Le risque d’avoir une allergie en mangeant un aliment, est fréquent surtout lorsqu’il existe des antécédents précédents ou familiaux. Quels sont les aliments à risque ?

oeuf et blé

Allergènes, Trophallergènes

Une allergie est un mécanisme de défense immédiate à type d’hypersensibilité. A la première ingestion, phase de sensibilisation, les anticorps (IgE) réagissent mais c’est au second contact que la réaction anaphylactique a lieu, parfois jusqu’à l’urgence vitale, avec des manifestations gastro-intestinales ou reflux oesophagiens ou encore atopiques tel qu’un urticaire, ou respiratoires (asthme), cardiovasculaires avec chute de la tension artérielle, une difficulté à déglutir, des gonflements (lèvres, luette), un œdème de Quincke.

Les Trophallergènes – aliments provocant des réactions allergiques – doivent alors être impérativement évités. Les plus courants sont les suivants : arachides et noix, avocat, blé, fruits exotiques (et banane, fraises, kiwis, pomme crue), lait de vache (protéines), moutarde, épices, œufs, soja, poisson dont surimi et crustacés, sans oublier les additifs. Très souvent, l’allergie se manifeste dans les premiers âges de la vie pour disparaître spontanément vers 5-6 ans (cas de l’arachide, oeuf et lait de vache).

Aliments cuits ou crus ?

Certains aliments présentent cependant une thermosensibilité. C’est-à-dire que la cuisson modifie la structure des protéines allergènes rendant l’aliment inoffensif. Ainsi, la pomme et le lait après cuisson n’exposent pas au même risque allergique. Autre exemple, celui des œufs qui peuvent être consommés dans les pâtes aux œufs ou bien dans les crêpes.

Que faire en cas d’allergie ?

Consultez un allergologue pour faire le point sur les Trophallergènes, par des Tests ciblés de Provocation Orale (TPO) avec dosage des IgE (immunoglobuline E : classe d’anticorps associés aux maladies atopiques comme l’asthme, la rhinite allergique ou la dermatique atopique), pour évaluer le seuil de tolérance et procéder, sous accompagnement médical, à une réintroduction progressive de l’aliment.

Anaphylaxie induite par l’effort

Chez les sportifs, l’anaphylaxie à l’effort est une forme d’allergie envers un aliment habituellement bien toléré, contre lequel le sportif est pourtant immunisé, et qui ne se manifeste qu’au cours de l’effort, avec les mêmes symptômes qu’une « allergie normale ». La chaleur, le froid et l’humidité, l’intensité de l’effort peuvent être des facteurs déclenchant ou favorisant la réaction allergène. Les aliments les plus souvent impliqués sont le blé, les œufs, les crustacés.

Mon conseil : bien les cibler après les premières manifestations, en parler à son médecin et les éviter au moins 24 h avant et après un effort.

Réagissez