Comment et pourquoi la course à pied a-t-elle eu un tel succès pendant le confinement ?

En ce mercredi 3 juin, journée mondiale de la course à pied, l'équipementier Asics a publié une étude selon laquelle jamais le running n'avait eu autant de succès pendant le confinement. Cette étude a été réalisée auprès de 1 000 sportifs réguliers en France et au total 14 000 à travers le monde (Allemagne, Australie, Brésil, Chine, Espagne, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Inde, Italie, Japon, Russie, Royaume Uni).

Oui les Français et pas qu’eux se sont pris d’une passion pour la course à pied pendant le confinement. Ce n’est pas forcément une surprise, des observateurs l’avaient déjà remarqué, mais cette étude menée par ASICS donne les raisons, les motivations de cet engouement sans précédent pour le running qui est devenu un réflexe avec de belles perspectives pour l’avenir.

 

 

On apprend que 40% des personnes interrogées en France font plus d’exercice qu’avant le début de la pandémie du COVID-19 alors que la plupart des sports étaient impraticables en raison des mesures de distanciation sociale.

 

Les chiffres de l’application running d’ASICS, Runkeeper parlent d’eux-mêmes. Sans conteste les coureurs de tous niveaux ont couru plus souvent et plus longtemps. En avril, l’application a enregistré une hausse de 407% de ses inscriptions en France (+ 744% en Allemagne, +667% au Royaume-Uni) et une augmentation de 46% des utilisateurs mensuels actifs par rapport à la même période l’an dernier. L’application a également signalé une hausse de 80% du nombre de personnes en France (+ 129% en Allemagne mais parmi les rares exceptions -67% en Espagne) ayant couru au moins une fois par semaine, un run de plus de 30 minutes.

 

L’étude révèle aussi que, pour la majorité des personnes, les bénéfices attendus de l’augmentation de l’activité dépassent la santé physique. Courir est aussi une façon de se sentir libre. Plus des deux tiers (69%) en France et jusqu’à 86% au Brésil expliquent que l’activité physique les aide à faire face mentalement lorsqu’ils sont confrontés à des situations difficiles, comme celle que nous avons vécu.

D’une manière générale, 8 pratiquants sur 10 insistent sur le fait qu’être actif les rend plus heureux. 82% en France affirment que la course à pied joue un rôle clé pour les aider à se libérer l’esprit.

 

Les personnes interrogées souhaitent maintenir leur habitude sportive une fois la crise terminée. 72% des coureurs Français (80% en Chine, 74% aux Etats-Unis) disent vouloir continuer à courir autant après la pandémie de COVID-19.

70% des personnes interrogées dans le monde (75% en France) qui font régulièrement de l’exercice sont déterminées à accorder un rôle plus important au sport dans leur vie.

L’indicateur peut-être le plus encourageant est celui qui concerne ceux et celles qui ont commencé à courir qu’après le début de la crise sanitaire. 62% dans le monde disent qu’ils ont l’intention de s’y tenir à l’avenir.

 

Arnaud Leroux, directeur marketing d’ASICS France : « Malgré les mesures de confinement et de distanciation sociale, l’activité physique et le running en particulier, sont devenus essentiels dans la vie quotidienne de nombreuses personnes. Les résultats de notre étude prouvent que courir est bien plus que l’activité en elle-même, surtout en temps de crise. C’est une façon pour les pratiquants de mettre de côté la pression mentale et les défis de cette pandémie pour se sentir plus libre. 90 % des personnes interrogées en France nous ont dit qu’elles se sentaient mieux lorsque que leur esprit et leur corps sont accordés. ASICS a été fondée sur la conviction que le mouvement peut aider n’importe qui à atteindre un esprit sain dans un corps sain. Ainsi, au travers de nos produits, services et événements, nous voulons aider les coureurs de tous les niveaux à aller plus loin, à apprécier, à mieux performer et à se protéger contre les blessures, tant pendant cette pandémie qu’après. » 

 

Le Dr Brendon Stubbs, l’un des chercheurs les plus influents au monde en matière d’exercice et de santé mentale, basé au King’s College de Londres, n’est pas vraiment étonné par les résultats de cette étude dans plusieurs pays :  « Les résultats prouve que le running est devenu pendant le confinement une bouée de sauvetage pour de nombreuses personnes et a permis d’accroître leur bien-être physique et mental. Ces résultats appuient les études antérieures qui ont démontré que l’exercice régulier est efficace pour prévenir et traiter les problèmes de santé mentale. Dans son ensemble, l’étude d’ASICS renforce ce que nous savons instinctivement : l’activité régulière nous fait nous sentir mieux et jamais il n’y a jamais eu de moment plus important pour devenir actif et profiter des bienfaits de l’activité physique pour la santé mentale. »

 

Une tendance, un engouement pour le running illustré à merveille par ASICS France qui a organisé un challenge connecté « United We Run ». L’objectif était de courir 1 000 000 km collectivement, et ainsi déclencher un don de   60 000€ au profit de la Fondation de France« L’idée était de célébrer la liberté retrouvée de courir après le confinement, et d’y donner du sens, explique Arnaud Leroux, directeur marketing d’ASICS France. En 19 jours l’objectif a été atteint grâce à la mobilisation de près de 17 000 coureurs, de tous niveaux, soit une moyenne de 60 km par personne, alors que les calculs ne prévoyaient pas une atteinte de l’objectif en moins de 3 semaines. L’engouement a dépassé nos espérances, et, pur hasard, le million de km a été atteint ce 3 juin, la Journée Internationale du Running. Quel beau clin d’œil ! »

 

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