Depuis ce matin, dimanche 24 août 2013, les derniers concurrents sont arrivés. Au total sur 2200 coureurs inscrits, 1362 ont franchi la ligne d’arrivée au coeur du village de Vielle-Aure. Un village entièrement mobilisé pour l’événement avec plus de 400 bénévoles venus de toute la région.
Après la remise des prix et un buffet entièrement gratuit, l’équipe organisatrice est encore à l’oeuvre. Il faut ranger, récupérer les balises, tout le matériel. Ce n’est pas encore le moment de relâcher la pression même si les visages sont marqués par la fatigue.
Simon Accarier, membre de l’association Majuschule créée pour l’association est l’une des six têtes qui gèrent la compétition. Il tire un premier bilan à chaud.
Simon, que pensez vous de cette 6e édition ?
Je suis content car l’ensemble des coureurs semblent satisfaits. Nous avons eu 2200 inscrits (contre 1900 en 2012) le tout distribué dans un temps record. Pour le 80km ce fut en 1h15 avec une explosion du serveur. Pour le 160 km ce fut un peu plus long, il a fallu trois jours ! En fait, nous ne voulions pas dépasser 2000 coureurs mais avec l’explosion du serveur nous avons été contraints de gérer et d’ouvrir un peu plus. Sinon, je crois que sur ces trois jours, tout s’est bien déroulé.
Votre succès et l’engouement des coureurs ne vous poussent pas à envisager d’accepter plus de coureurs ?
Non. 2000 est un bon chiffre. C’est assez important pour que cela soit festif et pas trop pour pouvoir assurer la sécurité de chacun et faire en sorte qu’il n’y ait pas trop de monde en montagne. Nous ne voulons pas d’embouteillages sur les sentiers !
En parlant de sécurité, avez-vous eu des incidents ?
En dehors des petites blessures classiques nous avons eu deux évacuations en hélicoptère avec une personne qui a reçu une pierre et est tombée dans le lac et une hypothermie. Ces deux personnes vont bien.
Quels sont les plus de cette année ?
Deux départs magnifiques avec une place pleine à craquer avec des coureurs heureux d’être là. C’était la première fois, c’était beau et émouvant. Et je n’oublie surtout pas les bénévoles car ils sont toujours là, enthousiastes et volontaires. 60% sont déjà venus lors d’au moins une des éditions précédentes, ils sont fidèles et cela fait plaisir. Sans eux, il n’y aurait pas de course et nous tenons vraiment à les remercier.
Et les moins ?
Une erreur, le sac à dos finisher. Nous avons voulu évoluer, chercher autre chose que le tee-shirt finisher, c’était une grosse erreur et je suis un peu triste car j’ai vu des coureurs déçus. Une déception en début de course ça s’oublie ; en fin d’événement, beaucoup moins et je trouve cela vraiment dommage. Nous allons revenir au tee-shirt.
La deuxième c’est le comportement des coureurs en course ! Un des participants est venu me voir avec des déchets qu’il a ramassés sur le parcours, cela fait peur. Je lui ai offert un dossard pour l’an prochain et il sera en fin de course afin, à nouveau, de tout ramasser mais cette fois il amènera tout sur le podium lors de la remise des prix et je demanderai aux coureurs de venir récupérer leurs déchets. Les concurrents viennent parce qu’ils veulent courir en nature dans de beaux décors et ils ne respectent pas, je trouve cela inadmissible ! Nous allons travailler sur le sujet pour faire passer le message.
Et pour l’an prochain, des modifications ?
Laissez nous conclure et faire le bilan, on verra ensuite. Chaque chose en son temps.
Quelques chiffres
- 160 km – 9766 m de D+ et D-
974 inscrits
849 partants
904 coureurs classés
- 80 km – 5036 m de D+ et D-
1197 inscrits
1027 partants
436 coureurs classés
- 240 km – 15000m de D+ et D- (non balisé, raid par équipe de 4)
47 partants
22 coureurs classés