Superdévoluy va accueillir à nouveau les championnats de France de course en montagne le 14 mai prochain.
En septembre 2020, la station des Hautes Alpes avait proposé des parcours somptueux révélateurs de grands talents comme Sylvain Cachard et Blandine Lhirondel.
Quelles seront les forces en présence cette année pour décrocher le ticket pour les mondiaux en Autriche ?

Crédit visuel : FFA

Depuis quelques week-ends, ils sont nombreux à repérer les parcours 2023, semblables à ceux de 2020.

Il faut dire que l’organisation répond aux besoins des athlètes en les balisant bien à l’avance.

Après Arrens-Marsous en 2022, les tracés de 2023 proposeront également des parcours en montées-descentes qui révèleront des coureurs complets : forts en montée, rapides à plat et intrépides en descentes.

Le moindre point faible sera pénalisant dans la course au titre et à la performance.

Le programme de l’évènement :

  • Course 1 : Cadets 9h. Distance : 5km700 et 350m D+
  • Course 2 : Cadettes et U20 féminins. 9h10. Distance : 5km700 et 350m D+
  • Course 3 : U23, Séniors et Masters Féminin. 9h45. Distance : 12km400 et 780m D+
  • Course 4 : U20 masculins. 10h15. Distance : 7km600 et 460m D+
  • Course 5 : U23, Séniors et Masters Masculins. 11h. Distance : 12km400 et 780m D+

https://www.ledevoluy.com/hiver/decouvrir-le-devoluy/les-temps-forts/les-championnats-de-france-de-course-en-montagne-2/

Pour les cadettes, les juniors filles et les cadets, ce sera un parcours en montée-descente, peu technique mais très varié.

Les deux premiers kilomètres en côte feront la différence, encore faudra-t-il être en mesure de relancer au sommet et de finir très fort dans la dernière descente.

Chez les filles, elles seront 49 (cadettes et juniors inscrites à ce jour) à se confronter sur une même épreuve. Même si ces courses restent ouvertes, on devrait retrouver Pauline Trocellier et Lili Beck aux avant-postes en juniors, et Lucia Brissard-Cozler chez les cadettes. Mais attention, car même si la course se situe entre 2 tours d’interclubs, des spécialistes du cross et de la piste pourraient venir s’imposer sur ce parcours difficile mais non technique.

En cadets garçons, 56 inscrits à ce jour pour une course très ouverte. Niels Coste de Pau et Angel Cayrol Flament de Font-Romeu étaient les mieux placés en 2022 mais de nouvelles têtes vont apparaître dans cette catégorie, et tout est possible sur ce parcours rapide. En 2020, la gagne s’était jouée en 27 minutes.

Chez les juniors hommes, la course s’annonce somptueuse car on connaît mieux les forces en présence.

Anatole Berthou, champion de France cadets 2021 et juniors 2022 s’annonce comme le grand favori. 4ème des France de cross à Carhaix et auteur d’un 30’33 sur les 10 kms de Villeurbanne, il arrive en grande forme.

Parmi les outsiders, il faudra observer de près les 3 mousquetaires de l’ASPTT Besançon avec Jules Barriod (champion de France cadets 2022 et en progression constante), Antonin Pivry (vainqueur YCC cadets 2022) et Chané Souard, un nouveau venu qui fait des étincelles dans la montagne.

Mais la liste ne s’arrête pas là, Jules Mongellaz est en grande forme ; Louis Fourgassié, Enzo de Pizzol et Côme Neyret auront également leur mot à dire sur ce parcours exigeant. En effet, au bout de 4 km, une petite côte très raide devrait faire la différence parmi les hommes de tête.

Enfin, chez les séniors et masters hommes et femmes, le parcours est très exigeant puisque le point le plus bas est atteint un peu avant le 8ème km, et que la remontée est ensuite très difficile avant de basculer vers l’arrivée.

Les tenants du titre (acquis dans les Pyrénées) sont Elise Poncet et Sylvain Cachard. A ce jour, les favorites pour le titre féminin sont Elise Poncet, Christel Dewalle, et Cécile Jarousseau, vice-championne de France à Carhaix, juste devant Blandine Lhirondel.

Chez les hommes, toujours à ce jour, Théodore Klein, Manu Meyssat (champion de France masters de cross) et Rémi Longchampt semblent les mieux placés.

Mais il faudra voir la start-list du jour pour faire de meilleurs pronostics en séniors, en espoirs et en masters.

Quoi qu’il en soit, ces courses restent ouvertes et de belles surprises pourraient advenir. En jeu, une qualification pour les mondiaux de la spécialité à Innsbruck (Autriche) en juin.

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