ASICS, nouveau partenaire de la Fédération Française d’Athlétisme

De nouveaux évènements pour la pratique hors stade

Après 40 ans avec Adidas, la marque aux trois bandes, la FFA a signé un nouveau contrat de partenariat de quatre ans à compter du 1er janvier 2013 avec Asics. La présentation officielle avait lieu ce vendredi 11 janvier au showroom parisien de la marque japonnaise.

Alistair Cameron, PDG d’ASICS Europe, Didier Dreulle, PDG et fondateur d’ASICS France, et Bernard Amsalem, président de la Fédération Française d’Athlétisme
Alistair Cameron, PDG d’ASICS Europe, Didier Dreulle, PDG et fondateur d’ASICS France, et Bernard Amsalem, président de la Fédération Française d’Athlétisme

Ce sera au moins jusqu’aux Jeux Olympiques de Rio (Brésil) en 2016. Jusqu’à cette date, c’est donc Asics, équipementier japonais qui concevra et fournira les tenues officielles et de compétition des équipes de France dans les évènements internationaux, dont les championnats du monde en plein air à Moscou en août prochain, et bien sûr les Jeux olympiques.

Des équipements qui seront destinés à toutes les équipes nationales dans toutes les disciplines de l’athlétisme. Sur la piste mais également hors stade, en allant de la course sur route au trail, en passant par la marche, le cross ou la course en montagne. « Par sa présence au plus haut niveau sur tous les terrains de l’athlétisme, la FFA constitue un modèle unique qui nous a beaucoup séduits », a relevé Alistair Cameron, PDG d’ASICS Europe. « ASICS s’est imposée comme une marque de référence, particulièrement compétitive pour les athlètes d’élite et dans la recherche, sur l’ensemble de l’offre de l’athlétisme. Cette approche très large de la discipline nous est commune, elle nous tenait à cœur », a expliqué Bernard Amsalem.

De son côté Didier Dreulle, PDG et fondateur d’ASICS France vantait les mérites du marché français où la marque ne cesse d’asseoir sa position de leader dans le monde de la course à pied. « En France, il y a 4 millions de coureurs qui font au moins trois courses par an dans des disciplines très diversifiés, c’est une véritable force et un marché unique de par son profil. »

Didier Dreulle et Bernard Amsalem ont profité de l’occasion pour annoncer qu’ils allaient tenter de faire preuve d’innovation. Ainsi un nouvel évènement hors stade va voir le jour sur Paris avec un ekiden qui se déroulera à l’automne. Une épreuve par équipe qui sera open afin que tous et toutes puissent participer sur un circuit en forme de boucle qui sera tracé au cœur de Paris.

Au niveau du championnat de France de trail, dont on attend encore la date (ce sera le 6 octobre 2013, la FFA l’a officialisé le 17 janvier, plus d’informations ici), les choses semblent se préciser. De nombreuses épreuves se sont portées candidates, quatre seraient encore en course, mais l’annonce du choix devrait se faire rapidement. Toutefois, il est déjà certains que deux épreuves seront proposées lors du même évènement avec un trail court qui présentera 800 m de dénivelé et demandera un effort de 2 à 3h, et un trail long avec 2 000 m de dénivelé et d’une durée de 6 à 7 heures. Un championnat de France de kilomètre vertical sera aussi mis en place tout comme un championnat de marche nordique.

En s’associant à Asics, la FFA rejoint  les fédérations nationales du Japon, d’Australie, d’Italie et des Pays-Bas, dont les athlètes portent déjà les couleurs de la société créée à Kobe en 1949 (lire l’historique de la marque ASICS). L’équipe de France en sera équipée d’une première version dès les championnats d’Europe en salle, du 1er au 3 mars 2013 mais ne disposera de sa nouvelle tenue officielle qu’à partir du mois de mai 2013.

A noter aussi que ce partenariat a débuté pour cinq athlètes de l’équipe de France de façon tonitruante avec un voyage éclair la semaine dernière au Japon. Antoinette Nana Djimou (heptathlon), Adrianna Lamalle (100 m haies), Christophe Lemaitre (100m), Yohann Diniz (Marche) et Samuel Coco-Viloin (100 m haies) ont ainsi pris la direction de Kobe, siège mondial de la marque. Les athlètes ont découvert durant trois jours l’intérieur de l’entreprise japonaise, sa culture, son histoire, ses méthodes, et surtout son centre de recherche et d’innovation.

Ils ont ainsi réalisé une série de tests à la fois techniques, physiques et biomécaniques (mesures de force musculaire, d’impact des appuis au sol, test d’effort, calcul des pointures et du taux de graisse, scan corporel…). Les uns et les autres ont aussi été sollicités pour tester en condition réelle les chaussures et textiles.

« J’ai retenu beaucoup de choses concernant ma morphologie et mes particularités physiques, dont mon coach pourra tenir compte dans mon entraînement. Il semblerait ainsi que je sois fragile au niveau des ischios », a expliqué Antoinette Nana Djimou, finaliste olympique à l’heptathlon. « Malgré mon long passé au plus haut niveau, je n’avais jamais encore eu l’occasion d’être sollicité et mis à contribution pour l’amélioration d’un produit. J’ai appris que je n’étais pas si vieux que ça et que je pouvais pousser encore quatre ans de plus sans soucis. Je me suis présenté avec 4,4% de matière grasse, c’est plutôt pas mal après les fêtes », a précisé le marcheur Yohann Diniz.

Une page se tourne, une nouvelle aventure commence, place maintenant au terrain !

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