discrète bursite sous capitale du 2è rayon.
    chirurgien m’a opéré pour un névrome de morton qu 3è espace car d’après lui un névrome de morton ne se voit pas forcément à l’IRM. Après 2mois 1/2 de convalescence, j’ai repris progressivement mes activités comme la marche et le vélo mais au bout de 2 mois à peine, toutes les douleurs sont réapparues et ne m’ont plus quittée !!
    Je viens de passer une nouvelle IRM : persistance d’une bursite inter-capito métatarsien de 4 mm du 2è espace.
    Mes douleurs se sont aggravées depuis quelques mois et je voudrais voir si le traitement par infiltration serait justifié pour une bursite de 4mm et s’il risquerait de fragiliser ma plaque plantaire.
    Merci d’avance pour votre réponse.

    Répondre
    • Bonjour,
      Ces métatarsalgies sont terribles à soigner et votre histoire cliniUe en est un exemple parfait.
      Pour vous aider, j’aurais besoin de connaître un élément important : votre âge.
      Oui, l’infiltration de produits cortisonés au niveau des espaces métatarsiens est toujours périlleuse pour les structures adjacentes comme les tendons et la plaque plantaire. Votre bursite, même si elle est très gênante, est d’un faible volume. Dans un premier temps, je conseillerai plutôt un traitement local à base d’anti-inflammatoires (crème ou tissugel) ou bien des emplâtres à base d’argile verte par exemple.
      La marche prolongée n’est pas indiquée mais, à mon avis, la pratique du vélo, si vous êtes raisonnable, ne peut pas être responsable de la réapparition des douleurs.
      Cordialement
      Dr J Pruvost

      Répondre
  24. Bonjour,
    La lecture des différentes réponses ‘cartésiennes’ du Dr Pruvost m’apporte certaines informations que j’aurais aimé obtenir de la part des différents praticiens que j’ai consultés depuis 6 mois. En effet, ayant repris plus intensivement l’activité physique (course, marche rapide et cyclisme) en février 21, mon pied droit a déclaré forfait au bout de quelques semaines ( douleur de type caillou dans la chaussure). Depuis, la douleur, ou plutôt la gêne, perdure…Aussi, Docteur, je souhaiterais vous consulter; pourriez-vous me communiquer la marche à suivre pour prendre un rdv. Merci.

    Répondre
  25. Bonjour,
    Suite au passage à plus de minimalisme j’ai fait une rupture de plaque sur les 2 pieds sur m2 m3 bi latérale.
    J’ai bcp consulté des professionnels de santé : médecin du sport kiné podo mais personne a émis cette hypothèse .
    On ne m’a pas non plus conseiller d’arrêter la course à pied.
    Le médecin traumatologue spécialisé en échographie m’a classe M2 sur la classification de Myerson pour m2 et m3 avec des bursites sous capitale diffuse. Le tout bi latérale.

    Quelle est la suite de la prise en charge svp ?

    Bien à vous,

    Répondre
    • Bonjour,
      Les lésions et les ruptures de la plaque plantaire doivent être recherchées chez tous les sportifs qui se plaignent de douleurs plantaires de l’avant-pied.
      L’échographie est le meilleur examen pour faire le diagnostic et faire un bilan précis des lésions.
      Le traitement est essentiellement médical avec soins locaux (physiothérapie chez un kinésithérapeute par exemple) et semelles orthopédiques pour limiter/soulager les appuis antérieurs.
      Une consultation chez un chirurgien spécialisé dans le pied est toujours contributive…mais la chirurgie doit être réservée aux cas désespérés.
      Ces lésions sont très longues à cicatriser et, pour ma part, j’ai l’habitude de conseiller un arrêt de la course à pied pendant six mois.
      La natation et le vélo, éventuellement l’elliptique, peuvent être poursuivis si pas de douleurs provoquées par l’activité.
      Désolé pour la polémique que va déclencher ma réponse à votre question mais, pour ma part, en tant que médecin du sport et vieux coureur à pied, je n’ai jamais compris la mode et l’intérêt de la course avec chaussures minimalistes.
      Cette mode est, à l’évidence, responsable du déclenchement de très nombreuses pathologies, parfois complexes à soigner comme les lésions de la plaque plantaire.
      Lorsque l’on veut promouvoir une nouvelle technique de course pour tous et en tous lieux, il est nécessaire d’être clair sur la balance bénéfice-risque.
      Les promoteurs systématiques de la course avant-pied me semblent vraiment dans le déni quant aux blessures déclenchées par cette technique de course.
      Tenez-nous au courant pour l’évolution de vos douleurs.
      Cordialement
      Dr J.Pruvost

