Données physiologiques des montres

Bonjour,

Je possède une Garmin Fénix 5 avec ceinture HRM dernière évolution pour mes entraînements. Pour quantifier ces entrainements, j’utilise:
– Soit la vma obtenue lors d’un test terrain pour du travail qualitatif sur piste;
– Soit la FC de réserve pour du travail en nature.

Après chaque entrainement et synchronisation avec la plateforme garmin connect, une série d’informations sont mise à jour: Charge d’entraînement, VO2 max, Seuil lactique (allure et FC), effet d’entrainement aérobie et anaérobie, les 5 zones de FC pour l’entrainement…

La question est simple: peut-on vraiment s’y fier? p.ex, le seuil: la montre me donnera une nouvelle info 1x/semaine selon le travail effectué. Faut-il s’appuyer sur cette info pour affiner l’entraînement ou les outils étant trop limité, mieux vaut rester sur les allures données suite à un test vma (qui a p-e été fait il y à 1 ou 2 mois).

Un grand merci.

Sportivement,

kevin

2 réponses à la question

  1. Bonjour, je possède également une montre Garmin et je dois dire que je me suis posé toutes ces questions… Je pense qu’il y a des paramètres qui sont plutôt très fiables comme la FC en temps réel ou encore les données GPS d’un parcours (et encore je ne me fie plus à l’altitude sur la mienne). Mais concernant les VO2 max ou les niveaux de seuil je trouve ça plus aléatoire. Par exemple pour la VO2max je ne sais pas quel algorithme Garmin utilise mais quand je fais une sortie en fractionné très soutenue ma montre va m’indiquer à peu près 57 ou 58 de Vo2max, mais si le lendemain je fais un footing léger à 10km/h, elle va me redescendre à 55 ou parfois 54… ce qui est absurde évidemment car la VO2max ne change pas du jour au lendemain et encore moins sur des allures différentes. Et par rapports aux zones de FC elle te demande normalement ta FC max théorique et en déduit les pourcentages des 5 zones, donc c’est très théorique. Après ce qui est utile de pouvoir bien visualiser sur la montre ce sont les zones où on est en fonction de l’effort (de très facile au maximum du seuil découpé en 5 zones) mais avec un peu d’expérience je trouve que rien ne vaut la sensation intérieure. Si lors d’un 10km tu pars vite, tu te sens bien, mais ta montre indique tout de suite 92% de FCM au lieu des 90 que tu t’étais fixé et que du coup tu ralentis pour que l’aiguille redescende je trouve ça dommage… Une connaissance est parti comme ça sur un trail, en se disant « il ne faut surtout pas que je dépasse les 145 ». Résultats, au bout de 10 bornes elle était à 160 et du coup elle a eu peur et a abandonné…Donc voilà attention quand même aux montres, ce ne sont que des machines, ce que le corps humain n’est absolument pas.
    Dans tous les cas je pense qu’il vaut mieux se fier aux test VMA de terrain et aux tests d’efforts en labo si tu as l’occasion d’en faire un pour la FCmax et regarder ta montre avec parcimonie..

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  2. Bonjour, oui les montres utilisent des données statistiques pour vous fournir un maximum d’informations. Ces données sont utiles si vous vous y fier constamment (suivi longitudinal), mais leur fiabilité n’est que statistique. Par exemple, les charges d’entraînement vont être calculées grâce au volume kilométrique ou horaire, ou à l’aide des FC ; ce qui est insuffisant si on recherche une quantification fiable des charges. le VO2max va être calculée sur la base de la relation VO2max = 3.5 x VMA, ou sur la base de la proportionnalité VO2/FC. Tout cela est bien entendu insuffisant si vous recherchez la précision. Vous dites avoir évalué votre VMA et votre FC réserve, ce sont 2 données fiables à partir desquelles vous pouvez calculer des zones de travail fiables, à faire évoluer au cours de la saison.

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