Enthésopathie hautes des ischio-jambiers

Bonjour,
J’ai 16 ans et je fais du foot au niveau National, j’ai depuis 7 semaine maintenant, une Enthésopathie hautes des ischio-jambiers ; comme traitement je met de la glace, fais de l’éléctrostimulateur, des ultrasons, des étirements et des massages chez un kiné !
Ma douleur est suportable, je resens pratiquement rien voir rien quand je marche, et les étirements s’améliore bien ! Je voulais savoir si c’est bien de retourner faire du footing cour (25-30 minutes) sur du sol plat ??? Et combien de temps cela peut encore durée ??? Y’a-t-il d’autre chose à faire pour soigner ??? (onde de choc?? Infiltration??!!!)
MERCI de me répondre car j’en peux plus, je loupe trop de match contre des clubs professionnels et c’est énormément ragent !!!!

47 réponses à la question

  1. Bonjour,
    les ondes de chocs peuvent vous soulager, ainsi que du MTP (Massage Transverse Profond) fait par votre kiné. Après si vous avez la possibilité de faire un test isocinétique afin de voir ou vous en êtes musculairement serait très intéressant.
    La phase de réathlétisation est une phase très importante car elle se situe entre la rééducation et la reprise de la compétition. Donc à ce moment là, il est important d’avoir une bonne coordination entre l’avis du médecin, le travail du kiné et surtout la coordination préparateur physique et d’un entraineur pour pouvoir travailler spécifiquement.
    Penser aussi à faire un test d’effort afin de connaitre votre VMA (Vitesse Max Aérobie) pour pouvoir travailler de manière cohérente votre condition physique.
    Restant à votre disposition

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    • Bonjour Jean François,
      je vous remercie pour votre réponse sur mon message et d’accorder un peu de votre temps, cela est très intéressant.
      Comment et ou je pourrais faire un test isocinétique ??
      Pensez-vous que cela peut durée encore combien de temps ?
      Les ondes de chocs permettent de mieux cicatrisée le tendon, mais cela pourrait permettre de guérir ??
      Merci d’avance !!

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  2. * Le test isocinétique serait bien pour voir l’état de mon tendon ??

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    • bonjour je vous envoi un message car vous avait l air de connaître le domaine voilà j ai repris l année dernière le foot en club et j ai ressenti des douleurs au niveau de sous la fesse et du milieu de la cuisse au niveau des ischio jambiers qui se sont intensifiés durant la saison!je suis partis voir 2 ostéopathe rien n y fait la douleur est toujours présente durant l effort et après,pourriez vous m orienté qui allez voir en sachant que durant mes recherche j ai vu que mes douleurs sont du à une antesopathie des ischio jambiers merci cordialement

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  3. L’enthésopathie de l’insertion haute des ischio-jambiers est une blessure à présent bien connue des médecins et des kinésithérapeutes du sport qui suivent l’athlétisme et les sports collectifs comme le football ou bien le rugby.

    Il s’agit d’une tendinopathie d’insertion qui est bien souvent difficile et longue à soigner. Votre traitement actuel me parait bien adapté et il me semble que vous pouvez commencer à reprendre un entraînement de « réathlétisation », en alternant pour commencer marche rapide et course lente sur terrains plats. Ceci sous la surveillance du kinésithérapeute qui vous suit.

    Les infiltrations ne sont pas recommandées dans cette zone car la cortisone peut être responsable d’une rupture du tendon commun des ischio-jambiers ce qui entraînerait la fin de votre carrière de footballeur. Pour les ondes de choc, il existe beaucoup moins de risques et vous pouvez tester leur efficacité sur deux ou trois séances. Cependant permettez-moi de vous écrire que j’ai un doute sur le diagnostic posé chez vous en regard de votre jeune âge. En effet à 16 ans, les douleurs d’insertion tendineuse sont beaucoup plus souvent des lésions en relation avec de véritables petits arrachements osseux que nous appelons « pathologies ostéochondrales de croissance ».

    Ce type de lésion est visible sur les radiographies, le scanner ou bien l’imagerie en résonance magnétique (IRM). Le traitement est la prise en charge par des soins de kinésithérapie comme vous le faites déjà très bien et le repos sportif pendant 3 à 6 mois.

    Patience donc ! Et surtout pas de traitements agressifs car votre carrière ne fait que commencer…

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  4. Bonjour,

    je me permet de rebondir sur ces messages car moi aussi on m’a diagnostiqué une Enthésopathie hautes des ischio-jambiers mais j’aurais aimé savoir ce qui a pu le provoquer car contrairement à la majorité des personnes souffrant de ce problem, je ne fais pas de foot ou d’atlétisme, je me suis fait ça en faisant de la danse classique…et oui. Ma question est la suivante: est-ce qu’un excès d’étirements ou des étirement trop ‘violents’ peuvent etre la cause?
    en plus je ne sais pas comment m’en débarasser car si après une dizaine de seances d’ondes de chocs cela est passé, dès que j’ai repris (doucement) le sport 2 mois après, rebelote et retour à la case départ!

    merci de votre avis

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    • Bonjour,

      Merci pour votre question qui me permet d’aborder un problème mal connu chez les sportifs et les danseurs : les lésions de l’insertion haute des ischio-jambiers.

      Les muscles situés derrière la cuisse, les ischio-jambiers, ont une insertion haute qui se situe sur le bassin au niveau de l’ischion. Comme pour tous les autres tendons, les pathologies de l’insertion, c’est-à-dire de la jonction entre le tendon et l’os, peuvent survenir et dans ce cas on parle d’enthésopathie. Le diagnostic d’enthésopathie se fait plutôt à l’IRM qu’à l’échographie car cette dernière n’est pas toujours digne de confiance au niveau de cette insertion parfois très profonde.

      Effectivement, comme vous le suspectez, les étirements trop longs ou bien trop violents, à l’occasion d’un grand écart facial par exemple, peuvent être à l’origine de lésions hautes des ischio-jambiers. Les danseuses sont aussi atteintes de cette pathologie lors des postures d’étirements en équilibre fessier et en flexion de hanche, genoux tendus.
      Attention au diagnostic d’enthésopathie qui doit rester un diagnostic d’élimination.

      En effet l’insertion haute des ischio-jambiers est complexe puisqu’en fait trois tendons différents s’insèrent au même niveau sur l’ischion : le biceps fémoral et le semi-tendineux qui forment un tendon conjoint et le semi-membraneux. L’évolution des techniques de diagnostic nous ont permis de comprendre que ce que nous croyions être des enthésopathies d’insertion étaient en fait des ruptures partielles d’un des trois tendons, le plus souvent du tendon conjoint mais aussi dans un tiers des cas du tendon du semi-membraneux.

      Je me permets de jouer au scientifique dans ce domaine car le fait que vos douleurs soient réapparues dès la reprise après deux mois de repos me fait penser qu’il existe peut-être chez vous une rupture partielle. Dans ce cas, toute activité sportive mettant en jeu les muscles ischio-jambiers doit être évitée absolument pendant 3 à 6 mois…

      Mon conseil est donc de revoir le médecin qui vous a prescrit l’échographie ou bien l’IRM initiale et de refaire une nouvelle exploration radiologique à la recherche, non pas d’enthésopathie, mais d’une lésion tendineuse partielle.
      En attendant, surtout ne forcez pas et ne mettez pas en tension ces ischio-jambiers !!!

