Cassandre Beaugrand : « J’ai davantage confiance en moi, je suis beaucoup plus actrice de mes courses. »

C'est une équipe de France de triathlon et de paratriathlon rayonnante et ambitieuse qui s'est retrouvée il y a quelques semaines à l'INSEP (Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance).
Cassandre Beaugrand vice-championne du monde de triathlon courte distance cette année aborde 2024 avec forcement l'envie de briller notamment aux Jeux Olympiques de Paris. Entretien

Cassandre Beaugrand vice-championne du monde 2023 de triathlon courte distance

Le pape-info : Cassandre, 2023 fut pour vous très prometteuse en attendant l’année olympique qui arrive

Cassandre Beaugrand : Je ne suis pas passée loin d’être championne du monde, mes ambitions pour 2024 sont élevées comme tous les membres de l’équipe de France, on répond souvent présent lors des moments importants. Nous serons attendus devant notre public, l’objectif sera de performer le jour J. Ce que j’ai fait cette année c’est bien maintenant il va falloir le reproduire. J’ai davantage confiance en moi, je suis beaucoup plus actrice de mes courses.

Le pape-info : Il y a de la pression, de l’excitation à l’approche des Jeux olympiques ?

C.B : On a eu un aperçu lors du Test Event au mois d’août, c’était une bonne expérience. D’avoir le public présent qui nous encourageait cela m’a plutôt poussé, cela dépend du ressenti de chaque personne mais je pense qu’il faut s’en servir comme d’une énergie positive. C’était important de faire le parcours qui sera le même qu’aux Jeux et de prendre toutes les informations possibles, des repères comme le fait de nager dans la Seine avec le courant.

Cassandre Beaugrand : « À l’entraînement, je côtoie un très bon groupe en Angleterre (avec le vice-champion olympique Alex Yee et Sophie Coldwell) les conditions sont difficiles, cela m’a fait sortir de ma zone de confort, j’en avais besoin. »

Le pape-info : Vous avez réalisé le critère de sélection de premier rang pour les Jeux en terminant 2e du Test Event, cela va permettre d’aborder 2024 plus sereinement

C.B : Je n’avais pas vraiment réalisé ces critères avant les Jeux de Tokyo, cette fois je pars avec un avantage. Je reste plutôt contente de ma saison écoulée en général avec des objectifs comme réaliser aussi un podium sur la série mondiale. Nous sommes 3 filles à peut-être se détacher actuellement, je vais moins stresser avec la qualification pour les Jeux que la fois précédente mais le plus important sera de performer le jour des Jeux. Pour le relais mixte, l’équipe de France est très soudée c’est l’une de nos forces .

Le pape-info : Il y a des points à perfectionner, à régler comme celui des crampes pendant certaines de vos courses

C.B : Mon coach s’est penché sur le sujet dès la fin de ma saison, on va réunir l’équipe autour de moi en Angleterre (à Loughborough depuis septembre 2022) où je m’entraîne pour analyser les causes et effacer cette frustration vécue quand les crampes arrivent pendant une course. Je voulais aller en Angleterre une nation forte du triathlon pour m’imprégner de la mentalité Anglaise et aussi pour voir ce qu’il se passait ailleurs et comment les Anglais travaillaient. Ils ont montré leur force lors du Test Event à nous de leur répondre lors des Jeux à Paris. À l’entraînement, je côtoie un très bon groupe en Angleterre (avec le vice-champion olympique Alex Yee et Sophie Coldwell) les conditions sont difficiles, cela m’a fait sortir de ma zone de confort, j’en avais besoin.

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