Le sucre et les produits sucrés dérivés font l’objet d’attaques récurrentes. Pour autant, on ne peut continuellement avoir un discours culpabilisant quand on sait que le sucre est une grande source d’énergie en plus d’être une matière première dans l’élaboration de nombreuses pâtisseries, confiseries, glaces et chocolats.

Stop au sucre

Il y a sucres et sucres

C’est-à-dire ceux qui sont naturellement présents au sein des aliments tels que légumes et fruits, miel, lait (lactose) et les sucres ajoutés sous une forme solide ou liquide par l’industriel ou autre (qui n’a pas rajouté du sucre sur ses fraises ?!). Le sucre présent dans les légumes et les fruits est en réalité une combinaison de glucose, de fructose et de saccharose. Par exemple, les mangues, les carottes et les betteraves contiennent essentiellement du saccharose tandis que les tomates et les poires sont plutôt riches en fructose. Pas de conclusions hâtives, les uns ne sont pas meilleurs ou plus mauvais que les autres. Sous l’action de la photosynthèse chlorophyllienne, on a juste une différence de composition de sucres d’un aliment à l’autre.

Le sucre est partout, pourquoi ?

Sous ses formes glucose ou dextrose, fructose, saccharose, sirops de glucose, fructose-glucose et sucre inverti, c’est un ingrédient industriel. Pourquoi cette omniprésence dans les recettes ? Outre la saveur sucrée, les sucres présentent des propriétés technologiques tels que supports d’arômes, texturants, colorants lors de la cuisson et conservateurs. De nombreuses réactions qui expliquent pourquoi on les retrouve aussi dans les produits salés : charcuteries, sauces tomate, soupes, pizzas, poêlées de légumes… Généralement réglementée, la dose s’élève jusqu’à 4-5g/100 g, soit en équivalence 1 morceau de sucre. Excepté pour le ketchup, condiment sucré-salé qui contient 4-5 morceaux de sucre pour 100 g.

Alors cachés ou dévoilés ?

Si l’on n’est pas initié au jargon industriel, on peut se méprendre avec la présence d’ingrédients tels que maltodextrines, dextrines, dextrose, amidon modifié (blé ou maïs), farine, caramel qui rajoutent du sucre au produit fini. Lisez bien les ingrédients de vos céréales du matin, apprenez à déchiffrer la liste et choisissez de vraies céréales sans mention de « farine de… » ni sucres sous les formes citées dans l’article.

Et pour apprécier pleinement la saveur sucrée, ne sucrez pas les aliments déjà sucrés (fruits) et variez, sans en abuser avec : sucre rapadura, moscovado, complet,  sirop de céréales (dont riz), et miel, miellat…

 

4 réactions à cet article

  1. Bonjour
    j essaie de comprendre resumons
    Les mauvais sucres se sont les sucres simples ?
    Par contre lorsque je lis sur une etiquette glucides 4 dont sucres 2 les 2 sont des sucres simples pour 50% et les autres sont des sucres complexe ?
    Merci de me dire si j ai compris tout ce que j ai lu
    Ou merci de corriger avec des mots simples

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  2. Bonjour Jojo

    Oui pour l’exemple des glucides que vous donnez. Vous avez bien compris.
    Ce qu’il faut retenir c’est qu’il n’y a pas de « mauvais » sucres, mais qu’une consommation excessive est cause de dommages sur la santé…

    Bonne continuation !
    CP

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  3. Sans avoir un discours culpabilisant, on peut informer sur les dangers importants de faire faire le yoyo à sa glycémie plusieurs fois dans la journée. Mais quand on ne voit la nourriture QUE comme un apport énergétique, on passe à côté de beaucoup de choses.

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  4. Je trouve que vous minimisez les risques sur la santé lié aux sucres qui, comme vous le dites bien se trouvent partout sans qu’on ne le sache vraiment. De nombreux articles en matière de nutrition dénoncent cet état de fait tout simplement parce-que les chiffres indiquent que la consommation va toujours croissant comme, parallèlement, l’augmentation notamment du diabète qui devient un véritable problème de santé publique (et je ne parle pas de l’obésité qui résulte, brièvement dit, de la combinaison d’une alimentation faite de graisse et de sucre. Le message, y compris pour les sportifs devrait être : « ne consommez de préférence que des sucres naturels (fruits, miel, sirop d’érable…) et des aliments à index glycémique bas ».

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