      Donnez-nous de vos nouvelles…

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      • Bonjour,
        Je suis danseuse également et souffre depuis 10ans de douleurs à l’insertion des ischios, j’en ai vu des médecins du sport, fait des échos, des IRM et rien de flagrant a priori une tendinite tout au plus .
        Et pareil, malgré le repos rien ne s’améliorait ce fut très frustrant de ne pas savoir de continuer avec cette souffrance qui m’a diminuée physiquement et psychologiquement…
        Jusqu’au jour (septembre 2022) où je suis allée voir un rhumatologue réputé conseillé par un ami et là…diagnostic sans appel désinsertion partielle du semi-membraneux avec calcification (ce qui expliquait que je ne pouvais plus faire un battement) seule solution l’opération…
        J’ai 38ans ça fait longtemps que je danse et clairement je ne suis pas danseuse à l’opéra de Paris ça ne vaut pas le coup, mais ça y est ma décision est prise j’arrête la danse je suis triste biensur mais mon corps est trop abîmé suite à cette blessure (compensations qui entraînent des problèmes ailleurs)
        Bref, tout ça pour dire que nous connaissons notre corps et ses limites et je n’ai pas été entendue au moment où j’aurais pu être soignée autrement qu’en opérant.
        J’espère que mon témoignage ne t’auras pas déprimée mais continue les investigations car après c’est compliqué !

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        • Bonjour,
          Concernant les difficultés à prendre en charge une lésion à l’insertion des ischio-jambiers sur le bassin, votre témoignage est magnifiquement et malheureusement authentique.
          Oui, les danseurs savent décrire l’origine de leurs douleurs et parfaitement les localiser à l’exercice.
          Oui, les lésions situées à l’insertion des ischio-jambiers sont très difficiles à prendre en charge et à traiter. C’est une région difficile à explorer et l’imagerie (échographie, IRM, scanner), même réalisée par des experts, ne donne que rarement un diagnostic précis. Il est très probable que les difficultés de la prise en charge thérapeutique vienne plutôt d’une atteinte neurologique des rameaux nerveux issus du nerf sciatique que de la lésion tendineuse elle-même. Et comme vous le décrivez très bien, après parfois des années de traitements médicaux inefficaces, la seule solution reste la chirurgie. Une chirurgie difficile qui ne donne pas toujours des bons résultats. Les praticiens spécialisés qui travaillent ensemble pour prendre en charge les sportifs (sprinteurs, footballeurs, rugbymen) et les danseurs victimes de cette pathologie progressent dans l’analyse, la compréhension et les thérapeutiques pour prévenir et soulager les lésions. Malheureusement, la reprise de la danse, ou du même sport au même niveau, est rarement possible.
          Donnez-nous de vos nouvelles.
          Cordialement
          Dr J.Pruvost

      • Bonjour,
        Ma fille de 16 ans est danseuse en formation pro elle danse 25h par semaine.
        Suite à un grand écart elle a senti une douleur il y a 7 semaines. Puis douleurs à l’effort et à l’étirement par la suite.
        Médecin et Kiné ont pensé à une élongation donc glace, exercices Kiné et moins d’étirement…
        Mais elle a toujours mal donc on vient de faire une Echo plus IRM compte rendu= œdème contusif de la portion distale de l’os ischiatique gauche sans solution de continuité. Elle n’a pourtant pas eu de choc.
        Elle a un
        Peu moins mal et à très peur d’être obligée d’arrêter de danser.
        Qu’en pensez vous?
        En combien de temps son os peut il guérir et comment?
        Nous n’avons rdv chez un médecin du sport que dans 15 jours… Doit elle continuer à danser doucement ou soit elle tout arrêter.
        Son os peut il casser facilement?
        Je suis inquiète!
        Merci bcp pour vos éclaircissements.
        Sophie

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        • Bonjour,
          Pour vous aider sans risquer de se tromper, il faudrait pouvoir analyser les images de l’IRM.
          Mais votre description très précise des douleurs de votre fille me permet d’envisager une atteinte osseuse au niveau de l’ischion sans rupture du tendon des ischios-jambiers. Cette lésion est connue chez les femmes sportives, notamment chez les danseuses et les marathoniennes. Il s’agit d’un équivalent d’une fracture de fatigue. La pratique sportive est possible « a minima » et ne doit surtout pas déclencher les douleurs.
          Il est possible que le médecin du sport que vous allez consulter vous propose d’envisager une imagerie complémentaire (scanner ou scintigraphie) pour mieux cerner l’importance des lésions osseuses. En effet, pour les atteintes du bassin, il est toujours difficile de certifier un diagnostic précis sans faire un bilan très complet sur le plan de la radiologie et de l’imagerie.
          Ce type de lésion osseuse cicatrise bien sans séquelles mais il faut toujours envisager un arrêt du sport intensif pendant trois mois.
          Donnez-nous des nouvelles.
          Bien à vous.
          Dr Jacques Pruvost

  5. Bonjour. Il y a à peu près un an, au mois de janvier, à la suite d’un match, j’ai ressenti une douleur pendant 3/4 jours en haut de la cuisse. A la fin de la semaine, ça allait mieux, mis à part en position assise prolongée (>15 minutes) ou je ressentais une petite douleur, mais qui ne m’a pas empêché de m’entraîner en salle, plusieurs fois de suite. A ce moment là je ne jouais pas car la trêve hivernale a été prolongée à cause des conditions climatiques. Début février, match de reprise. J’ai ressenti une petite douleur, mais rien de méchant. Par contre, après que le muscle a été bien refroidi, presque impossible de me relever de la voiture, et pareil pendant plus d’une semaine à la maison, où passer de la position assise à la position debout était un calvaire. Mon médecin (soi-disant du sport) a conclu à une déchirure et m’a recommandé d’arrêter 3 semaine et de voir ensuite. Après 3 semaines, reprise de la course, avec une légère douleur, mais supportable. J’ai donc repris le foot et ce jusqu’à la fin de la saison où le dernier match a vraiment été douloureux. Depuis impossible de faire un match sans que mon ischio-jambier ne se bloque et me fasse affreusement mal. J’ai donc passé échographie et IRM qui ne donnent rien ni l’un ni l’autre, sauf une conclusion de probable enthésopathie. J’ai donc commencé la kiné en août pendant plus de 3 mois à raison de deux séances par semaines, avec exercice physique, étirements, MTP, ultrasons et ionisations. J’ai réessayé de courir, j’avais une légère gêne, mais rien de terrible. J’ai réessayé de jouer, au bout de 5 minutes, l’ischio était encore bloqué et douloureux. Depuis j’ai fait des travaux dans un appartement et je n’ai pas eu le temps de retourner chez le kiné, ni de faire le moindre sport, et la douleur est toujours là en position assise.
    Je recommence la kiné cette semaine, avec cette fois ci un traitement par ondes de choc.

    Pensez vous tout d’abord que ce soit le bon diagnostic et que que me conseilleriez vous, comme « traitement » en plus ou en remplacement de ce que je vais faire?
    D’avance merci.

