Le Trail Faverges Icebreaker (74), samedi 15 juin 2013

Les conditions météorologiques exceptionnelles pour la saison ont contraint les organisateurs du Trail Faverges Icebreaker à mettre au point de nouveau parcours pour l’événement programmé samedi 15 juin 2013. Environ 1 300 traileurs sont attendus pour cette édition. Dont de sérieuses pointures.

Trail Faverges

Cela fait partie du jeu. Du côté de l’organisation du Trail Faverges Icebreaker, on ne cache pas que les conditions météorologiques ont allongé certaines journées de travail et provoqué davantage de stress. Mais on relativise, aussi. « On est avant tout des amoureux de la nature, et la nature est la plus forte », lance Gaëlle Warczareck, responsable du trail.

Les parcours initialement prévus n’étant pas praticables dans leur ensemble, les organisateurs (bénévoles) ont donc travaillé dur pour que « la sécurité des coureurs soit maximale ». « On planchait depuis environ un mois sur des parcours de replis. Pour le petit parcours, ça n’a pas été très compliqué puisqu’une route forestière longe le sentier que les concurrents devaient emprunter. Pour le Maratrail, il y a encore beaucoup de neige au col d’Orgeval. Nous avons fait une dernière reconnaissance dimanche dernier, et nous-mêmes avons fait demi-tour. Il y a des névés importants, des éboulis avec des blocs de plus de trois mètres et de forts risques d’avalanche. Il était hors de question d’envoyer des centaines de coureurs là-bas ».

L’objectif de l’organisation a été de proposer des tracés aux caractéristiques similaires à ceux initialement prévus, tant en termes de distance, que de dénivelé et de technicité. « Au final, le ratio dénivelé/distance change peu », constate Gaëlle Warczareck. Dans le détail, le Trail des sources du lac a été mesuré à 28,4 km avec 1 370 m de dénivelé positif (contre 29 km et 1 400 m D+ au départ) et le Maratrail et le relais des Bauges proposeront 43 km et 2 500 m de dénivelé positif (au lieu de 44 km et 2 700 m D+).

« Sur le Trail des sources du Lac, bien sûr, la route forestière est beaucoup moins technique. Mais la suite du parcours réserve de belles surprises au coureur. C’est une épreuve exigeante, avec beaucoup de relances ».

Sur le Maratrail, c’est la portion « Aulp de Seythenex – maison forestière de l’abbaye » qui a été modifiée. « Le nouveau tracé réserve une descente assez technique, sous les sapins, dans un secteur boueux. Au final, le parcours de replis fera certainement gagner un peu de temps aux concurrents, mais ça ne sera pas énorme ».

L’organisation a souhaité proposer des parcours de substitution différents de ceux présentés en Préfecture au moment du dépôt des dossiers. « On voulait vraiment se rapprocher le plus possible des parcours de base. Au final, ils sont toujours très nature ».

Pour cette édition 2013, environ 1 300 personnes ont réservé leur dossard, contre un peu moins de 1000 l’an passé. Un engouement qui s’explique, entre autres, par l’annulation de la Maxi Race d’Annecy quelques semaines plus tôt (voir plus d’informations).

Cette année encore, le grand parcours figure au calendrier du Trail Tour National (voir la liste des étapes 2013). Quelques uns des meilleurs traileurs nationaux ont donc choisi de venir jouer le podium, et la victoire, sur ce Trail Faverges Icebreaker. Nicolas Martin, Patrick Bringer, Nicolas Pinet, Fabien Chartoire (récemment troisième du Grand Trail du Limousin, voir les résultats), Thomas Saint Girons sont ainsi attendus. De même que Clovis Dalban Moreynas, Aurélien Dunand-Pallaz (troisième l’an dernier, voir les résultats) ou encore Emmanuel Gault, Pascal Giguet et Ludovic Pommeret (deuxième en 2012). Chez les femmes, on suivra particulièrement Stéphanie Duc (vainqueur du Grand Trail du Limousin), Christel Dewalle (championne de France de course en montagne 2013, voir les résultats), Aline Coquart (vainqueur du Gruissan Phoebus Trail, voir les résultats, et troisième du Grand Trail du Limousin), mais également Sylvaine Cussot (vainqueur du 50 km de l’Eco-Trail de Paris, voir les résultats).

A n’en pas douter, tous et toutes suivront avec attention l’évolution des prévisions météo. En milieu de semaine, les dernières tendances laissaient entrevoir des possibilités d’orage la veille de l’épreuve, mais un ciel dégagé le jour J. Mais personne ne se risquera à faire de vrais pronostics… « Dame nature » étant bien imprévisible ces temps-ci.  

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