Des crampes quoi qu’il arrive !

Bonjour,
J’ai passé de nombreuses heures sur internet et notamment sur votre site mais malheureusement mon problème de crampes persiste, je me permets donc de vous solliciter en espérant que vous m’apporterez de précieux conseils.
En effet je cours depuis plusieurs années mais plus sérieusement depuis un peu plus de 3 ans avec 2 à 3 sorties minimum par semaines et 1200km par an.
Ma 1ère sortie longue a été un semi en entraînement et tel un touriste j’étais parti sans eau. A la fin j’étais bien évidemment cuit mais sans crampes…
Mon 1er semi en compétition en 2016 s’est très bien passé avec le camelback en 1h35.
Tous les entraînements se déroulent bien de manière générale de début 2015 à mi 2016.
Puis je me lance sur mon 1er Trail (25km 600D+) et là catastrophe au 17ème km avec des crampes dans tous les muscles des 2 jambes !!! J’étais paralysé et stupéfait, je ne connaissais pas cette sensation malgré des années d’athlétisme et de judo plus jeune (j’ai 35 ans). Obligé de m’arrêter et d’attendre que ça passe mais j’ai pu finir seulement au ralenti et en marchant la plupart du temps car les crampes revenaient immédiatement…
Évidemment j’ai eu droit à la remarque « tu n’as pas assez bu » et j’ai forcément douté de ma préparation !?
Bref l’échec digéré et l’hiver passé je m’attaque à un autre semi début 2017 avec le même chrono et sans soucis de crampes puis j’enchaîne sur un Trail de 25km 500D+ assez roulant en avril et tout se passe presque bien, juste une petite alerte crampes au 21ème qui disparaît vite et ne m’empêche pas de finir pleine bourre ! Quel plaisir de pouvoir tout donner et arriver avec la satisfaction d’avoir fait le maximum.
A savoir que depuis mon 1er mur de crampes en septembre 2016, je fais attention de boire beaucoup plus et manger équilibré.
Quelques mois plus tard je parts pour une sortie découverte ou je me retrouve à grimper des côtes à 4 pattes dans le sable et j’explose vers le 20ème avec à nouveau une attaque foudroyante de crampes et obligation de finir totalement au ralenti non pas à cause de la « caisse » mais des jambes court-circuitées !
La fin d’année 2017 arrive et je compte bien prendre ma revanche sur ce Trail qui m’avait fait découvrir l’horrible souffrance des crampes paralysantes et cette année l’épreuve est corsée avec 29km et 700D+. Je pars cool en raison des mauvaises expériences passées et j’essaye de me préserver autant que possible. Au 25ème km, j’ai beau être frais et galoper à l’aise en sentant que les cuisseaux chauffent gentiment mais rien n’y fait je me retrouve paralysé encore une fois par des crampes dans tous les muscles des. 2 jambes !!! Avec l’horrible sensation de ne pas du tout être fatigué et l’impression d’en avoir encore « sous la pédale » sauf que les jambes ne répondent plus…
D’ici fin avril 2018 j’enchaîne 2 autres trails avec les mêmes désillusions et cette frustration de ne pas pouvoir envoyer, devoir rester sur la réserve et malgré tout avoir des crampes…
J’en tire la conclusion que je n’ai pas le niveau et que je n’entraîne pas assez et dans un moment de folie je m’inscris à mon 1er Marathon.
Là pas question de négliger l’entraînement, je suis un programme pendant 3 mois à 3/4 sorties par semaines et 200km/mois. Je termine le programme avec de superbes sensations et de réels progrès, bref je suis prêt pour tenter les 3h30 (à savoir que je suis à 78/80% FC max à 4:58/km). Je pars donc à mon allure et ne rate aucun ravitaillement mais au 29ème km 1ère petite alerte avec une crampe à l’arrière de la cuisse droite qui m’oblige à marcher un peu. Je repars et je me sens bien mais au 35ème, crampes foudroyantes dans les 2 jambes et le pire c’est que maintenant j’ai l’habitude et je les sens arriver… Sensation de sentir les muscles qui chauffent légèrement et bam les crampes…
Au final je passe 5 longues minutes à l’arrêt avec des étirements et je finis par repartir en me traînant…
Quand le meneur d’allure des 3h45 me double je suis « vexé » et m’accroche mais j’ai l’impression d’avoir le frein à main et je sens que je n’ai absolument pas le droit d’accélérer sous peine de retour des crampes ! Sur le dernier km j’ai envi de lâcher les chevaux mais je ne peux toujours pas car les crampes guettent… Je finis en 3h45 mais le mental en a pris un coup et je ne sais plus quoi faire ?
Avec du recul je réalise que le seul est unique trail qui s’est bien passé avait été préparé à coup de fractionnés longs et à cette période je ne buvais quasiment plus de café contrairement à maintenant (0 dans la journée mais un grand bol de café noir le matin). Je suis en période de récup mais début juillet j’ai un « gros » Trail de 37km 2200D+ et je sens qu’à moins d’y aller en mode rando, je ne pourrai pas tenter de forcer un peu car j’aurai forcément des crampes vu les expériences passées, elles sont garanties…
J’ai même eu fait des cures de magnésium 1 mois avant les courses et pris des comprimés de sporteine mais rien n’y fait ! Est-ce ma routine et mon bol de café le matin ? Suis-je tout simplement inconscient de mon niveau qui serait bien plus bas que ce que je le ressens ? Etc…
Quoi qu’il en soit le bilan est effrayant avec 3 courses sur routes à mon actif et une où j’ai eu des très violentes crampes et 5 trails dont 1 seul sans crampes…
Bref j’ai l’impression de ne pas être fait pour la course à pied et c’est très frustrant car je m’éclate bien dans ce sport que l’on pratique quand on veut et où on veut !
En vous remerciant par avance pour vos conseils.
Bonne continuation,
Benoît

