On a testé pour vous les pédales FAVERO ASSIOMA DUO

Article écrit par Cyril Granier

Véritable phénomène de mode ou réel outils complémentaire à l’analyse de performance en cyclisme, les capteurs de puissance connaissent un fort développement à l’heure actuelle. On trouve d’ailleurs de plus en plus de vélos équipés en première monte de capteurs de puissance à l’image des vélos de la marque Giant par exemple.

Plusieurs marques de capteurs existent et l’on peut citer parmis elles, les SRM, les Quarq, les Power2max, les Rotor, les Stages cycling, les FSA Powerbox… et plusieurs nouvelles marquent ont vue récemment le jour comme celle dont nous allons parler aujourd’hui à savoir la marque FAVERO. 

Cette marque de pédales connait actuellement un grand succès dans le monde du cyclisme et l’on peut s’en rendre compte lorsque l’on voit qu’il faut en ce moment même 40 à 60 jours avant de pouvoir les monter sur son vélo…. La rançon du succès ?

Il ne faut toutefois pas confondre succès marketing et commercial et réelle qualité du produit, pour faire simple, est-ce un produit que nous recommanderions à un(e) cycliste qui cherche à investir dans une meilleure analyse de sa performance et est-ce vraiment différents des autres produits du marché ?

Favero Electronnics, société italienne basée à Arcade, dans la région de Trévise, nouveau venu sur le marché des capteurs électronique, n’est pas une entreprise qui déboule de nulle part. En effet, elle débuta par la création de système de paiement dans les années 80 pour bifurquer au début des années 90 dans les équipements électroniques sportifs avec notamment des tableaux électroniques pour le sport, des tableaux d’affichage, des monnayeurs à pièces ou jetons, des horloges à tarifs horaires….

Plus récemment cette société a fait le pari du cyclisme en y associant son savoir-faire électronique, c’est donc logiquement qu’elle développa son premier capteur de puissance, décliné en version « Uno » pour capteur de puissance sur une seule pédale ou « Duo » pour un capteur sur chaque pédale.

 

Ouvrons la boite contenant notre capteur de puissance

 

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C’est toujours un peu Noël lorsque l’on est passionné d’équipements cyclistes et que l’on reçoit en test un capteur de puissance. Il faut dire que côté soin du détail les équipes marketing de chez Favero n’ont pas fait dans la dentelle. Packaging irréprochable, pédales mises en avant dès l’ouverture, on se sent tout de suite en possession d’un produit de qualité. La marque fournit également des cales comme on peut en retrouver lorsque l’on achète une paire de pédales neuves, deux cordons de rechargement et un système de prise avec insert USB permettant de brancher et donc de charger les deux pédales simultanément. Ce n’est pas grand-chose mais cela évite l’encombrement des prises de la maison lorsque l’on a déjà en charge son GPS et ses batteries de vitesse… Livré également dans le package, une clé hexagonale de 8 afin de pouvoir monter et démonter ses pédales. La aussi, ce n’est pas grand-chose mais peu de marques font cet effort et c’est un petit plus qui personnellement m’a beaucoup plus. Autre élément intéressant, les pédales sont compatibles avec les cales du système look.

On trouvera facilement chez n’importe quel vélociste de quoi les changer lorsqu’elles auront suffisamment servi. La aussi ce n’est pas grand-chose mais les ingénieurs de chez Favero en utilisant le système look évitent au consommateur d’avoir à commander des cales spécifiques Favero à chaque nouveau changement.

 

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Avant de passer à l’utilisation, vous devrez tout d’abord charger vos pédales et vous pourrez ensuite les monter sur votre vélo. Petit détail sur l’ergonomie de la pédale, vous verrez lors du montage qu’il vous est proposé de mettre des rondelles de distanciation entre la manivelle et la pédale, afin d’éviter que les deux éléments soient en contact et de ce fait que les jauges de contrainte voient leur déformation détériorée. La recommandation faite par Favero est de laisser une espace de 1 mm minimum entre manivelle et pédale (figure ci-dessus). Vous vous rendrez compte que cela est nécessaire notamment sur les pédaliers SRAM mais que l’espace est déjà suffisant sur les pédaliers Shimano pour avoir testé ces deux marques. 

 

Une fois le montage effectué, une première procédure consiste à détecter les pédales via Bluetooth et l’application Assioma afin de détecter les pédales. Pour ce faire, faite un tour de pédalier et vous verrez clignoter des leds de couleurs orange signe que les capteurs fonctionnent. Appairez les pédales et étalonnez-les et vous pourrez ensuite faire votre première sortie avec votre capteur de puissance.

