La championne olympique de triathlon Gwen Jorgensen, future championne olympique de marathon ?

Le 20 août 2016, l’américaine Gwen Jorgensen remportait le triathlon des Jeux Olympiques de Rio. Récemment, elle a annoncé vouloir viser le titre en 2020 sur marathon ! A quelques jours de son premier semi-marathon à Pittsburgh, notre expert Anaël AUBRY analyse le bien fondé de ce projet, chiffres à l’appui !

Crédit photo : Talcot Box

Il y a quelques mois, lors de son débriefing des Jeux Olympiques, le triathlète français Vincent LUIS déclarait vouloir tenter l’aventure 5000-10000 m et triathlon aux Jeux de Tokyo 2020. Les forums spécialisés se déchiraient ,chacun ayant un avis tranché. Pourtant, même Vincent restait humble et honnête en disant vouloir se perfectionner sur la piste dans l’optique du triathlon. Depuis, il a toujours montré le plus grand respect à ce sport qu’il apprécie tant, notamment au travers de ses déclarations sur son illustre partenaire d’entraînement Mahiedinne Mekhissi-Benabbad, de ses lectures chronométriques ou lors de ses participations aux cross nationaux.

Mais, ce n’est rien à côté de ce qui se passe Outre-Atlantique au pays du running. Deux jours après le dernier marathon de New York, Gwen Jorgensen championne Olympique en titre de triathlon annonçait viser le titre olympique. Au pays de la démesure, les déclarations sur les forums affluaient par milliers : « impossible ! ». S’en suivait une grossesse qui rendait sa déclaration encore plus fantaisiste pour les commentateurs et…6 mois après l’accouchement, 1ère course : 15’15 sur 5000m en salle ! Seconde course : 31’55 sur 10 000m !!

 

Gwen Jorgensen, le rêve américain !

 

Evidemment connu de tous les triathlètes nous allons refaire un peu d’histoire pour les autres. Gwen a fréquenté l’université de Wisconsin-Madison où elle obtient une maitrise en comptabilité qu’elle couplait avec une pratique sportive universitaire assidue en natation et course à pied.

A l’obtention de son diplôme, fini le sport intensif,  elle obtient un job de comptable fiscaliste chez Ernst & Youg à Milwaukee. Quelques semaines plus tard USA Triathlon la contacte en lui proposant de prendre part à son programme de développement.

En effet, la fédération américaine fait la traque aux spécialistes (quoi de mieux qu’une nageuse – coureuse !) dans l’espoir d’en faire des triathlètes de haut niveau. Une grande partie de l’équipe américaine actuelle a suivi cette voie (notamment la très performante équipe féminine). S’en suit une seconde place aux championnats du monde  universitaires de 2010.

Dès l’année suivante elle brigue la seconde place des mondiaux de Londres (test Event des Jeux) derrière Helen Jenkins (championne du monde la même année), ce qui lui assurera sa sélection Olympique. Elle n’y terminera que 38ème après une crevaison à vélo.

Dans ces différents témoignages elle explique que depuis ce jour elle n’a travaillé que pour l’or Olympique, comme une quête à obtenir. Alors que ce podium londonien n’était que son unique top 3 en 2011, elle va être de plus en plus omniprésente aux avants postes.

En 2014, elle remporte 4 World Triathlon Series (WTS, manches du championnat du monde), ce qui était une première à ce niveau. Cette série ne se terminera qu’en 2016 après 13 victoires consécutives, battue à nouveau par cette diable d’Helen Jenkins, la même qui l’avait battue à Londres, mais également la dernière en date au Cap en 2014.

Evidemment son principal point faible se situait en vélo, notamment d’un point de vue technique. Elle chercha à corriger cela dans son groupe d’entraînement au travers de nombreux exercices d’écoles de vélo visant à améliorer sa maniabilité de l’engin. Etonnamment il lui a fallu également gommer un léger retard dans l’eau pour réduire la marge d’erreur sur la suite de course. Ces deux points réglés, elle devint donc imbattable ! Et joua pendant 2 ans avec ses adversaires.

