Chez vous l’activité physique peut soit vous couper l’appétit, soit au contraire l’augmenter. Dans un cas comme dans l’autre, la question est de savoir si vous mangez à votre faim.

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Faim et sport

Mangez-vous suffisamment ? C’est-à-dire selon vos besoins physiologiques et psychologiques ? Le sport en effet peut brouiller momentanément les signaux de la faim. En fait, tout va dépendre du type de carburant dépensé au cours de la séance. Les entraînements courts et rythmés, de type VMA ou travail de fractionnés, font consommer du sucre. Ce qui va entraîner un besoin et une prise de sucres au retour de la séance pour compenser la baisse de la glycémie. Les longues sorties mobilisent à la fois le glycogène – plus ou moins épargné avec un ravitaillement pris au cours de la sortie – et les acides gras. Ajoutez également les conditions climatiques : le froid en effet majore la dépense calorique, ce qui accentue au final la sensation de faim.

Prévoir et recharger en carburant

La solution consiste à anticiper en premier la baisse d’énergie avec une bonne hydratation et une collation à fixer avant la séance (1 fruit et quelques amandes, noisettes suffisent). Ensuite de prévoir un repas de récupération, bien reconstituant et digeste après la séance. Avec au moins, 3 composantes dans le menu en adaptant le mode de préparation à votre petite ou grande faim : salade de riz ou de pâtes assaisonnée avec de l’huile d’olive, avec blancs de poulet ou thon en boite ou jambon et quelques dés de fromages. En légumes : tomates, carottes, radis, feuilles de salade… Autre idée : potage, omelette au fromage, patate douce ou bien poisson, poêlée de légumes, riz ou pain. Pour une petite faim, 1 à 2 tranches de jambon, flan de légumes, pain et yaourt au soja ou fromage blanc pour compléter l’apport de protéines.

Dans tous les cas, ne vous privez pas du plaisir de manger !

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