Du chocolat oui, mais pas n’importe lequel !

On lui prête toutes les vertues et on adore en manger. Mais attention tous les chocolats ne se ressemblent pas. Florence Foucaut diététicienne de l’AFDN fait le point.

On le sait, le chocolat est un antidépresseur naturel. Il regorge d’antioxydants et rend même intelligent ! De fait, toutes les occasions sont bonnes pour en manger : Noël, Saint-Valentin, Pâques, mais aussi en dessert festif, en petit ballotin apporté chez les amis, en tablettes… Il a même son salon, devenu rendez-vous incontournable partout en France (en octobre à Paris) et dans le monde.

Mais attention, derrière ce qu’on appelle « chocolat » se cache une offre aux vertus diverses et variées.

La valeur du chocolat vient du Cacao

La désignation « chocolat » correspond à un mélange de sucre et d’au minimum 35 % de cacao. La pâte ou le beurre sont extraits de la fève de cacao fermentée, puis torréfiée et broyée. Plébisciter le chocolat pour ses bénéfices nutritionnels, c’est donc mettre en avant ses compositions les plus riches en cacao. En effet, plus un chocolat contient de cacao, plus ses valeurs nutritionnelles sont élevées en antioxydants (polyphénols), qui préviennent les maladies cardiovasculaires, et en minéraux (magnésium, potassium, cuivre, sélénium, zinc, fer), qui aident à combattre le stress, favorisent la digestion ou sont simplement essentiels à l’organisme.

Mais derrière le terme « chocolat » on retrouve une offre très large, et certains ne répondent pas forcément à la désignation réglementaire. Il est ici important de rappeler les différences entre chocolat et bonbons de chocolat sachant de plus que tous les chocolats n’ont pas les mêmes atouts.

Les trois types de chocolat

  • Le chocolat noir : selon la réglementation européenne, il doit donc contenir au moins 35 % de pâte de cacao et beurre de cacao. De fait, plus un chocolat noir est riche en cacao, plus il aura de bénéfices nutritionnels.
  • Le chocolat au lait : il doit contenir au moins 25 % de pâte de cacao et beurre de cacao ainsi que du lait, généralement sous forme de poudre. Il est donc moins riche en cacao et plus riche en matière grasse (apportée par le lait). Il faut donc le consommer avec parcimonie, même s’il est nutritionnellement intéressant.
Quelques règles de consommation 

  • choisir un chocolat noir riche en cacao (au moins 70 %)
  • opter pour un chocolat au sucre de canne car il sera plus riche en minéraux
  • avoir une consommation modérée, c’est-à-dire 20 gr maximum (2 carrés) par jour : le chocolat reste un aliment calorique (500 calories environ pour 100 gr)
  • Tester un autre type de chocolat moins connu : le chocolat cru. Non torréfié, il apporte un goût, une texture, une expérience différente sans rien perdre des bénéfices nutritionnels du chocolat traditionnel, bien au contraire !
  • Si vous n’appréciez pas l’amertume apportée par la grande présence de cacao mais souhaitez quand même fondre pour quelques carrés, tournez vous vers des recettes de chocolats noirs aromatisées : aux fruits (pruneau, orange, cranberries…), aux fruits secs (amandes,noisettes, pistaches…), aux céréales, aux épices, au gingembre…
  • Le chocolat blanc : fabriqué exclusivement à partir de beurre de cacao, il contient des produits laitiers, du sucre et généralement un arôme vanille mais pas de cacao. Contrairement aux deux autres types de chocolats, le seul intérêt du chocolat blanc est le petit apport en calcium lié à la présence de produits laitiers dans sa composition.

Bonbons ou chocolat ?

On le sait, le terme « chocolat » est aussi couramment utilisé pour désigner les confiseries et préparations chocolatées type barres, bonbons, dragées… Mais attention car bien souvent, ces produits ne contiennent que très peu cacao et regorgent en revanche de sucre et matières grasses végétales (riches en acides gras saturés pouvant être à l’origine des problèmes cardiaques). Réglementairement, ces produits n’ont d’ailleurs pas le droit à l’appellation « chocolat » mais « bonbons de chocolat ».

L’important de lire les étiquette

En ces quelques lignes, on comprend l’importance de lire les étiquettes et la composition lorsque l’on achète du chocolat ou des « bonbons de chocolat ». Pour vous y retrouver sachez que les ingrédients sont présentés de façon décroissante suivant leur importance dans le produit fini.

Bonne dégustation !

 

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