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  6. Salut Loïc, tout d’abord ce qu’il faudrait que tu fasses, c’est que tu aille voir un VRAI médecin du sport pour que tu es un bon diagnostic et ensuite aller chez UN KINE DU SPORT et non pas un kiné classique et fais au moins 4 séances de kiné par semaine (suivant ton emploi du temps) !! Ensuite en dehors de tes séances de kiné, chez toi, met beaucoup de froid sur la partie douloureuse et bois beaucoup, met tes jambes en l’air contre un mur par exemple pour faire drainer et circuler le sang cela te soulagera !
    Pour moi j’avais fais une échographie et les médecin avaient diagnostiqués une enthésopathie des ischio ! Je pense que c’est ce que tu as ! Et le jour où tu sera sur une phase de reprise, il faut y aller très tranquille, la phase de reprise est super important d’où le suivi de bonne personne ! Moi avant de pouvoir rejouer en match j’ai mis 3 semaines de réathlétisation ! Si tu as d’autres questions n’hésite pas à m’envoyer un mail (guillaume.vial@live.fr) je réponderai !
    Bon courage

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  7. Merci beaucoup. Première séance de kiné dans un centre de rééducation hier, j’ai sacrément douillé, mais si ça peut être efficace, il va falloir serrer les dents.

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  8. Bonjour le 28 février grosse chute pdt la danse grand écart faccial j’ai senti un déchirement une douleur j’ai continué malgré cela encore huit heures à danser et lendemain impossible de poser une impression que ma jambe ne me soutenenais plus lirm à révèle une desintertion totale et rupture des ischio jambiers le nerf sciatique les tendons enfin j’ai fait la totale moi qui suit très sportive je voulais savoir le meilleur traitement pour récupérer le mieux et le plus vite possible actuellement en atele béquilles avec interdiction de poser le pied donc quasi alitée car la position assise est très douloureuse je ne suis soulagée que par la morphine et combien de temps cela vas durer est ce qu’il peut y avoir des séquelles ?serais je aussi performante après cette blessure ? Merci pour vos réponses

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    • Avez vous trouvé votre solution? J’ai eu le même problème et j’ai été opérée à la clinique du sport de Paris par Mr Nicolas LEFEVRE spécialiste en la matière.
      Marie Claire

      Répondre
    • Bonjour,
      J’ai eu une rupture totale des ischios jambiers en 2011 suite à un accident en musculation. J’étais marathonienne. J’ai ressenti une très vive douleur dans la cuisse et il m’était impossible de rester assise longtemps. Après de multiples examens médicaux, une irm a conclu à une rupture totale des ischios. Le premier réflexe du médecin du sport a été de me faire travailler sur des machines isocinetique en excentrique lent et faible. Ma charpente musculaire avait empêché les tendons de descendre bas. Il espérait ainsi m’éviter l’opération mais rien n’y faisait. Après deux longs mois sans résultat, j’ai poussé la porte du docteur lefevre à Paris qui m’a opérée.
      Il a été très clair avec moi: j’avais traîné trop longtemps. Mes tendons s’étaient accrochés au nerf sciatique et j’aurais malheureusement des séquelles. Ce fut le cas.
      J’ai repris le sport, plutôt bien d’ailleurs mais je n’ai jamais retrouvé totalement ma mobilité. J’ai compensé avec ma jambe droite depuis six ans et là, je viens d’apprendre que j’avais une fissure dans le tendon.
      Un conseil: ne laisse pas traîner. Va voir monsieur lefevre qui est LE spécialiste des ischios. Il te dira quoi faire.
      Bon courage

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      • Je viens de me rendre compte que le post était ancien… J’espère que ça s’est bien arrangé depuis

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  9. Bonjour, je suis coach sportif , je donne pas mal de cours et j ai mal à l’insertion de l’ischions jambier sachant que j ai fait une tendinite du moyen fessier j’aurai voulu savoir c’est le début d’une autre tendinite ??

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    • Bonjour

      IL est possible que ce soit effectivement une autre tendinite ou tendinopathie. Si c’est le cas il faut rechercher un facteur favorisant : mauvaise technique, mauvaise conditions de pratique, pas d’étirement, etc… tout élément qui peut générer une souffrance tendineuse.

      Personnellement je me méfierai d’une pathologie lombaire, disque et/ou articulation postérieure qui pourrait générer une douleur de la fesse ou de la cuisse.

      Une tendinite reconnait des caractéristiques assez spécifiques : apparition pour un geste ou une position déterminée, reproduction dans le temps, disparition au bout de quelques jours etc…
      Désolé, mais sans autre renseignement il m’est difficile de vous répondre plus précisément.

      Cordialement

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  10. Bonjour, depuis fevrier j ai une double enthesopathie des ischios jambiers et une enthesopathie de l’aponevrosite plantaire. Je fais du kine 12 seances d’ondes de chocs , massages. La douleur ne passe pas voire augmente. Avez vous une idée ?

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    • Bonjour

      Votre question est un peu trop courte pour que je puisse vous aider précisément. J’imagine pourtant que l’enthésopathie des ischio-jambiers se situe à l’insertion haute des deux tendons, au niveau du bassin, sur l’ischion. Dans ce cas, une enthésopathie bilatérale n’est pas banale. Le fait que cette tendinopathie soit associée à une aponévrosite plantaire est plutôt en faveur d’une raideur de l’ensemble des « chaines musculaires postérieures », c’est-à-dire des muscles lombaires, des ischio-jambiers et du complexe suro-achilléo-plantaire.

      Ces termes un peu compliqués sont utilisés par les médecins et les kinésithérapeutes du sport pour faire comprendre au sportif que les exercices de souplesse sont essentiels et qu’ils doivent être pratiqués régulièrement et sérieusement pour améliorer les symptômes douloureux. Dans votre cas, les exercices à type de posture et d’étirements passifs prolongés réalisés dans le cadre de la méthode Mézières seraient parfaitement indiqués. Posez la question à votre kinésithérapeute, s’il ne sait pas appliquer cette méthode, il vous orientera vers un confrère ou une consœur qui connait bien cette technique.

      Je reviens sur le fait que vous souffriez de plusieurs enthésopathies. Il serait sans doute profitable que vous en parliez à votre médecin traitant ou à votre médecin du sport. Il est possible en effet qu’il existe une cause générale à ces différentes tendinopathies. Les analyses biologiques seraient très intéressantes pour retrouver ou éliminer une maladie rhumatismale inflammatoire à l’origine de vos douleurs mécaniques.

      Tenez-nous au courant.
      Cordialement

      Répondre
      • Docteur Pruvost,

        je me rapproche de vous car fin août 2015, à la suite d’une séance d’aquagym, j’ai senti une grosse douleur au niveau de la fesse, cette douleur irradiant dans la cuisse. j’ai été traitée pour une sciatique sans amélioration. le 6/11/2015, j’ai passé une échographie qui a révélé un épaississement du tendon commun des ischio jambiers en regard de l’insertion ischiatique, il existe un infiltrat liquidien péri tendineux, lésion partielle tendineuse de type fissuration . Inutile de vous dire à quel point la douleur est insupportable. J’habite dans le sud de la France, j’enchaîne les chirurgiens orthopédistes, les rhumatologues et personne ne me dit ce que je devrais faire, on me dit que ce sera long mais que la douleur passera. Mais en ce qui me concerne, la douleur empire. je désirerais avoir votre avis. Merci, Virginie.