Sa spéciale : une petite échappée à la sortie de l’eau rapidement reprise par le peloton. Peloton remplie d’américaines acquises à sa cause. En course à pied ? Du tableau noir en quatre temps. Un départ sur son allure 10km (trop rapide pour la plupart mais pendant 2,5km les plus coriaces s’accrochaient). Puis, elle relâchait sur le second quart. Mais l’araignée avait déjà tissé sa toile. Pendant, qu’elle reprenait son souffle, les autres ne faisait que s’accrocher. Puis la marche en avant reprenait, et si tout se passait bien elle se permettait même lors du  dernier quart en négative split qui ressemblait à une humiliation pour ses adversaires. Implacable !

Au Jeux de 2016, la même musique. Elle sortait de l’eau exactement au même moment que son adversaire n°1, la Suissesse Nicola Spirig, la plus forte à vélo et la plus coriace à pied (championne olympique en titre). Il n’y avait qu’à rester avec elle. Nicola Spirig prit les choses plusieurs fois en main et joua ses cartes crânement, mais lorsque Gwen s’est mise en route, c’est un écart de 40 secondes qui se dessina en moins de 2km !

 

Que vaut-elle ?

 

Le 6 novembre 2016,  elle courait donc le marathon de New York en  2h41’01. Même si cela lui aurait permis de jouer la place de première française à Paris en 2018 (Elodie Alexandre 2h39’41), cela reste médiocre à très haut niveau. Les victoires sur grand marathon se jouant autour de 2h20 ces derniers temps (2h18’31 Londres 2018, 2h22’59 Paris 2019) ou entre 2h25 et 2h30 lors de courses à la bagarre (2h26’53 New York 2017, 2h27’11 mondiaux 2017, 2h24’04 JO 2016). Seulement elle réalisait cette performance à la sortie de JOvictorieux sur triathlon (déplacements, réceptions sponsors, etc) et sans préparation spécifique, nous y reviendrons par la suite.

En février 2018, elle réalisait donc 15’15 sur 5000m en salle, puis début avril un 10000m extérieur en 31’55 et en chaussures de running (son coach ne souhaite pas de pointes dans l’optique du marathon). Tout cela… après avoir accouché le 16 août 2017 et connu différentes complications à la reprise.

Même si le 5000 m et le 10000 ne sont pas du marathon et que toute comparaison dépendra du profil des athlètes, voyons ce que cela peut nous donner comme indication.

En France ?

Commençons par la plus grande de toutes : Christelle DAUNAY. Christelle possède le record de France du marathon en 2h24’22. Cela lui a permis de jouer sur la scène internationale avec comme principaux résultats des podiums à Paris (3ème et 2ème) et New York (3ème, mais également 4ème, 5ème, 6ème, marathon identifié comme le plus relevé chez les féminines). Et bien entendu une victoire en championnat d’Europe ! Christelle possède également le record de France du 10000 en 31’35 et une performance de pointe sur 5000 de 15’24.

Avant toute spéculation il faut tout de suite prendre du recul. Christelle ayant parfois préparé la piste, d’autres fois la piste en été avant de basculer sur la prépa d’un marathon automnale et d’autres fois l’un ou l’autre, et faut-il le rappeler le sport n’est pas une science exacte comme les mathématique . Par ailleurs, certains athlètes selon leurs profils transferont mieux sur certaines distances. Quoi qu’il en soit, cela démontre que 15’15 et 31’55 ne sont pas de « petites » performances. Pour finir les comparaisons nationales, Clémence CALVIN l’année de sa seconde place européenne sur 10000 à Zürich en 2014 (plus de podium européen depuis Annette Sergent en 1990) réalisa 31’52 !

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Crédit photo : Talbot Cox

 

Aux states ?

 

Aux Etats-Unis, la densité féminine sur route devient très impressionnante !

Shalane FLANAGAN : 14’44, 30’22, 2h21’14 et victoire à New York 2017 devant Mary Keitany (record 2h17’01), 6ème des JO 2016.

