Présence de glucides
Tout d’abord, l’eau n’apporte pas les glucides nécessaires au maintien de la glycémie (taux de glucose dans le sang). En effet, ne possédant ni glucides, ni lipides, ni protides, ni alcool l’eau est une boisson dépourvue de calories. Hors, on le sait, à l’effort le glucose sanguin est utilisé comme source d’énergie pour alimenter entre autre, le cerveau et les muscles, si l’apport externe n’a pas lieu, le risque d’hypoglycémie est donc augmentée et celle-ci surviendra plus rapidement.
Présence de minéraux
Contrairement au sirop, la poudre énergétique est composée de minéraux. Elle va donc permettre d‘atténuer les pertes minérales liées en grande partie à la sudation et donc de ralentir l’épuisement musculaire ainsi que de retarder l’apparition de crampes.
De plus, afin d’être le mieux assimilée possible la boisson consommée durant l’effort doit être isotonique. C’est-à-dire que sa composition en minéraux doit être similaire à celle du plasma sanguin afin d’être assimilée très rapidement au niveau intestinal. Cette condition permettra au même titre que la présence de glucose, d’accélérer l’absorption de l’eau qui compose majoritairement la boisson énergétique, au niveau intestinal.
En cas de fortes chaleurs, elle pourra être hypotonique, c’est-à-dire qu’on pourra davantage la diluer pour permettre une hydratation plus rapide. Une telle démarche aura pour autre intérêt d’éviter l’écœurement qui survient très rapidement en conditions chaudes.
Présence de d’acides aminés ramifiés
Les Branched chain amino acids (BCAA) apparaissent depuis quelques années dans les boissons de l’effort. Toutes n’en sont pas encore composées mais celles qui s’adressent aux sportifs adeptes d’épreuve longue voir d’ultra-endurance en sont généralement composées. Les BCAA sont des acides aminés essentiels, c’est-à-dire que l’homme ne peut pas les synthétiser et qu’il doit donc en apporter par son alimentation. Il en existe 3 sortes, la leucine, l’isoleucine et la valine. Cet apport énergétique protéiné permettrait de ralentir la dégradation des fibres musculaires à l’effort, de retarder l’apparition d’une fatigue nerveuse importante chez le sportif et servirait également de source d’énergie ralentissant l’utilisation du glycogène musculaire.
Des goûts attractifs
Les goûts des boissons énergétiques sont aujourd’hui très variés, chacun peut ainsi trouver chaussure à son pied. Même si celui-ci n’a pas un intérêt direct dans la performance, il va contribuer à la prise régulière de boisson par son coté addictif. Ainsi, le coureur n’oubliera pas de s’hydrater, ce qui peut être le cas lors d’épreuve couru par temps froid et/ou pluvieux. Et puis le vélo est déjà bien assez dur pour qu’en plus on se force à consommer une boisson qui ne nous plait pas.
Un intérêt pratique
La boisson énergétique n’a pas de concurrence concernant le côté pratique de sa prise. En effet, pas d’emballage à ouvrir puis à replacer dans la poche. Lorsque la course est très rapide et qu’il est quasi-impossible de mettre la main à la poche, la boisson énergétique permettra de compenser quelques temps l’absence d’apport de nourriture solide. Il est toujours plus facile de boire lorsque ça roule vite que de mâcher un aliment solide.
De plus, d’un point de vue écologique, la boisson énergétique permet de ne pas accumuler de déchets plastiques ou papiers, déchets que l‘on peut parfois perdre malgré soi dans la nature.
Faire des économies avec les boissons énergétiques maison.
Parfois très couteuses, les boissons énergétiques effraient de nombreux sportifs. Ils existent quelques recettes simples de boisson énergétique maison. En voici quelques-unes qui seront plus intéressantes nutritionnellement qu’un simple mélange d’eau et de sirop.
Recette n°1 : Eau – Sirop – Sel (1 pincée) :
L’ajout d’une ou deux pincées de sel selon la chaleur permettra d’assimiler plus rapidement le mélange eau-sirop.
Recette n°2 : ¾ Eau – ¼ Jus de fruits sans pulpe – Sel (1 pincée)
Le jus de fruits dilué apporte du sucre, du goût mais également des minéraux, surtout s’il est de bonne qualité. Le sel étant peu présent dans le jus de fruit, rajoutez en une ou deux pincées selon la chaleur. Evitez la pulpe car riche en fibre elle sera moins assimilable et pourrait provoquer des problèmes digestifs.
Recette n°3 : Eau – Sucre complet (2 cuillère à soupe) – Sel (1 pincée) :
Le sucre complet a la particularité de ne pas être raffiné. Il est donc riche en minéraux. Seul le chlorure de sodium manque à l’appel. Rajoutez une à deux pincée de sel selon la chaleur pour compenser cette absence et vous obtiendrait une boisson de l’effort idéale.