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        • Bonjour Virginie,

          Vous parlez de sciatique puis de fissure du tendon commun des ischio-jambiers. Cette dernière pathologie est connue chez les sportifs qui pratiquent le sprint et chez les danseurs. La douleur initiale est brutale et très importante mais elle s’améliore très nettement en quelques semaines. Le fait que vous ayez encore très mal deux mois après l’accident initial peut faire penser qu’il existe chez vous, en plus de la lésion tendineuse, une atteinte neurologique de type sciatique.

          Avez-vous fait un scanner ou bien une IRM du rachis lombaire ? Il me parait important d’éliminer totalement une compression de votre nerf sciatique par une protrusion ou une hernie discale.

          Si vos douleurs sont bien en relation avec une tendinopathie d’insertion et une fissuration tendineuse, il est possible de coupler un traitement de rééducation avec des injections de Plasma Riche en Plaquette (PRP) directement dans la fissure. Ce mode de traitement est organisé par les médecins du sport et les radiologues qui travaillent dans les centres de médecine sportive spécialisés. Je vous propose donc de consulter dans une clinique du sport ou bien dans un service hospitalier de médecine du sport.
          Tenez-nous au courant.

          Cordialement
          Dr Jacques Pruvost
          Marseille

  11. Cher Docteur Pruvost,

    Fin Juin dernier, j’ai joué un match de foot dans ce qui me semblait être un état de forme excellent. Cependant, en me réveillant le lendemain matin, j’ai senti une vive douleur à l’arrière de la cuisse gauche qui rendait la marche douloureuse. Rétrospectivement, je me suis rappelé que j’avais senti un léger point à cet endroit là (très haut à l’arrière de la cuisse gauche, à l’insertion du muscle) la semaine précédente mais n’y avais pas porté attention.

    Le soir même, je suis allé à l’entraînement de foot malgré la douleur, et ait pu jouer malgré une légère douleur, ayant plutôt tendance à disparaître à l’effort. Le lendemain matin et même le soir même, rebelote. Ce n’était sans doute pas très raisonnable mais il était compliqué d’annuler.

    1 mois après, je ressentais toujours une douleur. Pas une douleur violente (ça ne l’a jamais été), mais toujours un point un peu douloureux. Je suis donc allé passé une échographie dans la foulée, qui n’a rien révélé. A moment de l’échographie, la douleur avait quasiment disparu, on aurait pu parler de gêne. Le médecin m’a dit qu’il s’agissait sans doute d’une déchirure qyui avait cicatrisé depuis et que je pouvais reprendre progressivement le sport.

    Après une semaine passée à faire du vélo d’apartement et de la natation, j’ai repris le foot.
    J’ai senti une pointe dans la cuisse assez rapidement en jouant et la douleur est revenue après l’entrainement.

    La douleur n’étant pas très vive, j’ai joué un peu au tennis pendant le mois d’Août car je voulais profiter de mes vacances, n’en ayant que 2 semaines par an…
    La douleur ne m’empêche pas de jouer, mais elle est bien présente.
    Cela fait désormais 2 mois et demi que j’ai arrêté de faire tout exercice et la douleur est encore là, j’ai l’impression que rien ne change. Sachant que je paye les échographies au prix fort (je vis en Chine et les problèmes musculaires ne sont pas compris dans mon assurance), je suis réticent à l’idée de repasser une écho puisque ça n’a rien donné la première fois.

    J’ai appris l’existence de ce problème d’enthésopathie qui correspondrait parfaitement à l’endroit douloureux. La durée d’invalidité semble bien concorder également.
    Je souhaiterais vous poser les questions suivantes:
    – Pensez-vous que le diagnostic d’une enthésopathie ait du sens avec les éléments que je vous ai fourni?
    – si tel est le cas et sachant que les consultations au kiné et autres soins pratiqués par un tiers me coûtent cher, que me recommandez-vous pour guérir au plus vite? Les étirements sont-ils bénéfiques ou à proscrire jusqu’à la phase de réathlétisation?

    Merci infiniment de votre aide qui m’est très précieuse de l’autre bout du monde!
    Cordialement

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    • Bonjour et merci pour votre confiance du bout du monde.

      Je suis très heureux de pouvoir vous rendre service. La description de votre pathologie et la survenue de votre douleur évoque en effet une lésion de l’insertion haute du tendon commun des ischio-jambiers. Le fait que l’échographie soit négative n’est pas forcément en faveur du diagnostic d’enthésopathie. Il serait intéressant d’envisager une IRM chez un radiologue qui connait bien les sportifs et les pathologies du tendon des ischio-jambiers car les fissures traumatiques de ce triple tendon sont mieux visibles avec cette imagerie.

      Je comprends très bien que vous n’ayez pas envie d’engager de nouveaux frais et nous allons essayer de vous orienter sur le plan thérapeutique sans passer par d’autres explorations radiologiques. Quelle que soit l’origine de la lésion tendineuse (pathologie d’insertion ou pathologie du corps du tendon), votre accident initial date de plus de trois mois et nous pouvons donc accélérer la mise en place de méthodes thérapeutiques.
      Les étirements des chaines musculaires postérieures font partie du traitement de toutes les pathologies tendineuses d’insertion. Ils sont incontournables et essentiels mais difficiles à réaliser sans être guidé au départ par un kinésithérapeute du sport, ce qui n’est sans doute pas évident en Chine.

      Aussi je vous propose d’aller sur internet et de télécharger l’article suivant : « Lésions musculaires des ischio-jambiers chez des sprinters et sauteurs suédois : étude comparative de deux protocoles de rééducation ». Les auteurs de cet excellent article se nomment Carl M Askling, Magnus Tengvar, Olga Tarassova et Alf Thorstensson. Vous pourrez retrouver une série de six images très explicites pour renforcer les ischio-jambiers dans le sens de l’allongement du muscle. Le renforcement musculaire dans le sens de l’allongement est beaucoup plus efficace sur la cicatrisation que le renforcement dans le sens du raccourcissement mais il est plus compliqué à mettre en place.
      Vous voir réaliser précautionneusement les différentes figures du « diver », du « glider » ou de « l’ extender » va sans doute beaucoup amuser votre entourage… !!!
      Laisser les sourire et se moquer, il s’agit d’une rééducation parfaitement adaptée à votre pathologie.

      Je ne vous conseille pas de jouer au football ou bien au tennis pendant encore six semaines mais vous pouvez nagez, faire du vélo d’appartement ou courir tranquillement sur des séances de 20 à 30 minutes en prenant le temps de réaliser ensuite pendant trente minutes les différents exercices décrits dans l’article suédois.
      Tenez nous au courant dans six semaines.