N’oubliez pas avant chaque sortie de faire votre procédure d’étalonnage avec votre application Assioma depuis votre mobile ou avec votre ordinateur de bord, les données n’en seront que plus fiables.

 

 

Testons ce nouvel outil

 

Confinement oblige, les séances furent effectuées sur home trainer pour une première approche. Un second article vous présentera les résultats des tests sur route pour voir si des similitudes ou des différences apparaissent.

Afin de comparer les valeurs de puissance, les pédales furent montées sur un pédalier SRM calibré de manière statique comme cela serait fait en usine et la pile de fonctionnement changée. SRM restant la valeur sure sur le marché des capteurs de puissance à l’heure actuelle il nous paraissait légitime d’utiliser ce produit. 

Les deux compteur Garmin chargés d’enregistrer les données, furent tous les deux préalablement réglés afin qu’une information par seconde soit enregistrée et que des comparaisons puissent être faites (c’est ce que l’on nomme la fréquence d’échantillonnage). Pour ce faire, il vous suffit d’aller dans le menu de votre compteur dans la rubrique « Données d’enregistrement » et d’activer ce mode. Attention, car les Garmin on un mode d’enregistrement dit « Intelligent » paramétré d’origine. Sous ce mode d’enregistrement, les informations ne sont pas enregistrées à intervalle de temps régulier mais en fonction de la mémoire disponible et de l’état de votre batterie. Il serait alors impossible d’être certain que les valeurs relevées le soient au même moment entre les deux capteurs lors de l’enregistrement de pédalage et surtout comparables.

Autre procédure à mettre en place systématiquement avant chaque sortie, l’étalonnage. N’oubliez pas de faire cette manipulation car de grandes variations de puissance peuvent voir le jour et fausser complètement vos données. 

 

Pourquoi fait-on cette procédure ? Les jauges de contrainte à l’intérieur de votre capteur sont sensibles aux variations de pression atmosphériques et de température, cette pour cette raison qu’une fonction appelée « Compensation thermique » existe sur les appareils capteurs de puissance et va ajuster la formule de calcul de puissance en fonction de la température extérieure. Autre élément, l’étalonnage sert à indiquer à votre capteur que le fait de ne pas appuyer sur les pédales correspond à 0 W, ce qui n’est pas tout à fait vrai si l’on suit les lois de la physique… mais passons là-dessus, Issac Newton et sa constante gravitationnelle ne nous en voudrons pas trop. En fonction des capteurs, on vous demandera de positionner les manivelles à l’horizontale ou à la verticale pour effectuer cet étalonnage.

Quand j’entends certains cyclistes venir me voir en se plaignant de la qualité de tel ou tel capteur, ou comparant leur précision via des articles dans les journaux cyclistes et qu’ils ne savent pas étalonner leur dispositif… je me pose des questions sur l’utilisation de l’outil et de son intérêt pour eux….

 

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Afin de tester au mieux les pédales Assioma Duo, j’ai fait le choix de réaliser plusieurs séances, plus exactement 12, simulant différentes intensités de pratique. Cela va de la promenade à 100 W jusqu’à des efforts plus intenses aux environs de 600 W. Je me réserve les efforts de sprints, au-delà de cette valeur, pour le terrain, là ou il sera plus aisé de les réaliser. Au cours de ces séances, j’enregistrais sur deux compteurs différents les puissances données par mes deux capteurs. Mon home trainer (CycleOps Hammer 2)  était quant à lui connecté à l’application en ligne Rouvy via le protocole de communication ANT+, application sur laquelle j’avais créé des séances spécifiques.

Voici deux exemples de séances réalisées ce dernier mois. La première correspondant à un travail autour de PMA, sur des intervalles de temps de 20s à 40s avec 1 min de récupération entre les répétitions et 3 min entre les séries. La comparaison des puissances données par le SRM en orange et par les Assioma Duo en bleu, montre que les deux courbes suivent les même tendances mais que les pédales surestiment légèrement la puissance que ce soit lors des intensités d’effort sou lors des récupérations.

 

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Le graphique ci-dessous représente une autre séance d’entraînement réalisée fin avril ayant pour objectif de balayer différentes plages d’intensité, afin d’observer une quelconque différence dans la tendance des valeurs observées précédemment à mesure que l’intensité augmente. On note sur ce graphique une très grande similitude entre les deux outils avec de nouveau une tendance à légèrement surestimer les données de puissance (courbe bleu) pour les pédales instrumentées. C’est cette tendance que j’ai pû noter au fil des séances et des analyses comparatives.  

