Les fondamentaux : Planifiez le repos !

Dans un précédent article nous avons explorer les dix fondamentaux qui permettent de programmer un entraînement efficace. Pour aller encore plus loin, nous vous proposons un focus pour chaque élément clé de la programmation. Dans ce billet c’est la planification du repos que l’on va détailler !

L’intersaison

Le repos que l’on s’accorde une fois la saison achevée est déterminant dans la réussite de l’exercice suivant. Il faut prendre le temps de récupérer physiquement et psychologiquement pour mieux repartir ensuite. Sur le long terme l’impact de cette pause peut se révéler très important.

Régulièrement la période de repos peut aller de 2 à 6 semaines.  Une coupure d’1 mois semble être une bonne option.

Evidemment, à la suite d’1 mois d’inactivité vous aurez beaucoup perdu ! Mais cela n’a aucune importance puisque vous avez le temps de vous entraîner à nouveau et que cet arrêt vous permettra de progresser davantage au cours de votre préparation.

 Mi saison

Régulièrement nous constatons des baisses de motivation une fois l’été venu. Cela est très paradoxal puisque c’est une période privilégiée pour rouler dans d’agréables conditions.

Pour réaliser une deuxième partie de saison pleine, nous vous conseillons de faire un break soit à la fin du printemps soit courant du mois de juillet. Cela vous permettra de rester motivé avant la coupure (car vous savez que le repos approche) et de repartir neuf et plein d’entrain jusqu’à l’automne !

Concrètement, une période d’inactivité de 1 à 2 semaines est efficace pour continuer à progresser lors des derniers mois de compétition.

 Microcoupures

Régulièrement pensez à vous offrir des pauses de quelques jours sans vélo. Par exemple, 1 fois toutes les 4 à 8 semaines prenez 3 à 5 jours de repos. Cela vous assurera une récupération physique complète et entretiendra votre motivation au top !

Et pour ceux qui ont peur de perdre leurs acquis durant cette courte période d’inactivité, sachez qu’il n’en est rien. Dans le pire des cas la remise en route sera difficile mais tout rentrera dans l’ordre rapidement. Pour les compétiteurs il peut être intéressant de ne pas courir le week end suivant une microcoupure pour justement s’éviter une remise en action trop violente.

Enfin, pour ceux qui sont encore sceptiques, n’oubliez jamais que le repos est absolument central dans le processus d’entraînement. Sans récupération, pas de progression !

 Le repos dans la semaine

Dans chacun de vos microcycles (le plus souvent un microcycle équivaut à une semaine) gardez une place pour la récupération. Alternez des charges de travail qui servent au développement de vos qualités avec des temps de repos (ou de récupération). Même si le modèle du stakhanoviste a la cote en cyclisme, ne négligez surtout pas cette facette de l’entraînement.

 Synthèse

Nous avons donc vu qu’il était primordial de programmer des plages de repos régulièrement dans votre planification :

-Une longue coupure à l’intersaison (2 à 6 semaines… 1 mois semble idéal)

-Une coupure un peu moins longue à la mi-saison (1 à 2 semaines)

-Des micro coupures de 3 à 5 jours toutes les 4 à 8 semaines

-Du repos chaque semaine (1 à plusieurs jours de repos qui peuvent être complétés par des séances entièrement dédiées à la récupération)

Et si, lors de certaines périodes, vous ressentez une fatigue anormale malgré ces précautions, n’hésitez pas à rajouter du repos supplémentaire même si celui-ci n’est pas programmé.

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