Jorgan HASAY : 15’28, 31’39, 2h20’57, 3ème Chicago et Boston 2017.

Amy CRAGG : 15’14, 31’10, 2h21’42, 3ème Londres 2017, 9ème des JO 2016 et 3ème des mondiaux 2017.

Molly HUDDLE : 14’42, 30’13, 2’28’13, 3ème Trials Olympiques 2016.

Desiree LINDEN : 15’08, 31’37, 2h22’38, victoire Boston 2018, 7ème des JO 2016.

 

Premier constat il est encore une fois difficile de se projeter à partir de temps sur la piste. Les histoires et les profils sont différentes pour chacune. Certaines ont fait de la piste, puis de la route. D’autres ont obtenu leurs records en étant marathoniennes, etc. Par exemple, l’an passé, Shalane Flanagan ne réalisait « que » 31’38, ce qui ne l’empêchait pas de remporter New York. Mais elle revenait de blessure. Et l’on ne sait pas comment cette course était préparée. Attention donc, le sport de haut niveau n’est pas simple.

Une chose est certaine nous n’avons pris que 5 filles au top de façon subjective, mais aux Etats-Unis la liste aurait pu être plus longue et elle le sera encore plus au moment des trials pour les JO dans 2 ans. Quoi qu’il en soit, il est intéressant de noter qu’aucune de ces filles ne court plus de 31’40 hormis Hasay (mais qui semble avoir un profil très endurant). Toutes ont couru en moins de 15’15. Jorgensen n’est donc pas ridicule, loin de là !

Mais il est important de prendre du recul. A la lecture des forums américains on dénote comme souvent une très grande méconnaissance des prérequis à la haute performance dans le triathlon. A son annonce tous les « spécialistes » déclare cela impossible, elle est  triathlète, pas coureuse… Ce serait oublier qu’Allistair Brownlee a réalisé 28’32 sur la piste, que Vincent Luis sort de 3 top 10 aux France de cross, que Dorian Coninx et Pierre Le Corre ont déjà signé de « petits » 29’ en pleine préparation, etc.

Deux courses sur piste plus tard cela se calme et les propos sont plus mesurés. Cependant l’un d’eux est réel : le 10000 n’est pas du marathon. Il va maintenant falloir apprendre à gagner en endurance musculaire, en connaissance physique et mentale de cette course d’endurance, en gestion des ravitaillements, etc. Cela ne pourra s’acquérir qu’au travers d’entraînements spécifiques et de passages sur marathon. Nul ne peut prédire sa réussite dans cette entreprise.

 

Quelles informations ?

 

Il y a quelques semaines, Chris Chavez, journaliste au célèbre Sport Illustrated interviewait Gwen (https://www.si.com/edge/2018/04/02/gwen-jorgensen-triathlon-track-debut-marathon-goals-nike) et cela va nous permettre d’affiner notre analyse en l’ajoutant aux nombreuses vidéos qu’elle tourne de l’intérieur : https://www.youtube.com/playlist?list=PLXqnqsX7a5SojPGdMGWksFvtIPUZe7VGO.

Premièrement, comme toute grande championne, elle est très lucide et humble. Elle monte actuellement le kilométrage de façon progressive pour tourner autour de 80 miles/sem (130 km), bien loin des 120 (190-200 km) miles de son groupe, qu’elle dit pour l’instant être incapable de tenir. 1. Elle n’a jamais couru cette distance dans sa 1ère carrière, 2. Elle sort de grossesse.

Ensuite, ce qui ressort de son interview est qu’elle ne dit jamais « je vais être championne olympique » comme tous les suiveurs l’interprète, mais « j’ai un but, Tokyo 2020, je m’entraîne pour être championne olympique et je mets en place au quotidien tout ce qu’il faut pour cela ». Cette façon de fonctionner l’avait animé toute l’olympiade 2016, où sa crevaison de 2012 avait agi comme une motivation de chaque instant.   