 

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De manière générale et après plus de 12 séances effectuées on mesure une différence moyenne entre les deux capteurs de 2,1 % soit 5,6 W +/- 2,8 W entre 100 et presque 700 W. Cette tendance repérée sur des séances isolées est donc confirmée au regard de l’ensemble des séances réalisées, le capteur Assioma surestime la puissance annoncée par le SRM. 

 

Est-ce grave ? Dans les faits non et cela pourrait s’expliquer par plusieurs éléments.  

 

La prise en compte de la déformation et de la position des jauges de contraintes ainsi que leur nombre pourraient expliquer les différences observées entre SRM et Assioma Duo. 

 

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En effet, la position des jauges de contraintes sur l’axe de la pédale pour les Assioma Duo est de facto plus proche de la zone de poussée du pied et donc de transmission des forces et reflèterait davantage la force réelle exercée sur les pédales. Les jauges de contraintes sur les pédaliers SRM étant situées sur l’étoile du pédalier, on peut présupposer une différence de puissance liée à une déformation moindre des jauges de contraintes placées plus loin de la zone d’application des forces sur les pédales. 

Ce n’est pas pour rien si des fabricants tels que look ou Garmin ont également essayé avec moins de réussite à instrumenter des pédales la ou SRM et d’autres fabricant se limitaient au pédalier ou aux manivelles et reviennent désormais avec des technologies plus abouties à ces solutions de pédales. On citera par exemple la pédale Exakt liant SRM et Look, ou encore la pédale Powertap. On retrouve même à l’heure actuelle une pédale capteur de puissance créée par SRM pour le Vtt… Affaire à suivre. 

Un autre facteur pouvant jouer sur la précision des données est le nombre de capteur à l’intérieur des différents dispositifs. Il faut savoir que les capteurs de puissance sont composés de jauges de contraintes mesurant via leur déformation la force exercée par le cycliste. Les pédales Assioma Duo possèdent chacune 8 jauges de contrainte, tout comme le capteur SRM utilisé, à la différence près que seul le coté droit du pédalier possède cet équipement pour la firme allemande. Le nombre de jauges influençant directement la précision du calcul de la puissance car oui ! La puissance que vous développez est calculée.

 

Revenons d’abord aux concepts de base permettant de calculer une puissance. La puissance dépend du couple moteur, c’est-à-dire de la force appliquée sur la pédale (plus exactement la force tangentielle) multipliée par la longueur de la manivelle, ainsi que de la vitesse angulaire à laquelle la rotation du pédalier est exécutée.

 

 

Puissance (W) = Couple moteur (N.m-1) x Vitesse Angulaire (rad.s-1)

 

 

Couple moteur (N.m-1) = Force tangentielle (N) x Longueur de manivelle (m)

 

Vitesse angulaire (rad.s-1) =Cadence x T (s)

 

La grosse différence entre le capteur SRM utilisé et le capteur Favero Assioma Duo est que la mesure de la puissance pour les pédales se fait à partir la vitesse angulaire mesurées en plusieurs points grâce à un gyroscope intégré au dispositif et non via une cadence moyenne mesurée via un capteur de cadence. C’est selon Favero, ce qui les différencie de leur concurrent via leur système IAV power (Instataneous Aangular Velocity-based Power). 

Leur réflexion repose sur le fait que lors d’une révolution de pédalier, la vitesse angulaire chez le cycliste n’est pas la même en chaque point de pédalage et donc influencerait la puissance développée. 

Pour le SRM utilisé, la vitesse angulaire est recalculée via le capteur de cadence utilisé et donc mesure la cadence moyenne d’une révolution de pédalier et donc la vitesse angulaire moyenne sur l’ensemble du cycle de pédalage, en d’autres termes, que l’on soit sur le plat, sur home trainer, en bosse, fatigué à jeun en pleine forme… le SRM considère que vous tournez les jambes à une vitesse angulaire constante lors d’un tour complet de pédalier.

Favero pense à juste titre, que ce n’est pas le cas et a mis en place le concept IAV Power et nous précise que cette manière de calculer la puissance ferait la différence dans la précision de leur outil par rapport à la concurrence.

Mais étant de nature sceptique je me suis demandé si ce concept modifie considérablement les valeurs de puissance donnée in fine ? La réponse est… pas temps que cela sauf si….