5 réponses à la question

  1. Bonjour,
    Ton poste m’intéresse, je suis dans le même cas que toi j’ai tous essayé, eau, cure magnésium, je suis très sérieux sur mon entrainement , mais je ne comprend pas mes crampes je fini en pleine forme avec des crampes même pas essoufflé, comme toi j’ai épuré les sites internet et rien de concluant .
    La seul course que j’ai bien fini et là je ne comprend pas c’était la plus dur pour moi 38 KM 1650 D+.
    Incompréhensible ces histoires de crampe.

    J’attend de voir la réponse

    Sportivement

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  2. Bonjour messieurs (Benoit et Dafone)
    Je suis depuis plusieurs années dans la même situation que vous, et j’avais déjà posté deux commentaires assez complets sur ce site et à ce sujet:
    https://www.lepape-info.com/sante/mieux-comprendre-les-crampes-musculaires-deffort/
    Vous pouvez m’y retrouver dans les commentaires, avec mes expériences.
    j’ai réalisé des analyses sanguines, annoté toutes les caractéristiques de mes courses avec et sans crampes, contacté une université californienne, ainsi que Jean-Mac Gaillard, en équipe de France de ski de fond, et tout à fait concerné par ce problème…
    Je n’ai toujours pas la solution, mais mon obstination sur le sujet pourrait éventuellement vous venir en aide, je vous propose donc que l’on s’achange nos infos…
    mon mail: ybnt10@hotmail.fr

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  3. Bonjour messieurs (Benoit et Dafone)
    Je suis depuis plusieurs années dans la même situation que vous, et j’avais déjà posté deux commentaires assez complets sur ce site et à ce sujet:
    https://www.lepape-info.com/sante/mieux-comprendre-les-crampes-musculaires-deffort/
    Vous pouvez m’y retrouver dans les commentaires, avec mes expériences.
    j’ai réalisé des analyses sanguines, annoté toutes les caractéristiques de mes courses avec et sans crampes, contacté une université californienne, ainsi que Jean-Mac Gaillard, en équipe de France de ski de fond, et tout à fait concerné par ce problème…
    Je n’ai toujours pas la solution, mais mon obstination sur le sujet pourrait éventuellement vous venir en aide, je vous propose donc que l’on s’achange nos infos…

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    • Bonjour Yann974

      Merci pour ces info et cela confirme également se que je pense sur le terrain fertile, cela me fruste également je fini non fatigué avec un super cardio mais impossible d’accélérer, après une ligne d’arrivée passé avec des grosse crampes et 10 mn d’arrêt je suis repartis en courant à ma voiture comme si je n’avais pas fait de course.

      Le plus étrange c’est la course la plus dur que j’ai eu à faire je n’est pas eu de crampes 38 km 1850 m D+ j’ai même fini en bombe à ne rien comprendre, peut être le point ne pas partir vite au début car je me suis mis sur la réserve sur cette course.

      Sportivement

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      • Le negative-split, soit courir volontairement doucement sur la première moitié de course, pour remonter des places sur la seconde moitié.
        La course de 38km vous a peut-être semblé la plus dure en termes de longueur sur le plan physio seulement, mais si vous calculez la moyenne de Km/h, et la comparez à d’autres courses avec crampes, ne remarquez-vous pas qu’il s’agit de votre allure moyenne la plus basse?

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