Les résultats de l’Ecotrail de Bruxelles, le 29 septembre 2012

Une première pleine de promesses

Avec un peu plus de 1 000 arrivants, la première édition de l'Ecotrail de Bruxelles, semble avoir marqué le début d'une aventure amenée à prendre de l'ampleur.

Ecotrail Bruxelles 2012

Il n’est évidemment pas question de comparer l’Eco-Trail de Paris et celui de Bruxelles. D’abord parce que les expériences ne sont pas les mêmes : l’événement parisien fêtera sa 6ème édition les 16 et 17 mars 2013 (voir la fiche), tandis que celui de Belgique vient de voir le jour, le 29 septembre dernier. Ensuite parce que le bassin de population n’est pas le même : environ 12 millions d’habitants pour Paris et son agglomération, contre 11 millions pour la Belgique dans son ensemble.

« Il fallait donc raison garder », sourit Jean-Paul Bruwier, organisateur de ce premier Ecotrail de Bruxelles. Mais avec 1 009 finishers sur l’ensemble des 4 épreuves (environ 150 pour le 80 km, 70 équipes pour le 80 km Run-Bike-Bike, 445 coureurs sur le 25 km et 200 sur le 19 km duo), nous sommes contents. Nous voulions surtout que les participants de cette première édition soient de bons ambassadeurs pour la suite. Etant donné les premiers retours, cela semble être le cas ».

Jean Charles Perrin Ecotrail Bruxelles 2012
Jean-Charles Perrin (ici faisant un signe de la main), a participé au 80 km de l’Ecotrail de Bruxelles.

Parmi les retours auxquels l’équipe belge sera certainement particulièrement attentive, il y a ceux des organisateurs parisiens, dont Jean-Charles Perrin, créateur de l’Eco-Trail de Paris, qui a participé au 80 km ce samedi 29 septembre. « Je l’ai trouvé bluffant de proximité avec la nature. J’ai découvert des arbres hauts comme des cathédrales, de très belles forêts. Ce qui est simplement dommage, c’est qu’elles soient parfois traversées par des routes goudronnées. Sur la fin de parcours, on utilise en très grande partie la coulée verte qui a été conçue pour éviter aux piétons et cyclistes d’emprunter les routes. C’est très sympa ». Et de compléter son analyse : « Il faisait beau, les sols étaient globalement très durs. Il y a aussi pas mal de pavés, très traumatisants au moment des impacts. Je n’avais pas du tout travaillé la vitesse, je sortais d’une semaine de montagne, or le parcours est très roulant. D’ailleurs, je m’étais fixé comme objectif d’arriver avant minuit (pour un départ à 12h45), et au final j’ai été très surpris par le temps que j’ai mis (8h22mn12s) ! J’étais parti sans montre, sans cardio, je me basais juste sur mes sensations, mais j’ai compris rapidement que ça allait vite ! ». Convaincu par l’arrivée au pied de l’Atomium et « l’ambiance » dont il assure avoir profité « à fond » – jusqu’à la bière d’après course – l’organisateur parisien évoque une piste d’amélioration pour l’avenir : « Il faudrait parvenir à mieux gérer le passage entre la sortie de la campagne et l’arrivée dans Bruxelles. De la même manière qu’à Paris, les derniers kilomètres le long de la Seine ne sont pas les plus beaux, cette partie n’est pas forcément top, avec notamment un passage dans une petite zone industrielle ».

Ecotrail Bruxelles 2012 Olivier Pretre
Olivier Pretre à l’arrivée de l’Ecotrail de Bruxelles au pied de l’Atomium.

Des détails qui ne ternissent pas le sentiment global de satisfaction. Un engouement que l’on retrouve d’ailleurs chez Olivier Pretre, également membre des Traileurs de Paris, et qui a lui participé au 25 km. « Bonne ambiance, très conviviale, je me suis bien amusé ». « Les Belges sont très accueillants, développe-t-il. L’évènement était très chaleureux, et l’aire d’arrivée très sympa. Le 25 km ne montait pas dans la boule de l’Atomium, mais c’était quand même symbolique de se retrouver au pied du monument. Quant au parcours, il est très accessible pour ceux qui découvrent le trail, très roulant et pas très technique. On découvre de très beaux endroits, avec des étangs et les passages dans les bois. A deux ou trois moments, on traverse des banlieues un peu moins belles, mais le reste compense ! En revanche, le tracé utilise peut-être trop de pistes cyclables, ce serait peut-être bien pour la suite de passer à côté, sur des chemins, afin d’augmenter le côté nature ».

Ravi de constater que « l’équipe a l’air motivée pour continuer l’aventure », Jean-Paul Bruwier évoque également d’autres axes d’amélioration « notamment le balisage pour le rendre plus visible la nuit. Les distances seront probablement conservées. Et on sait que le Run-Bike-Bike est l’épreuve qui a le plus de potentiel chez nous, parce que le vélo est une grande tradition belge. Nous serons très vite au maximum de nos 200 équipes, soit 600 personnes, peut-être dès l’an prochain. On devrait repartir quasiment sur la même date pour 2013. Le 28 septembre au lieu du 29… »

Les résultats complets du 80 km
Les résultats complets du 80 km Run-Bike-Bike
Les résultats complets du 25 km

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