Le moindre petit écart nutritionnel effectué durant votre préparation vous rend nerveux. Avez-vous raison de culpabiliser chaque fois que vous faites un extra ?

Etre trop sévère avec soi : non !

Votre saison de courses est planifiée et votre entraînement superbement construit. Vous pensez à juste titre à votre nutrition pour l’accompagner. Regardez la vérité en face : vous vous êtes enfermés dans une autodiscipline de fer. Votre méthode fonctionne bien mais parfois vous ressentez le besoin irrésistible de vous lâcher. Vous avez envie de saucisson ou de fromage (sel, gras), de pâtisseries ou de chocolat (sucre, gras) ou d’un bon verre de vin au cours de votre repas (habitudes anciennes). Certes, vous avez perdu du poids. Vos résultats sportifs s’améliorent ainsi que votre santé en général. Mais votre préoccupation est de stabiliser dorénavant : nourriture et poids. Et vos envies sont toujours là, de plus en plus fortes et de plus en plus difficiles à gérer. Normal, vous évoluez dans un système d’autocontrôle strict. Votre cerveau n’aime pas et le fait savoir. Vous craquez et vous culpabilisez.

Le moteur, c’est la motivation

Faire des efforts quand on est motivé, c’est facile. Mais quand on subit, cela s’apparente à des contraintes. S’imposer des privations risque de conduire à terme à des échecs. Or, la réussite tient à l’équilibre (entrées = sorties) en ce qui concerne le poids. Les écarts sont donc une mise hors tension pour revenir sur la ligne droite une fois le tumulte apaisé. Ce qui est important, c’est de continuer à être motivé et de ne pas multiplier ces extras. Quant à la culpabilité, laissez-la de côté.

Sa tyrannie est trop lourde à gérer, en supplément d’un planning déjà bien chargé.

Mon conseil : tenez un journal de bord alimentaire comme pour votre entraînement. Notez vos menus, craquage ou grignotage en tout genre. Faites une évaluation en fin de semaine et identifiez vos envies. Analysez et retravaillez votre équilibre alimentaire, revoyez vos quantités et la nature de vos repas et collations avant et après l’effort et lâchez-prise une fois par semaine.

 

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