      Cordialement
      Dr J.Pruvost
      Marseille

      Répondre
      • Merci beaucoup Docteur Pruvost! Je viens de lire votre commentaire et m’en vais télécharger l’article de suite! 🙂

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  12. Bonjour

    Je suis tombé par hasard sur ce topic questions réponses sur les enthésopathies des muscles ischio jambiers qui est fort intéressant et qui me donne pas mal d’indications quant aux douleurs que j’ai aujourd’hui.
    Permettez moi donc de partager mon expérience.
    Il y a 18 mois j’ai ressenti une douleur au niveau des ischio jambiers, plutot en partie basse (10 cms au dessus du genou) et côté externe lors d’une sortie trail en montagne. J’ai pensé à une petite contracture, mais cette douleur bien qu’étant un peu génante ne m’empéchait pas de courir. J’ai donc continué en pensant que ça partirait seul. Cependant, avec le temps la douleur était toujours présente, et se manifestait de différente forme:
    – sorte de lancement en conduisant
    – douleur trés peu présente sur le plat et en descente, mais accentuée lors de côtes
    – douleur derriere le genou qui irradit jusqu’à la fesse pendant la séance avec comme une sensation de pincement ou de morsure au milieu des ischios
    – douleurs lorsque je m’étire
    L’arret de la CAP de 3 semaines n’a rien changé donc j’ai fini par consulter. Une sciatique a été éliminée par l’examen clinique, l’echographie n’a rien montré, l’IRM avait décelé une ancienne blessure (claquage) soit disant au garnd adducteur alors que je ny avais pas mal du tout.
    J’ai fini par regarder les commentaires des coureurs sur internet et j’ai l’impression que les douleurs que j’ai correspondent à une enthesopathie des muscles ischio jambiers.

    J’aurais aimé savoir si la description de mes douleurs peuvent s’inscrire dans cette pathologie et si oui quels traitements je dois faire.

    Merci de votre réponse

    Greg

    Répondre
  13. Bonjour je souffre depuis 10 ans suite à une déchirure musculaire à l’ischio jambier droit de douleurs. Dernièrement il a été mis en évidence un œdème osseux anthesopathie sur cette zone sur l ischion. J’ai tout essayé pour me soigner mêmes les odc mais rien n’y fait et je souffre énormément que dois faire ? N’y a t il pas d’opération de remineralisation ou greffe d’os pour cela ? Aidez moi merci

    Répondre
  14. Pouvez vous ? Après une luccassion et une rupture des Lca , opéré il y à 4 ans , je retrouve aujourd’hui avec une grosseur qui part du genou jusqu’à mi cuisse. Il y à maintenant 3 trois ans que cette déchirure et présente car non diagnostiquée par mon médecin traitant . Mais aujourd’hui j’ai des douleurs et faiblesses musculaires. J’ai rendez vous la semaine prochaine avec un médecin du sport. Est il trop tard pour agir. Pouvez vous m’aider?

    Répondre
  15. Bonsoir Dr Pruvost ,

    Je me permets de vous demander également conseil.
    Je fais de la course à pied depuis plus de 20 ans (environ 30 Km par semaine).

    Durant environ 4 mois, j’ai couru avec une douleur derrière la cuisse le long de la jambe. La douleur persistait près la course, comme une sorte de tension le long de l’arrière de la cuisse et disparaissait après une nuit de repos. Cela ne m’empêchait pas vraiment de courir.

    Mais à l’approche des courses de l’automne, les entrainements plus forts ont provoqués une douleur plus forte.
    J’ai du arrêter la course durant 3 semaines (je ne faisais que du vélo d’appartement) et j’ai eu une IRM qui a montré une enthésopathie haute des ischio-jambiers.
    J’ai repris très progressivement la course et refait des étirements que je ne faisais plus car j’avais l’impression qu’ils entretenaient la douleur.
    A la reprise de la course , je n’avais mal qu’au niveau de l’insertion sous la fesse mais dès que j’augmentais la distance de course, la douleur revenait le long de la cuisse.
    Durant 15 jours, j’ai refait des séances d’étirement assez poussées et finalement, la douleur est revenue plus forte.
    J’avais même mal en marchant et en faisant du vélo d’appartement.
    J’ai stoppé les étirements, mais je pense qu’ils m’ont « reclaqué » la blessure.

    J’ai donc à nouveau stoppé la course et les étirements depuis 15 jours et ça va mieux. Je peux refaire du vélo.

    Je ne vois pas la fin de ce problème et j’aimerais avoir votre avis sur les points suivant :
    – la mésothérapie pourrait-elle m’aider à me rétablir plus vite ?
    – Je fais des séance d’électrostimulation avec un Sport-Elec, est-ce bénéfique sachant que la séance ne me fait pas mal et ne réveille pas la douleur ?
    – Je simule le MTP avec une balle de tennis que je fais rouler sous la fesse au niveau de l’insertion qui me fait mal. Est-ce bénéfique ou puis-je me faire mal ?
    – Quand me conseillez-vous de reprendre la course ?
    – Quand me conseillez-vous de refaire des étirement ?
    – Avez-vous des conseils à me donner ?

    Je vous remercie par avance pour votre réponse.
    Bien Cordialement.
    Luda.

    Répondre
    • Bonjour Luda,

      Merci pour votre confiance et la description très précise de votre problème. Les douleurs de la fesse et de la face postérieure de la cuisse sont fréquentes chez les coureurs à pied. Ces douleurs posent toujours des problèmes diagnostiques et thérapeutiques.

      Chez vous, l’IRM a permis d’orienter le diagnostic vers une enthésopathie des ischio-jambiers à leur insertion sur l’ischion. Cette pathologie donne en effet les douleurs que vous décrivez et les étirements tendino-musculaires font partie des différents traitements qui doivent être mis en place. Mais, si ces étirements aggravent ou déclenchent les douleurs, mieux vaut les arrêter et passer à d’autres thérapeutiques.

      Dans un premier temps, je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui entreprendra des soins locaux de physiothérapie au niveau de l’insertion du tendon douloureux et du travail manuel de renforcement excentrique des ischio-jambiers. Vous pouvez continuer l’électrostimulation mais je vous propose d’éviter les MTP au niveau de la zone douloureuse. En effet, le nerf sciatique passe très près de l’insertion haute des ischio-jambiers et pourrait être irrité par des massages trop agressifs ou répétés. Si votre médecin vous a proposé de faire quelques séances de mésothérapie, il est intéressant de tester l’impact de ce traitement local sur les phénomènes douloureux.

      Chez un coureur à pied, les douleurs de la face postérieure de la cuisse peuvent être en relation avec d’autres pathologies qu’une enthésopathie des ischio-jambiers. Du fait des nombreux impacts engendrés par la course à pied, les ondes de choc transmises par le sol ont un effet très agressif sur les vertèbres et les disques lombaires. Aussi, au cas ou les traitements conseillés ne seraient pas efficaces, il serait intéressant d’examiner votre rachis lombaire et d’éliminer une pathologie du disque L5-S1 par un scanner ou bien une IRM. Une véritable sciatique d’origine discale est parfois associée à une enthésopathie des ischio-jambiers. Dans ce cas, les traitements s’orientent toujours vers un renforcement des muscles lombaires et abdominaux, parfois vers une infiltration épidurale de corticoïdes.