Il est intéressant à la lecture de cette interview ou de ses vidéos de noter son détachement. Elle ne pense pas à la médaille d’or. Mais a un but : se lève, s’entraîne, mange, récupère et dort vers l’objectif. Mais reste lucide et détachée.

Nous ne sommes pas en train de dire qu’elle sera championne olympique, mais que si elle passe la distance, elle sera à minima une bonne marathonienne. Ses chronos sur la piste réalisés en si peu de temps et sans prépa spécifique, associées à son environnement la rendront compétitive si aucune blessure ne vient perturber son chemin.

 

En 2015 nous avons vécu de l’intérieur la naissance d’un champion de 18 ans : Marc Antoine Olivier. Celui-ci est champion d’Europe junior d’eau libre. Qui peut penser qu’il sera 3éme au JO un an plus tard dans une course d’une densité incroyable ? Pourtant début 2015 il remplit le 1er critère : être dans les 2 premiers français à la coupe du monde de Nouméa devant le leader Axel Reymond, la terreur des fins de course Romain Béraud et Anthony Pannier grand nageur de demi-fond. Regardez l’intérieur sport consacré à Axel Reymond, cette course de Marc-Antoine est exceptionnelle. Puis, il faudra faire dans les 10 pour ses premiers mondiaux élites. Il termine 6ème entouré d’un top 10 stratosphérique. Les Jeux ? après différentes échappées comprenant les différents leaders, ils seront 20 sur une même ligne à 400 mètres de la plaque : il terminera 3ème à la photo finish. Qui l’aurait prédit début 2015 ? Personne !

Les grands champions sont déroutants, il faut donc apprendre à avoir du recul dans l’analyse. Encore une fois, nous ne sommes pas en train de dire qu’elle sera championne Olympique, mais elle fera ce qu’il faut pour s’en donner les moyens. Au quotidien, c’est un fait sinon ce sera mission impossible. Et lors des points de passage compétitifs et là nous parlons plutôt de « dimension psycho ». Se donner les moyens ce n’est pas seulement se donner les moyens physiquement, mais répondre le jour J. De ce côté elle a fait ses preuves. Il faut noter que 15’15 sur 5000m en salle aurait pu potentiellement l’emmener au JO 2016 et au mondiaux 2017 où les derniers tickets américains se sont joués entre 15’00 et 15’15. D’ailleurs, les trois américaines sont passées en finale en 2017, ce qui dénote une densité énorme pour un pays non africain, mais la meilleure représentante Shannon Rowbury ne terminait « que » 9ème malgré un personal best à 14’38’’92. Cela démontre donc une grande compétitivité de Gwen mais également encore un sacré cap à franchir pour atteindre les sommets athlétiques, même si elle ne se préparait pas spécifiquement pour ce 5000m. 

Crédit photo : Talbot Cox
Crédit photo : Talbot Cox

 

Un environnement de haut niveau

 

Depuis quelques mois elle a rejoint le groupe de Jerry Schumacher, coach du Nike Bowerman Track qui comprend notamment Evan Jager (2ème JO 2016 et 3ème mondiaux 2017 sur steeple), Emily Infeld (3ème sur 10000 au mondiaux 2015) et les deux marathoniennes Amy Cragg et donc Shalane Flanagan. Elle partage notamment une grande partie des séances de Shalane qui représente aujourd’hui la tête de gondole de cette armée d’américaine performantes sur marathon. Il est encore une fois intéressant de voir que sur tout ce long entretien Gwen démontre le plus grand respect pour Shalane et est objective sur ses manques actuels face à elle, mais qu’elle déclare tout de même sans arrogante que ce qui la passionne ce n’est pas d’être la meilleure américaine, mais la meilleure au monde. Qu’elle ne s’entraîne pas pour battre Shalane ou Amy, mais pour gagner tout simplement. Qu’il est possible qu’elle ne passera pas le cut sur marathon, mais qu’au quotidien elle ne se pose pas la question, que son ambition est de s’entraîner chaque jour pour gagner. Chez elle gagner veut dire battre tout le monde. Pas seulement Shalane, Amy ou une autre aux trials.