      Répondre
      • Bonjour et bonne année !
        Après RDV chir proposition de 3 gestes chirurgicaux … Libération proximales des gastrocnemiens. (Brievete de ceux ci)
        Et osteotomies percutanees M2M3M4 Bilaterales. (Pied grec avant pied rond orteils en griffes bursites diffuses)
        Tenotomies des extenseurs
        Je vais prendre 1 deuxième avis
        Super année 2022 en perspective
        Cordialement,

        Répondre
  26. Bonsoir et merci pour votre reponse !
    Oui je suis tout à fait d’accord avec vous j’ai été victime du marketing d’une marque qui monte en puissance …
    Je ne m’attendais pas à atteindre un tel niveau de blessure et de difficulté dans les gestes quotidien… ( béquilles semelles ortho pour décharger l’avant pied impossibilité à se chausser ou limité à 1h30 2h, obligé de marcher sur les talons à la maison, pieds tumefie oedemateux sensation de brûlure) .
    Arrêt de travail.
    Cette blessure est d’autant plus « hors norme et bi latérale » que j’ai tout fait pour ne pas en arriver là avec très nombreuses consultations …
    Je me dirige qd même vers un chirurgien pied cheville…
    Et j’espère que mon témoignage servira à d’autres enfin de ne pas arriver à ce niveau de handicap.

    Cordialement,

    Répondre
  27. Bonjour,
    Je viens de lire avec attention cet article ainsi que les commentaires.
    Je fais de la course à pied, une à deux fois par semaine, entre 10 et 15 km par sortie. Je fais aussi du VTT et de la natation. Je viens d’avoir 35 ans.
    Quand j’ai eu mon second enfant (il y a presque 4 ans) j’ai pris beaucoup de poids, et il me semble que c’est à ce moment-là que des douleurs sont apparues sous la première tête métatarsienne de chaque pied.
    J’ai retrouvé mon poids de forme, j’ai repris la course à pied, j’ai eu une entorse et un syndrome rotulien. Et toujours un peu cet inconfort sous le pied (malgré les semelles). Mais ça ne m’a pas empêché de continuer et progresser jusqu’à il y a peu. Grâce au renforcement, au gainage, et aux étirements, je viens d’arriver à peu près à bout de mon syndrome rotulien.
    Aujourd’hui, je suis en train d’arrêter la course à pied, à cause des douleurs sous l’avant-pied, qui se majorent quand les genoux vont mieux… Une IRM il y a quelques semaines a montré une fissure de la plaque plantaire. J’ai deux hallux valgus débutants, mais peut-être que l’articulation est plus touchée que l’aspect visuel. J’ai de plus en plus mal, tous les jours (alors qu’il y a peu, ce n’était encore qu’à l’appui pendant la course ou la marche). C’est devenu difficilement supportable dans la vie quotidienne. Des semelles réajustées il y a 15 jours ont provoqué des douleurs sur le reste de l’avant-pied, vers le côté externe. J’essaie de renforcer les muscles intrinsèques du pied… Mais je commence à désespérer.
    Merci d’avance pour votre lecture et de l’aide que vous pourrez m’apporter.

    Répondre
    • Bonjour,
      Les douleurs de l’avant-pied sont toujours difficiles à soigner, encore plus chez les sportives pratiquants les sports comme la marche ou le running qui sollicitent systématiquement la plaque plantaire.
      Les traitements prioritaires associent semelles orthopédiques parfaitement adaptées et renforcement des muscles du pied responsables de la stabilité en appui.
      A vous lire, vous me semblez bien suivie au plan médico-sportif et il me semble difficile de vous conseiller à distance d’autres thérapeutiques.
      Le mieux serait sans doute de consulter un chirurgien spécialisé dans le pied pour avoir son avis sur les traitements à envisager.
      Le podologue qui vous a pris en charge peut sans doute vous orienter vers un chirurgien qui connait bien les problèmes des sportifs.
      Tenez-nous au courant.
      Cordialement
      Dr J.Pruvost

      Répondre
      • Bonjour,

        Je me permets de vous écrire à nouveau, comme vous m’avez gentiment proposé de vous tenir au courant.

