Les accessoires indispensables du traileur

Sur un trail le short et le tee-shirt ne suffisent pas. Petite liste de l'équipement nécessaire afin de vous élancer dans les meilleures conditions. N'oubliez pas de tester le tout à l'entraînement !

80 km du Mont-Blanc 2014

Contrairement à la piste ou à la route, le choix du matériel et sa bonne utilisation en trail sont des facteurs de performance. Et leurs importances augmentent avec la distance. En effet, pour un coureur de 1 500 m ou de 10 km, voire de marathon, le choix du matériel se concentre principalement sur la chaussure, adaptée à la morphologie et à l’expertise du coureur. Pour le traileur, c’est bien plus compliqué…
Voici de haut en bas, l’équipement nécessaire en ayant comme garde-fous trois critères : le confort, le poids et l’efficacité. Un 4ème critère peut être aisément ajouté : l’esthétique, tant il est important de se sentir beau quand on court…

La tête 

  • Avoir de quoi se couvrir en cas de froid (bonnet léger, tour de tête Buff) ou de chaud (casquette, Buff), et empêcher la sueur de venir brûler les yeux.
  • La lampe frontale à choisir selon le poids, sa qualité d’éclairage et la durée de vie des piles ou batteries. La lampe est un élément de sécurité mais aussi de performance car un éclairage puissant permet de conserver la même intensité d’effort que de jour.
  • Des lunettes de soleil (et/ou de vue) adaptées à la course, pour se protéger des radiations et rester dans sa course.

Le haut du corps 

  • Maillot technique, respirant, clair pour réfléchir la lumière si soleil et chaleur, à manches courtes ou longues selon conditions météo.
  • Manchons de bras pour départ dans la fraîcheur du petit matin
  • Coupe-vent, imperméable et respirant, avec les certifications exigées par les règlements de certaines courses.
  • Sac à dos d’hydratation, avec possibilité de mettre des flasques sur le devant. Le sac à dos est à choisir en fonction du poids, de sa capacité (certains ultra-trails exigent un matériel important).
  • La ceinture porte-bidons permet un ravitaillement plus rapide (pas de poche à eau à sortir !) mais elle ne permet pas de mettre tout le matériel requis par certaines courses. Elle procure également une gêne au niveau de l’abdomen pour certains coureurs. A essayer !
  • Gants légers et imperméables en cas de froid, de pluie ou de neige.
  • Ordinateur de poignet (montre GPS) pour connaître sa physiologie, sa vitesse de progression, le dénivelé accompli, et de multiples informations qui permettent une bonne gestion de la course.
  • Dans le prolongement des bras, n’oublions pas les bâtons dont l’utilisation va permettre de soulager le travail des membres inférieurs en montée, mais également en descente où ils peuvent faciliter le freinage et les changements d’orientation. Dans la famille des bâtons, on a le choix entre les monobrins (plus difficiles à ranger) et les double ou triple brins. Les bâtons nécessitent un apprentissage important. A ne jamais utiliser sur une première course !

Le bas du corps

  • Short, cuissard, corsaire ou collant selon les conditions météos et le confort. Se méfier particulièrement des frottements parasites qui peuvent mener à des inflammations très douloureuses.
  • Les manchons de mollet. Même si les bénéfices physiologiques à l’effort ne sont pas prouvés, leur action anti-vibratoire et les effets psychologiques positifs ne sont pas à négliger. Ils peuvent être un bon complément au corsaire. Idem pour les manchons au niveau des quadriceps.
  • Les chaussettes, élément clé, car les pieds vont marteler le sol des milliers de fois. Le moindre frottement parasite peut au final conduire à l’abandon. Rappelons ici la nécessité de préparer ses pieds avant une course d’ultra-endurance.
  • Les chaussures, seul contact du coureur avec le terrain, sont très importantes. Elles doivent être adaptées à sa physiologie, au terrain, et à son expertise. Elles sont à tester à l’entraînement (jamais de chaussures neuves au départ d’un trail !)

Ajoutons à tout cela le fait que le traileur doit emporter avec lui sa boisson et son ravitaillement solide. Même si ce n’est pas à proprement parler du matériel, l’impact est majeur sur la performance.

Enfin, et c’est bien entendu un critère de choix pour de nombreux traileurs, le coût à l’achat et au renouvellement de tout ce matériel n’est pas négligeable. Le prix d’une panoplie complète dépasse vite les 1000 euros, qui ajoutés aux coûts d’inscriptions et d’hébergements sur les courses constituent un budget important. Espérons que ceci ne soit pas un frein au développement de la discipline chez les jeunes.

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