Au cœur du Run and Bike de Fleurines (60), le 15 mars 2015

Germain Peltier : "Pas facile et technique"

Deuxième de l'épreuve avec son compère Stéphane, Germain Peltier revient sur son expérience sur le Run&Bike disputé à Fleurines, dans l'Oise, le 15 mars 2015.

Voilà bien longtemps que je n’avais pas participé à ce type d’épreuve et quand mon ami Stéphane m’a proposé d’épingler un dossard ensemble, j’ai dit oui sans hésiter.

Mais qu’est-ce donc qu’un run and bike ? Pour ceux qui ne connaissent pas cette épreuve, un coureur part quatre minutes avant un vététiste qui le rejoindra sur le même parcours afin d’effectuer autant de relais que possible pour aller le plus vite possible sur la distance (il existe toutefois plusieurs versions du concept).

Le parcours de celui de Fleurines (voir la fiche de l’événement) est exigeant car souvent très boueux et avec pas mal de côtes et notamment l’ascension du plus haut sommet de l’Oise, le mont Pagnotte et ses 220m d’altitude (ne riez pas trop fort les montagnards !).

Nous arrivons sur zone, retrait des dossards, toujours une bonne ambiance. On nous annonce comme favoris ce que je démens de suite car je ne connais pas trop la forme du moment après ma contre perf au semi de Paris (1h23).

Echauffement de trois kilomètres avec quelques lignes droites pour faire monter le cœur, les jambes répondent bien et surtout l’envie de me dépasser avec un pote me rend euphorique. Sur la ligne, nous rendons un hommage aux trois sportifs malheureusement partis dans l’accident d’hélicoptère en Argentine en applaudissant pendant une minute.

3…2…..1… top départ ! Forcément, ça part fort, tout le monde veut être devant. Un triathlète prend vite les commandes et je chasse derrière en compagnie d’un ami de longue date dans les « run », je fais l’effort dans une petite bosse mais il garde toujours 20 mètres d’avance. Les jambes ne sont pas trop mauvaises. Stéphane me rattrape en vélo, mais nous ne passons pas de relais car il y a une grosse bosse à passer. Je monte au rythme pour ne pas me mettre trop dans le rouge.

En haut, c’est parti nous enchainons les relais à haute vitesse, sur le plat nous sommes régulièrement à plus de 18km/h, nous essayons de rentrer sur l’équipe de tête mais ils vont aussi très vite. Vers le 7ème km, Stéphane est tout proche de revenir sur eux mais je tarde à prendre un relais suite à un petit incident sur le vélo.

Nous attaquons la terrible montée du mont Pagnotte qui est en deux parties. Stéphane est en vélo et je monte un relais de près de deux kilomètres en étant là, pour le coup, vraiment proche de la rupture tellement le rythme fut soutenu avant. En fin de montée, ils arrivent à repartir à deux alors que moi je relance tout seul. Nous descendons et, connaissant bien le parcours, nous décidons d’effectuer des relais très rapides pour essayer de revenir sur eux.

Et les efforts payent, nous sommes tout près de revenir sur eux mais malheureusement nous avons commencé notre effort trop tard et ils vont aussi très vite. Nous finissons deuxièmes en 1h07mn10s pour 17.9km sur ma montre à seulement 24 secondes des premiers. Bien sûr, un peu déçu de ne pas gagner mais tellement content d’avoir partagé cette dure course avec un ami.

Un grand bravo à l’organisateur le CO Fleurines, qui comme chaque année, organise une épreuve sans fausses notes, très bien balisée sur un parcours pas facile et technique. En bref, un grand merci !

1 réaction à cet article

  1. Un grand merci pour ce récit et vos compliments nous flattent !
    A notre échelle nous essayons de recevoir les athlètes de la meilleure façon
    Cette manifestation a mobilisé 50 bénévoles nous ne manquerons pas de leur faire passer votre témoignage de satisfaction
    A l’année prochaine nous ferons encore mieux
    Cordialement

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