        J’ai essayé de faire confiance aux professionnels médicaux et paramédicaux qui m’accompagnent, et je pense avoir eu tort, malheureusement.
        Depuis décembre, j’ai avancé sur mes diagnostics, même si tout n’est pas clair.
        J’ai un syndrome rotulien, que j’arrive à peu près à gérer. J’ai un hallux valgus à gauche, léger. Et j’ai des douleurs à la course en dessous de chaque première tête métatarsienne, à cause d’un sésamoïde bipartite, à chaque pied.
        Là-dessus, un podologue mal avisé a décidé de supprimer l’appui des gros orteils pour charger le reste du pied (avec un appui dur sous le gros orteil). Au bout de 3 sorties, j’ai eu des douleurs importantes à tout l’avant-pied, tous les orteils, des 2 pieds, jusqu’à ne plus pouvoir marcher et conduire. On m’a diagnostiqué un morton, mais un chirurgien orthopédique vu récemment pencherait en faveur d’une plaque plantaire fragilisée, aujourd’hui essentiellement sous les premiers et troisièmes orteils (lui note « sensibilité MP2 sans déstabilisation de la plaque plantaire, décharge du premier rayon réflexe et syndrome du deuxième rayon secondaire).
        Aujourd’hui je vais mieux. Mais j’ai essayé de reprendre la course à pied, sans semelle, sur les conseils du médecin du sport. La première sortie un peu plus intense a fait réapparaître les douleurs sous les orteils, malheureusement (par contre, après une petite période d’adaptation, pas de douleur aux genoux !).
        Le chirurgien orthopédique indique la nécessité de semelles orthopédiques avec BRC (barre rétro-capitale).
        Je suis allée chez une kiné, où j’ai appris à faire des exercices de renforcement des pieds, et de la proprioception, à continuer à la maison.
        Je vais arrêter de courir, encore, dans l’attente des semelles.

        Voilà pour les nouvelles. C’est difficile d’être bien accompagnée, et je viens chercher de l’aide auprès de vous, même si je sais qu’à travers un clavier ce n’est pas l’idéal.

        J’ai besoin de courir, rien ne remplace le bien-être que je ressens après une séance. J’ai peur de devoir arrêter, et j’ai peur que les choix thérapeutiques proposés ne soient pas pertinents, tels qu’ils l’ont été jusqu’à présent…

        Merci d’avance pour votre lecture…

        Répondre
  28. Bonjour,
    Je viens de subir une IRM pour un bilan de métatarsalgie ; depuis la fin de l’année dernière j’ai l’impression douloureuse de marcher sur une bille ; au repos je n’ai pas de douleur, parfois une gêne. L’IRM montre des signes débutants de syndrome du 2ème rayon avec un discret signal inflammatoire de la MTP II, une rupture distale et centrale ( est-ce dire complète ? ) de la plaque plantaire. Depuis un mois j’ai une semelle orthopédique qui me soulage et j’ai acheté des chaussures avec des semelles plus épaisses. Mais la marche pieds nus est toujours douloureuse.
    Sans être une grande sportive comme dans les témoignages précédents je pratique aqua gym et yoga ; j’aimerais mettre toutes les chances de mon côté pour poursuivre ces activités ainsi que la marche dans l’eau, c’est à dire pieds nus.
    Je precise que je suis infirmière et fais de nombreux pas dans la journée.
    Quelles précautions dois-je prendre pour éviter l’aggravation et peut-être envisager une amélioration ?
    Avec mes remerciements

    Répondre
    • Bonjour,
      Je viens de subir une IRM pour un bilan de métatarsalgie ; depuis la fin de l’année dernière j’ai l’impression douloureuse de marcher sur une bille ; au repos je n’ai pas de douleur, parfois une gêne. L’IRM montre des signes débutants de syndrome du 2ème rayon avec un discret signal inflammatoire de la MTP II, une rupture distale et centrale ( est-ce dire complète ? ) de la plaque plantaire. Depuis un mois j’ai une semelle orthopédique qui me soulage et j’ai acheté des chaussures avec des semelles plus épaisses. Mais la marche pieds nus est toujours douloureuse.
      Sans être une grande sportive comme dans les témoignages précédents je pratique aqua gym et yoga ; j’aimerais mettre toutes les chances de mon côté pour poursuivre ces activités ainsi que la marche dans l’eau, c’est à dire pieds nus.
      Je precise que je suis infirmière et fais de nombreux pas dans la journée.
      Quelles précautions dois-je prendre pour éviter l’aggravation et peut-être envisager une amélioration ?
      Avec mes remerciements
      Ps : ce problème concerne uniquement le pied gauche

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