Départ marathon de Paris 2014

A quoi servent les entrainements en endurance fondamentale ?

J’ai débuté la course à pied il y a 1 an et demi sur la base de 3 à 4 entrainements d’1h15 chacun par semaine. A défaut d’informations sur les différentes vitesses d’entrainement, j’ai réalisé la plupart de ces entrainements à une vitesse proche du seuil (un plus lent en moyenne que ma vitesse de semi-marathon avec 3 ou 4 pointes de vitesse de 1000 à 2000 m chacune en fonction des parcours). Mes progrès ont été assez rapides car je suis passé d’une vitesse d’entrainement d’environ 4mn30-4mn40/km les premières semaines à 3mn50-4mm/km aujourd’hui. En parallèle, j’ai participé à plusieurs courses. J’ai ainsi couru mon dernier semi-marathon en 1h18 (novembre 2014) et je vise environ 1h17 pour le semi-marathon de Paris en 2015.
On me fait régulièrement remarquer que cet entrainement quasi-systématique au seuil n’est pas optimal et qu’il vaudrait mieux que je consacre 70% de mon entrainement à l’endurance fondamentale (contre 20% maximum aujourd’hui).
Dans cette hypothèse, seulement 30% de mon entrainement serait dédié au travail de qualité (contre 80% aujourd’hui) et je crains que cela ne nuise vraiment à ma progression. Cela me paraît d’autant plus vrai que mes contraintes familiales et professionnelles ne me permettent pas d’augmenter le volume global de mon entrainement.
Selon vous, faut-il vraiment que je m’entraine à une vitesse plus lente ? Qu’est-ce je risque à continuer à ne faire quasiment que des séances de qualité ?
Merci d’avance pour votre retour,
Alexandre – 40 ans