      Tenez nous au courant.
      Cordialement,
      Dr Jacques Pruvost
      Marseille

      Répondre
  16. Bonjour,

    Est-ce que certains d’entre vous ont réussi à guérir une enthésopathie haute des ischio-jambiers ?
    Si vous avez des conseils, je suis très intéressée car je n’arrive pas à en venir à bout pour pouvoir enfin me remettre à la course.

    Merci pour votre aide.
    Luda..

    Répondre
    • Bonjour Dr Pruvost, et bonjour Luda,

      Je souffre également d’une enthésopathie haute des ischio-jambiers remontant à Juillet 2016 et diagnostiquée par un examen IRM en Novembre 2016. L’image montre un épaississement du tendon et une probable petite bursite associée. La douleur était forte en position assise prolongée, et dans les phases de flexion importante sous charge : course en montée, squat…
      La blessure initiale semble remonter à une séance de renforcement musculaire trop intense et pas assez progressive qui a déclenché comme une sensation de « claquage » dans l’ischio, mais sans suite douloureuse. La blessure est donc passée relativement inaperçue au cours des premières semaines.

      Voici mon protocole : après une période de repos de 3 semaines, reprise des activités ne déclenchant pas la douleur. Dans mon cas, marche légère puis soutenue, vélo, stand-up paddle…
      En parallèle kiné 2 fois par semaine: d’abord MTP associées à de l’électrostimulation, puis au bout d’un mois MTP + ultrasons. Attention MTP pas systématiques à chaque séance, suffisamment espacés pour permettre une bonne récup. La finesse et la sensibilité du kiné sont un atout majeur dans la conduite de la rééducation…
      Arrêt impératif de tous les exercices qui réveillent la douleur.
      Attention, une des fonctions principales de l’ischio est de retenir le haut du corps et de l’empêcher de basculer vers l’avant. Les réceptions en flexion sont à proscrire. C’est pour cette raison que la course est difficilement compatible avec cette pathologie. L’exemple type du pire exercice étant peut-être la course avec saut de haies?

      Autre erreur les étirements. Ils sont habituellement très utiles pour guérir les tendinopathies. Or dans le cas de celle de l’insertion haute de l’ischio, il y a un risque important d’aggraver la douleur. En effet, lors de la flexion du buste vers la cuisse, le tendon vient s’appuyer sur l’ischion. Au lieu d’être étiré, il se trouve alors comprimé, avec effet inverse de celui recherché. On sent la douleur, mais comme on est habitué (surtout nous les sportifs) à ce que les étirements fassent un peu mal, on ne s’en rend pas forcément compte. Et on continue. Là encore il faut un peu de finesse pour sentir lorsque l’étirement est effectif tout au long du muscle (étirement profitable) ou si un point douloureux précis se localise au niveau de l’insertion (attention risque).
      La solution pour continuer à étirer les chaines postérieurs consiste à recourir aux étirements dans lesquels l’angle entre buste et cuisse ne descends pas en dessous de 90° (à ajuster en fonction de la souplesse de chacun). Exemple : pieds écartés, talons au sol, on se penche vers l’avant en appuyant les mains sur un mur. Pensez aussi à l’étirement des psoas. Alors certes on n’étire pas toute la chaîne, mais c’est mieux que rien et on évite d’endommager davantage le tendon lésé.

      Attention également à la position assise prolongée car on appuie directement sur l’ischion et sur le tendon lésé. Les conseils à suivre : varier les positions si on peut le faire, se lever souvent, éviter les assises dures.

      L’application de ce protocole m’a permis une très nette amélioration. Mais je n’ai pas repris le trail, ni certains autres sports et certains exercices de renforcement musculaires que je sais néfastes. Après chaque personne est un cas unique. Mais j’espère avoir pu apporter ma contribution au traitement de cette pathologie, qui sans être très grave, n’est vraiment pas facile à traiter.

      J’en profite pour remercier très sincèrement le Docteur PRUVOST dont les précédents posts m’ont bien aidé.

      Répondre
  17. Bonjour Docteur,
    J aimerai egalement votre avis sur une enthesopathie diagnostiquee apres un IRM en janvier.
    La douleur a commence en septembre 2016 derrière la cuisse mais j ai continue a courir et a faire du cardio jusque fin octobre. La douleur a empiré et j ai donc arretee la course et le cardio.
    Une echo faite dans la foulee n’ a rien revelee.
    Par contre j ai continue a prendre mon velo pour me rendre a mon travail env. 4 kms matin et soir.
    En janvier, ayant toujours cette douleur, j ai aussi arrete le velo et consulte un medecin du sport qui m a conseille une infiltration. Je l ai faite mais j ai toujours cette douleur voir pire quand je suis assise et legerement plus sur la fesse qu a l insertion.
    Je ne sais plus quoi faire ni penser. Pouvez vous me donner votre avis ?
    Je vous remercie par avance.

    Répondre
  18. Bonjour monsieur moi je viens vers vous car moi je m’en sors plus j’ai eu une douleur à l’ishio jambier gauche pendant deux ans ne sachant pas ce que c’était j’ai insister jusqu’au jour ou je pouvais plus courir donc j’ai fait un IRM et ils m’ont diagnostiqué une bursite ishiatique et la sa fait sept mois que je n’ai plus rien fait du tout j’ai eu 3 infiltrations j’ai repris ce matin avec un footing très léger 6 fois 5 min de course alterné avec 3 min de marche à chaque fois et bien sur la douleur est revenu moin forte mais me gênant bien en plus j’ai l’impression d’avoir le même style de douleur à l’autre jambe mais pas en courant juste en touchant je suis complètement perdu je sais plus quoi faire et vers qui me tourner car que des gens qui comprenne rien

    Répondre
  19. Bonjour,
    Je souffre depuis 2014 d’aponevrosite plantaire bilaterale et epines. J’ai ete meme ete operee sans resultat
    Depuis septembre 2016, je souffre aussi de calcification à l’insertion des ischio jambier, j’ai fais des ondes de chocs et MTP mais les douleurs sont toujours tres importantes.
    De plus, j’ai aussi un syndrome essuie glace, bursite et arthrose au genou.
    En mars dernier, j’ai subi une intervention (allongement des jumeaux) car apparement j’aurai une chaine trop courte.
    Que puis je faire pour calmer toutes ces douleurs qui persistent malgré tous les traitements ?
    Je precise Que je suis marathonnienne.
    Merci pour votre aide

    Répondre
  20. Bonjour
    Je m’appelle Fabien et je suis un peu perdu

    J’ai fait le marathon de paris l’an dernier et au cours des séances d’entrainement, je sentais une « gêne/résistance » au niveau de l’ischio jambe droite
    Je suis allé chez un kiné par prévention et malheureusement 1 semaine après, j’ai eu une douleur vive en séance de fractionné au même endroit
    Je me demande encore la relation entre la gêne et le claquage !

