Marathon de Montauban : le parcours à la loupe

Découvrir la ville de Montauban en courant, c'est possible : le marathon propose un parcours intra-muros. Visite guidée avec Laurent Restoul, responsable de l'organisation de l'événement.

Marathon de Montauban 2012


En quelques mots

Désormais en une seule boucle (contre deux lors des cinq premières éditions), le parcours sillonne uniquement sur la commune de Montauban, et fait le lien entre la ville haute et la ville basse. Il longe notamment le Tarn et le Tescou.

Au fil des kilomètres

Le peloton s’élance, pour environ 500 mètres sur le boulevard Gustave Garrisson, avant de bifurquer à droite et de s’engager sur le boulevard Blaise Doumerc d’abord, puis Montauriol dans son prolongement. Après un peu plus d’un kilomètre d’effort, les coureurs font demi-tour au niveau d’un rond point et empruntent les mêmes axes. « Les participants se croisent, cela rajoute de la convivialité », explique Laurent Restoul, responsable de l’événement.

« Il n’y a aucune difficulté particulière dans ce début de parcours, c’est plat. Entre les 2ème et 3ème kilomètres, le peloton emprunte le boulevard Edouard Herriot, passe ensuite à proximité de la Médiathèque de la ville, et effectue une boucle par une petite voie pour revenir sur Edouard Herriot et gagner le premier ravitaillement du cinquième kilomètre ».

Le point sur les relais

Pour ceux et celles qui ne se sentent pas les capacités de couvrir eux-mêmes les 42.195 km, ou qui ont tout simplement envie de partager l’expérience, le marathon peut aussi de courir en relais à quatre.

La première transmission de relais (entre les coureurs 1 et 2) s’effectue entre les 7ème et 8ème kilomètres, aux environs du passage au dessus de la Voie Verte.

Le troisième coureur s’élance lors du passage près de la zone de départ, au semi-marathon (21ème kilomètre).

Le dernier relais est effectué dans la zone de Port Canal, au 33ème km, à l’entrée dans le quartier Pouty.

Les quatre membres de l’équipe effectuent les 800 derniers mètres pour franchir ensemble la ligne d’arrivée.

A noter que les relayeurs 2 et 3 rejoignent leurs lieux de départ par leurs propres moyens (ils sont très proches à pied). Des navettes sont mises à place pour accéder au poste de relais numéro 3 (entre les coureurs 3 et 4).

Une première difficulté se présente peu avant le 6ème kilomètre, avec une « légère montée, puis une descente », pour passer au dessus de la Coulée Verte. Un passage que les coureurs doivent négocier à deux reprises, puisqu’ils effectuent un demi-tour sur l’avenue Jean Moulin, avant le 7ème kilomètre.

Au 9ème kilomètre, les participants longent le Cours Foucault, sur leur gauche, mais sans y pénétrer. Ils contournent ensuite la caserne et s’engagent, à hauteur du 10ème kilomètre, sur une longue ligne droite à travers, notamment, la coulée verte (11ème/13ème km). « C’est une promenade sur bitume, arborée, plate, dans un cadre très sympa ».

Après être passés devant l’aérodrome (15ème km), les marathoniens effectuent un court aller retour sur l’avenue Jean Moulin, à proximité du centre commercial Auchan, puis s’engagent sur « de grandes artères, sans difficulté » : la rue de Pater, et le boulevard Chantilly, en courant, au passage, devant le marché gare.

Nouveau contour de la caserne pour longer, pour la deuxième fois, le Cours Foucault (19ème km).
Au 20ème km, les coureurs empruntent « le circuit d’arrivée », qu’ils retrouveront donc un peu plus tard, lorsqu’ils approcheront de la fin de leur effort. « Nous sommes là dans le centre historique, avec les beaux bâtiments, belles maisons et belles façades que cela implique. Après le premier semi, les marathoniens passent à proximité de l’esplanade des Fontaines  où se situe le village de l’événement. Cela permet notamment aux accompagnateurs de profiter du passage des coureurs, et aux participants de bénéficier du soutien du public ».

Direction ensuite les voies sur berge, que les coureurs suivent sur une portion bitumée jusque peu avant le 23ème kilomètre. Au niveau d’un rond point, ils continuent alors de longer le Tarn, mais cette fois sur une voie en « terre damée » pendant quelques centaines de mètres. Un nouveau passage en terre damée attend ensuite le peloton à partir du 25ème km sur les bords du Tescou. « On emprunte juste la partie plane des berges, donc pas de difficulté ».

Entre les 26ème et 27ème kilomètres, le franchissement du Tarn implique une légère montée (puis descente) lorsque les participants empruntent le Pont Neuf. Le tracé suit une nouvelle fois le cours de la rivière, par le Quai Adolphe Poult, très large, l’une des grandes voies d’accès à la ville de Montauban.

Après avoir fait demi-tour près de la zone commerciale Albasud (29ème km), les marathoniens rejoignent les berges du canal (également en terre damée), par des petits chemins bitumés. A la clé : « quelques relances, mais plutôt minimes ».

« Le 33ème km fait entrer le peloton dans le quartier Pouty, plat, résidentiel ». Après un passage sous la voie ferrée (peu après le 36ème km), l’avenue de Casseras mènera les coureurs jusqu’au Pont de l’Avenir afin de passer de la ville basse à la ville haute. « Il y a là une montée d’environ 400 mètres, mais très progressive, et avec un revêtement de très bonne qualité ».

Arrivés dans la ville haute, il restera aux héros du jour environ 3.5 km. Et dès le 40ème km, ils emprunteront le circuit d’arrivée qu’ils ont pu découvrir lors de leur premier passage. Mais cette fois ci, la délivrance est toute proche…

Les informations pratiques sont sur la fiche du marathon de Montauban dans notre calendrier des course

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