Avec le printemps, la météo devient plus clémente pour rouler à nouveau à l’extérieur. Une évidence apparaît alors : des kilos se sont accumulés durant l’hiver. Et si au cours de vos sorties, vous vous confrontez à du dénivelé positif, vous vous rendrez vite compte de l’importance du ratio poids/puissance, élément clé de la performance, et de la nécessité de vous alléger pour la saison à venir.
De bons repères, du bon sens.
En raison de l’intensification de vos sorties, ne faites pas l’impasse sur votre petit-déjeuner, ni sur la prise de solides (barres énergétiques à prévoir dans les poches) et boisson énergétique durant vos séances.
N’entamez pas de cure détox ou de jeûne (drainant, diurétique, régime liquide à base de jus, bouillon ou tisanes), en pensant éliminer toutes les toxines des excès alimentaires passés. Non seulement vous ne perdrez pas de poids mais vous affaiblirez votre organisme en perdant de l’eau et des muscles. Hydratez-vous régulièrement (au moins 10 verres d’eau à répartir sur la journée hors entraînement) et mangez raisonnablement en diminuant les quantités des aliments les plus caloriques (gras et sucrés).
Je veux perdre du poids, comment faire ?
Avec l’enchaînement des sorties, le travail spécifique comprenant sprints, PMA et maintien de la vitesse au niveau proche de cette dernière, le volume de certaines séances, votre dépense énergétique va naturellement augmenter et faciliter le lancement de la perte de poids. La composition des repas doit contribuer à « négativer » la balance énergétique. Les bons choix : arrêt du grignotage, de l’alcool, une grande assiette de légumes au déjeuner et dîner. En accompagnement : poissons, viandes maigres, ½ à 1 assiette de féculents selon besoins, huile d’olive et colza (1 à 2 c à s par repas), fruits et/ou produits laitiers maigres ou demi-écrémé. Utilisez aromates, épices, coulis de tomate pour donner de la saveur à votre assiette. Et réservez-vous un repas avec présence d’extras qui seront néanmoins sous contrôle.