    J’ai continué à m’entrainer « doucement », arrêt des fractionné etc … et j’ai fait bcp de kiné, étirement, utilisation du rouleau d’auto massage etc … pour ne plus avoir de douleur vive et tenir jusqu’au marathon

    J’ai pu faire le marathon en 3h30 en courant sans trop soulever les jambes (pour limiter les tensions de l’ischio) … la douleur/gêne n’a pas été croissante mais toujours présente ! (exemple quand je monte une marche en courant ou quand j’accélère la cadence)

    Après le marathon (3 mois après de repos), la gêne est toujours présente…j’ai fait écho et il s’avère que j’avais un reste de lésion forte et profonde au niveau de l’insertion de l’ischio dans la fesses (bizarre car les douleurs ou gêne étaient un peu plus basse mais certainement une douleur diffuse)

    Le medecin m’a prescrit des infiltrations que j’ai fait puis 1 mois de repos casi

    J’ai repris la course pour la prépa marathon la , et la gêne est toujours la derrière la jambe sur l’ischio (pas une douleur mais toujours la même gêne qui s’accentue si j’accélère ou si je monte une marche en courant)

    Je me trouve perdu car l’entrainement marathon démarre et je ne sais pas comment gérer les 12 semaines d’entrainement et ne pas me blesser comme l’an dernier ! Sachant que les fractionnés sont nécessaires pour l’entrainement

    Est ce que vous auriez une idée de la cause de cette gêne même après infiltration ? Peut être que le medecin a oublié de vérifier qqch ?

    Dans quelle mesure mon entrainement peut être malin pour avoir les bénéfices des fractionnés , sorties longues etc … tout en limitant le risque ?

    Un grand merci d’avance

    Fabien

    Répondre
  21. Bonjour,
    L’année dernière au mois d’aout lors d’une formation intensive en yoga, je suis rentrée un soir en ayant très mal à l’ischio jambier gauche. je ne pouvais presque pas m’asseoir sur le fessier gauche. J’ai vu mon medecin de famille qui est medecin du sport, et il m’a dit que la douleur passerait avec le temps.
    Au cours de cette année, j’ai continué ma pratique quasi quotidienne, en ayant toujours mal, voir très mal, et en étant très limitée du coté gauche.
    Depuis deux jours j’ai de nouveau extrèmement mal, douleur très vive assise avec la sensation d’irradiation jusque dans la plante de pied; flexibité a gauche très limitée.
    Que dois-je faire?

    Répondre
  22. Bonjour j’ai fais une IRM et j’ai une enthésopathie des ischion-fessiers j’ai fais une multitude d’infiltration, PRP,
    rien a faire la douleur est toujours j’ai consulter un chirurgien et il va opérer nettoyer le tendon et libérer le nerf sur le cote par arthroscopie il ma dit 6 semaines d’arrêt puis je pourrais reprendre le sport j’espère pouvoir courir comme avant connaissez vous cette technique ?

    Répondre
    • Bonjour,

      Il est parfois très difficile de bien soigner une tendinopathie d’insertion des ischio-jambiers. Si les différents traitements médicaux que vous décrivez et une bonne rééducation n’ont rien donné au plan de de la cicatrisation, il est logique de passer à l’étape suivante, c’est à dire à la chirurgie. La technique d’abord par arthroscopie est sans doute la moins traumatisante et la mieux adaptée aux sportifs.

      Par curiosité professionnelle, à mon tour de vous poser des questions :
      quel est votre sport préféré ?
      quels sont les circonstances qui ont fait apparaitre cette enthésopathie ?
      quel est votre âge ?

      Cordialement

      Dr J.Pruvost

      Répondre
      • Mon sport préféré est la course à pied et le trail par contre les circonstances sont que j’ai certainement exagéré dans mon entraînement pourtant, j’étais suivi par un entraîneur.
        J’étais +ou- à 100 km semaines avec des pointes jusqu’à 140 150 km.
        D’ailleurs mon dernier fait d’armes était le marathon du mont-blanc en juin 2017.
        Mon âge est de 51 ans.
        Sinon l’opération est une réussite depuis je reprends la course à pied a raison de 70 km semaine, mais j’ai toujours peur, suite à cette blessure qu’elle revienne

        Répondre
  23. Bonjour,
    J’aurais besoin d’un conseil. Ma fille de 13 ans pratique la gym agrès à hauteur de 13h/semaine.
    Cela faisait plusieurs semaines qu’elle se plaignait d’une douleur sous la fesse. Nous avons récemment fait une écho qui a révélé une enthésopathie au niveau de l’insertion de l’ischio jambier.
    Cela fait près de 4 semaines qu’elle ne pratique plus et qu’elle fait des séances de kiné 2 à 3 fois par semaine sans véritable amélioration.
    La saison démarre et elle aimerait pouvoir reprendre le plus vite possible.
    Que pouvons nous faire pour accélérer la guérison ? Y a t il un risque à pratiquer malgré la douleur ? Quels conseils pourriez vous me donner ?
    Je vous remercie

    Répondre
  24. Bonjour,
    en faisant de l’escalade j’ai levé le pied gauche sur une prise assez haute, au moment de prendre appui dessus (en forçant sur mon quadriceps donc), j’ai senti un craquement et une douleur vive derrière la cuisse. J’ai tout de suite stoppé. Glace, repos. On m’a diagnostiqué une désinsertion haute complète du tendon du semi-membraneux (rétracté de 6cm). L’IRM montre aussi une enthésopathie du tendon conjoint de la cuisse gauche et plus étonnant une enthésopathie des tendons semi-membraneux et tendon conjoint de la cuisse droite (où je ne me suis « rien » fait). Je viens d’aller voir un chirugien-orthopédiste que m’a dit qu’il ne fallait pas opérer, que cet ischio (juste le semi-membraneux) ne sert pas à grand-chose (il y a 3 muscles a-t-il dit) et que lorsque l’on opère les ligaments croisés antérieurs (LCA) c’est justement ce tendon qu’on prend pour faire la greffe. Il prétend que le tendon peut se réinsérer seul au bout d’un an (visible sur une IRM dans un an).
    Je reste perplexe. Evidemment ne pas être opéré est appréciable mais je lis beaucoup de témoignages de personnes souffrant de problèmes (fourmillements, en position assise,…), notamment à cause du nerf sciatique.
    Qu’en pensez-vous ? Est-ce vrai que c’est ce tendon (en partie haute) est prélevé pour le traitement des LCA ? Que devient le muscle si le tendon haut est desinséré ? Ne « tombe »-t-il pas ?
    Par avance merci

    Répondre
  25. Bonjour,
    Je suis à la recherche de LA solution, concernant une douleur que j’ai au niveau de mon ischio-jambier droit.

    Je pratiquais la musculation 3 à 4x/semaine et la course à pied 5km 1x/semaine. Je travaille en grande distribution (donc debout tous les jours environ 10km/jour)

    En résumé :
    – La douleur est apparue l’été 2019 => peu de pratique du sport sur 2 ou 3 mois puis reprise brutale de la musculation

    Echo => désinsertion aponévrotique de la partie supérieure postérieure du muscle semi-tendineux
    IRM => enthésopathie proximale fissuraire du tendon conjoint droit

    – Octobre à janvier 2020 => le Kiné me préconise de faire des exercices de musculation (hip trust, soulevé de terre….) La douleur semble passer grâce au sport, je reprends la course à pied petit à petit. 5km (1 fois par semaine)

    La douleur reste très ponctuelle.

