AUTOMEDICATION : les pommades et gels et qui soulagent les douleurs mécaniques du sportif (partie 1)

En cas de traumatisme lors de la pratique du sport, les traitements locaux appliqués sur la peau sont, au même titre que l’application de froid, un premier réflexe pour soulager la douleur chez les sportifs. Les anti-inflammatoires sous forme de gels ou d’emplâtres sont nombreux a être proposés dans les pharmacies ou les parapharmacies. Comment ne pas se tromper pour bien se soigner sans risque ? Voici quelques
éléments pour orienter les sportifs dans leur automédication.

Glace ou anti-inflammatoires : quelle stratégie adopter ?

Devant tout traumatisme direct (contusion, béquilles), indirect (entorses, tendinopathies, lésions musculaires) ou devant toute douleur articulaire en relation avec une arthrose débutante ou évoluée, la première question à se poser est l’intérêt du glaçage plutôt que des anti-inflammatoires. Depuis quelques années les médecins et les kinésithérapeutes du sport préfèrent en effet se passer des anti-inflammatoires dans les premiers jours d’une blessure car de nombreuses études ont démontré que ces produits avaient un effet négatif sur la cicatrisation débutante. Les recommandations actuelles sur les traitements locaux sont donc les suivantes : dans les deux à trois jours qui suivent une blessure traumatique, l’application de glace est la mieux adaptée. Cette application doit se faire au rythme de trois à quatre fois vingt minutes par 24 heures sur la zone douloureuse.

Les anti-inflammatoires locaux : antalgiques ou cicatrisants ?

Chez les sportifs, les méthodes pour cicatriser une lésion musculaire, tendineuse ou articulaire se basent avant tout sur le mouvement et le renforcement dit « excentrique », c’est à dire dans le sens de l’allongement tendineux ou musculaire. Médecins et kinésithérapeutes du sport cherchent à tout prix à mobiliser rapidement les articulations traumatisées, les muscles et les tendons lésés. Cette mobilisation précoce a pour but de faire diminuer rapidement l’œdème traumatique et d’engager une cicatrisation des fibres musculaires, tendineuses ou ligamentaires atteintes dans le bon axe. Les antiinflammatoires ont un effet rapide sur l’oedème et la douleur mais aucun effet sur la qualité de la cicatrice.

Les anti-inflammatoires locaux par voie percutanée

Ces anti-inflammatoires se présentent sous différentes formes : gels pour application locale, emplâtres médicamenteux, gels en flacon pressurisés. Un choix qui peut paraitre complexe mais qui va permettre d’adapter et de personnaliser les soins en fonction du type de blessure et de la réponse du sportif au traitement anti-inflammatoire.

Ne ratez pas la deuxième partie de l’article demain avec toutes les contre-indications !!

 

Retrouvez l’article AUTOMEDICATION : les pommades et gels et qui soulagent les douleurs mécaniques du sportif (Partie 2) 

 

 

Réagissez