Manger pour gagner ! Témoignage d’un athlète de haut-niveau

Même si cet athlète duathlon/triathlon voit la nourriture comme un carburant, il laisse néanmoins la place à un peu de plaisir.

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L’année dernière, Chris Mosier est devenu le premier athlète transgenre à représenter les Etats-Unis lors d’une compétition internationale à l’occasion du championnat du monde de duatlhon ITU. Il a terminé 143e sur 433 participants. Ce végétarien qui ne voit la nourriture que comme un carburant, prendra cette année le départ de la grande course au championnat du monde de Duathlon, au championnat du monde de triathlon en sprint et à la course Ironman en Arizona.

Sa philosophie concernant la nourriture

Je me base sur un pourcentage de 80/20. Si tu fonctionnes bien 80% du temps, tu es dans le bon rythme. Les autres 20%, ce sont les plaisirs de la vie : Fêter un anniversaire, sortir avec ses amis et boire un verre où prendre un dessert. Vous ne devriez pas vous en priver. Si vous voulez quelque chose, prenez-en mais avec modération. Si vous mangez sainement la plupart du temps, il y a de la place pour quelques écarts.

Manger pour se donner de l’énergie

Je n’ai jamais été une personne qui voyait la nourriture comme une source de plaisir ou comme une récompense. Ne vous méprenez pas, il y a certaines choses que j’adore manger mais c’est rare que j’aie un besoin urgent de manger. Je me dis plutôt que c’est quelque chose que je dois faire. Mes repas sont très ennuyeux. Je mange toujours les mêmes choses et ça me convient, comme je mange dans le but de pouvoir m’entraîner. Je ne planifie pas de grands évènements tournant autour de la nourriture. Les endroits où j’aime sortir ne contiennent pas d’endroit spécifique pour manger. Certains de mes amis diraient « et si on sortait dîner dans cet endroit génial… » et ce n’est vraiment pas mon truc. Quand je sors avec mes amis pour manger c’est plutôt pour un petit-déjeuner avec un café. Ou des donuts !

Il faut savoir céder

En nourriture, j’aime tout ce qui est rond. Comme les pizzas, les roulés à la cannelle, les gâteaux, les donuts. Je peux avoir quelques moments de faiblesse concernant ces aliments. J’essaye d’y toucher le moins possible, je n’ai rien de tout cela à la maison mais parfois je rationalise mes écarts en me disant que je m’entraîne trois heures par jour. Je fais une exception une fois par an. Ma femme me cuisine un gâteau Funfetti avec glaçage et tous les ans je le finis en deux jours. Je ne le coupe même pas en morceaux, je laisse ma fourchette dans le plat. C’est pour ça que je ne peux pas avoir ce genre de nourriture à la maison.

Petit-déjeuner

Mon petit-déjeuner quotidien se compose de trois œufs, de patate douce, de haricots noirs ou de chou et de la moitié d’un avocat. Il m’arrive aussi de prendre quelques toasts. Fût un temps je prenais aussi de la viande ou des saucisses mais je n’en prends plus depuis un certain temps.

avocat

Déjeuner

Mon déjeuner et mon dîner sont presque interchangeables. Mais l’un des deux repas est toujours une immense salade. Je prends un grand saladier et je mets trois ou quatre grosses poignées de salade ou de chou, et tous les légumes que je trouve chez moi, plus l’autre moitié de l’avocat. C’est une inspiration mexicaine alors je dirais qu’il s’agit plutôt d’une « salade taco ».

Dîner

Je tourne toujours autour de plusieurs basiques. J’adore Quorn (substitut de viande). Alors parfois je prends des côtelettes de Quorn et je fais griller des légumes. Parfois je mange un Kitchari (une forme de porridge) à base de quinoa, lentille rouge et chou. Et parfois c’est une pizza faite maison avec beaucoup de légumes. Ma préférée est la tomate-mozarella, même si je fais de délicieuses pizzas aux patates douces et au chou. C’est super bon. Je n’hésite pas à en faire quand des invités viennent à la maison.

Source : Runner’s world

 

 

 

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