    – mars 2020 : le confinement ne me permet plus de pratiquer la musculation, je continue le sport à la maison (fitness sans poids) et je cours 5km par semaine (avec une douleur qui va et vient ponctuellement mais reste légère)

    – septembre 2020 : je fais 10km de course (la douleur est bien présente sur les derniers km =>le lendemain : la douleur est si intense que je marche en boitant pendant 2 ou 3 jours puis la douleur s’estompe mais reste présente et ponctuelle.

    – je reprends les séances de kiné, toujours de la musculation préconisée, je retourne à la salle de sport, la douleur passe ! (sans jamais avoir recours à des massages , ondes de chocs ou autres… seulement du sport)

    – le kiné me dit que je peux donc reprendre la course à pied : en fractionnée 30 min max et en douceur. Ce que je fais le 28/03/2020 (pas de douleur pendant la course)

    – le 29 mars 2021: impossible de marcher sans une douleur intense dans l’ischio =>1 semaine d’arrêt maladie car je ne peux plus marcher, la douleur est trop intense. Reprise du travail avec une béquille pour éviter de solliciter cette jambe. Même en étant assise la douleur se manifeste.

    – le 13 avril 2021 : nouvel IRM = Il n’y a plus RIEN de visible, je n’ai RIEN

    – le 13 avril 2021 : je vois un médecin du sport qui me conseille d’arrêter complètement le sport sollicitant les jambes et me préconise la physiothérapie.
    – depuis, je remarche normalement, la douleur se réveillant ponctuellement et je travaille avec un strap.

    – je vois un autre kiné actuellement (4 séances faites dont 2 ondes de choc + aiguille au niveau du muscle fessier le 11 juin ) =>pas de changement douleur toujours présente

    – 14/06/21, la douleur est de nouveau très intense et constante m’obligeant à rester assise au travail ou à limiter mes mouvements.

    – Je suis à présent en arrêt depuis le 30 juin 2021, car la douleur m’est insupportable. Je teste le repos totale à domicile, ne sortant qu’avec un strap si besoin. (la compression du strap me soulage mais n’enlève pas la douleur). Au bout de 100 m de marche à pied, la douleur est violente et m’oblige à m’arrêter.

    J’ai 32 ans, je suis sportive et très active. Sans « défauts mécanique » suite aux derniers IRM, personne à ce jour, ne trouve de solutions (médecin du sport, osthéo, acupuncture, kiné…)

    Que faire? Etirement ou non? sport ou non? lequel comment?
    Encore combien de temps à tenir?
    Pourriez-vous m’aider svp?

    Merci

    Répondre
    • Bonjour Caroline,
      Vous décrivez parfaitement le tableau de douleurs séquellaires suite à une lésion de l’insertion proximale des ischio-jambiers sur l’ischion. Malheureusement cette lésion est fréquente et peut donner des complications douloureuses pendant des mois.
      Le traitement de rééducation, même si il est bien réalisé, ne donne pas toujours de bons résultats. Je suis d’accord avec votre médecin du sport, au vu de l’importance de vos douleurs, mieux vaut arrêter la course à pied et la musculation pendant plusieurs semaines.
      Les étirements ne sont pas recommandés tant que l’origine exacte de votre douleur n’est pas précisée. Et cette question est à l’origine des difficultés de prendre en charge votre pathologie.
      Vous souffrez, il existe donc bien une raison pour expliquer vos douleurs même si l’IRM est normale.
      Diagnostic n° 1 : la cicatrisation n’est pas faite au niveau de la rupture tendineuse du semi-tendineux. Une nouvelle échographie devrait être envisagée car cet examen, lorsqu’il est réalisé par un expert, est parfois plus précis que l’IRM.
      Diagnostic n° 2 : la cicatrisation du tendon conjoint est complète mais la douleur est d’une autre origine. Suite au saignement du à la lésion partielle tendineuse, il existe une zone fibreuse cicatricielle qui accole le tendon conjoint des ischio-jambiers au nerf sciatique très proche.
      Cette mauvaise cicatrisation déclenche le syndrome douloureux que vous décrivez et qui est appelé « hamstring syndrome » par les anglo-saxons. Le traitement est parfois chirurgical.
      Vous êtes gênée depuis prés de deux ans, bien suivie et bien traitée par un médecin et un kinésithérapeute du sport mais les traitements médicaux ne sont pas efficaces et les différentes activités physiques persistent à déclencher les douleurs.
      Je pense qu’il est temps que vous consultiez pour avis un chirurgien orthopédiste spécialisé dans la hanche et le bassin des sportifs. Les chirurgiens orthopédistes qui connaissent votre pathologie sont peu nombreux mais votre médecin du sport saura sans doute vous orienter vers un praticien reconnu pour la prise en charge des problématiques des ischio-jambiers des sportifs.
      Tenez-nous au courant.
      Cordialement
      Dr J.Pruvost

      Répondre
  26. Bonjour ,
    J’ai 53 ans, j’ai été danseur professionnel et ma carrière a du être arrêtée à cause de grave problèmes de dos. Operation Hernie discale à l’age de 33 ans.

    Il y a 6 mois je me suis blessé à la partie haute de l’insertion des ischios jambiers en voulant reprendre des séances d’étirements régulières afin de retrouver un bon niveau souplesse perdu. La douleur était bien plus aiguë à ma jambe droite et légère à la jambe gauche.
    Je faisais aussi des séances de renforcements et de cardio type HIIT en parallèle, dans un objectif de remise en forme complète .

    Je pensais qu’en arrêtant les étirements trop intenses cela allait passer. Mais pas vraiment et même la position assise à mon bureau, en voiture ou au restaurant devenait insupportable.

    Je n’ai pas été voir un médecin spécialement pour ça, mais il y a 1 mois je décide d’en parler à mon kiné que je voyais pour terminer un traitement d’aponévrosite plantaire à mon pied gauche très handicapante.

    Je démarre avec lui une rééducation des ischios avec un programme spécifique et très évolutif . Un seul exercice par semaine, à faire chaque jour avec 4 séries de 15 répétitions.
    Cela fait maintenant 4 semaines, l’évolution est lente et mes douleurs encore présentes.

    Je décide d’en parler à mon rhumatologue que je devais voir pour des douleurs à mon genou droit, et il en profite pour me faire une échographie de l’ischio. Il me diagnostique une enthèse de l’ischio avec un épaississement tendineux et de multiples petites boules de calcification.

    Il me prescrit de faire des séances de stretching en douceur et des ondes de choc (couplées avec une prise d’anti-inflammatoire le jour des ondes de choc et le lendemain).

    Par contre il préconise dans mon cas, d’arrêter les exercices de renforcement, y compris le travail en excentrique.

    J’en parle à mon kiné, qui à ce jour ne semble pas très d’accord avec ce programme. Il pense que les ondes choc et le travail excentrique ont la même efficacité et que le travail excentrique permet plus de renforcer.

    J’avoue ne plus trop savoir qui je devrais écouter. Dois-je arrêter le renforcement ou continuer ? Dois-je privilégier les étirements doux et progressifs couplés avec ondes de choc ?

    J’aimerais beaucoup avoir votre avis ?

    En vous remerciant par avance .

    Frederic

    Répondre

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