 

Un nouveau sport

 

Courir sur 5000 ou 10000 n’est pas foncièrement différent de ce que font les triathlètes au quotidien. L’exemple Vincent Luis que tout le monde a pu voir de l’intérieur dans le documentaire intérieur sport en est un très bon exemple. Oui Vincent nage, roule et réalise des enchaînements, mais son entraînement à pied est assez proche de celui d’un coureur de demi-fond long.

En revanche les distances supérieures demandent un entraînement spécifique avec un kilométrage à des vitesses intermédiaires. Elles seront plus basses que celles travaillées habituellement par Gwen en séance mais sur des temps de soutien beaucoup plus importants. Elle déclare pour l’instant ne pas être capable de les suivre tout le temps, mais que cela ne fait que 2 mois qu’elle s’entraîne à plein temps. La plus grande difficulté pour elle est de gagner en endurance à ses vitesses, notamment d’un point de vue musculaire, technique et mentale.

Mais, elle déclare qu’il est important de se confronter au quotidien à la norme mondiale pour comprendre ce qui sera essentiel à son entreprise. Elle explique avoir connu la même chose fin 2012 en rejoignant le groupe de Jamie Turner (célèbre coach de triathlon). Alors qu’elle était une bonne nageuse-coureuse ce qui lui avait permis de tirer son épingle du jeu sur certains de ces premiers triathlons, elle prenait des claques sur de nombreuses séances, car pas suffisamment armée aux différents éléments que doit posséder un triathlète de haut niveau. Elle souhaite faire partie d’un groupe où chacun pourra s’apporter en faisant travailler l’autre sur ses points faibles. Elle rappelle notamment avoir répété les exercices d’école de vélo face à Charlotte McShane après avoir pourtant été championne du monde car elle souhaitait limiter au maximum le risque de se faire « sortir » à vélo sur des aspects techniques.

Elle explique que son entraîneur augmente actuellement le kilométrage des sorties longues car lors de sa première carrière son plus long entraînement à pied était celui d’1h30 du dimanche matin, où elle courrait à 12-14 km/h. Aujourd’hui son plus long entraînement atteint 35km et 2h30 de course, comprenant 1h de tempo (on peut d’ailleurs la voir réaliser sur sa chaîne l’une de ces séances avec Shalane en préparation du marathon de Boston).

 

Notre conclusion est donc la suivante :

 

  • Gwen fait partie des quelques grand(e)s champion(ne)s que possède chaque sport et elle saura se préparer.
  • Ses premiers chronos sur distances inférieures sont très intéressants et dans la norme des athlètes de premier rang, elle possède donc un potentiel réel en course à pied.
  • Le 5000-10000 n’est pas le marathon. Il est compliqué d’être performant sur marathon sans performance de pointe sur les distances inférieures (notamment pour posséder une certaine réserve mécanique de vitesse), mais le marathon demande également des pans de la performance qui lui sont propres et où la « vitesse » ne suffira pas.
  • Il faudra donc suivre avec attention son passage sur plus longue distance, d’abord sur semi, puis ensuite sur marathon.
  • Il lui reste 2 ans pour se mettre au niveau. C’est à la fois long (le temps pour un apprentissage sans pression) et à la fois court (2-3 marathons de préparation ?).
  • Le premier cut sera sans droit à l’erreur avec une course d’affrontement entre américaines. Tout est possible suivant les tactiques de chacune. Une fille en 2h20 pouvant très bien se faire sortir car le chrono ne suffira pas.
  • Si elle se qualifie, 2020 sera une course particulière. Même avec un horaire matinal, il y fera chaud et humide. Il faudra donc s’y préparer pour limiter la casse. Puis, tout sera possible et ce ne sera pas seulement une course où les performances de chacune dicteront le classement final.
  • Vivement les trials américains !     

 

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@AUBRYANAEL
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Anaël Aubry
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Anaël Aubry Sport Scientist

 

 

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