 

 

Étude menée par Favero

 

Sur le site internet de Favero, en fouillant un peu on trouve une étude menée par leur laboratoire expliquant et validant le concept du IAV Power en comparaison du AAV Power. Le AAV power est ni plus ni moins que la formule de calcul utilisée par le capteur SRM lors du comparatif, qui prend comme référence la cadence sur une révolution du pédalier et non pas la vitesse angulaire en plusieurs points de la rotation. Je vous avoue que décortiquer une étude de « validation » faite par le groupe de recherche qui a créé un outil, n’est pas forcément un argument pour moi de fiabilité… restons critique et prenons du recul.

5 cyclistes de bon niveau voire anciennement professionnels, entre 19 et 50 ans ont pris part aux tests. Des tests effectués sur deux home-trainers différents et sur route avec un pédalier rond classique et les mêmes tests effectués avec un pédalier ovale. L’enregistrement des données de force et de vitesse angulaire furent effectuées sur la pédale gauche uniquement à un intervalle de temps de 5 ms.

Les tests ne sont pas précisément définis notamment sur les durées d’effort mais on sait que sur les home-trainers, les cyclistes ont pédalé en position assise à 70 % FTP à 90 et 110 rpm et à 95% FTP à 90 et 70 rpm. Les tests sur route ont consisté à pédaler en position assise à 100 rpm sur le plat, à cadence libre dans une montée de 5%, puis en danseuse dans cette même montée et enfin sur le plat en position assise à 90 rpm avec une intensité libre. Le même « protocole » fut réalisé avec des plateaux ovales. 

 

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Lorsque j’ai compilé l’ensemble des résultats de leur étude, on observe pour le protocole ou le vélo de chaque coureur était équipé d’un pédalier rond, une vitesse angulaire moyenne de 6,6 rad.s-1 et un pourcentage d’erreur moyen entre les deux formules de calcul de puissance (IAV power et AAV power) de – 0,13 ± 0,43 %. La méthode de calcul utilisée par Favero donnait une puissance de 252,8 W contre 252,4 W. Attention tout de même, aucunes données statistiques n’étant fournies, on peut difficilement tirer des conclusions sur le fait qu’il y ait un avantage à utiliser une formule de calcul plutôt qu’une autre. 

Maintenant regardons de plus près les résultats de l’analyse effectuée avec des pédaliers ovales. Les puissances moyennes développées furent de 254,4 W et 262,4 W respectivement avec le calcul via IAV Power et AAV Power, soit une différence de 3,2 ± 0,7 % et une vitesse angulaire moyenne de 21,9 rad.s-1. Même constat que précédemment, difficile de conclure, même s’il semblerait dans ce cas précis qu’une différence existe et que la puissance donnée par les pédales Assioma Duo et la formule de calcul associée soit plus précise avec les pédaliers ovales.

Il est toutefois dommage de ne pas avoir eu de tests poussés à plus hautes intensités dans les deux conditions pour voir si ces différences s’atténuent ou augmentent.

 

 

Concluons ?

 

Que retirer de tout cela ? Le procédé IAV Power apporte de la précision au calcul de la puissance d’autant plus si l’on possède un pédalier ovale ou là clairement il n’y a pas à hésiter. Ensuite l’avantage d’un capteur placé sur les pédales est bien entendu de refléter plus fidèlement la puissance développée au plus près de l’application des forces de propulsion. De plus c’est aussi la chance grâce à l’instrumentation droite/gauche d’avoir les métrique cyclistes (Cycling dynamics) que l’on peut retrouver sur les compteurs de bord nouvelle génération, comme la différence de puissance entre les deux jambes, l’efficacité de pédalage, la fluidité… qui seront un allié pour qui recherche à améliorer sa technique de pédalage.

 

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Que dire de la précision de ± 1% ? Nous avons observé une différence de 2,1 % entre les deux capteurs de puissance et il est vrai que la formule de calcul utilisée par Favero associée à la localisation des jauges de contraintes pourrait peut-être expliquer la différence de puissance entre les deux outils et donc laisserait penser que la précision serait meilleure. Ce qu’il faut garder en mémoire c’est que dans le monde scientifique si un capteur de puissance a moins de 5% d’erreur on considère qu’il est utilisable. D’autres chercheurs, estiment que chez les professionnels notamment la barre des 2,5 % ne doit pas être franchie.

Dans notre cas, on observe que les tracés SRM et Favero assioma Duo suivent exactement les mêmes tendances avec une légère surestimation de puissance des Favero … A moins que ce ne soit une sous-estimation du SRM ?

Conseillerais-je ‘achat de ce capteur de puissance à une personne qui cherche à acquerir ce type d’outil ? La réponse est oui d’autant plus si on ramène ces données de précision au prix qui à 695€ en fait la paire de pédales au meilleur rapport qualité/prix du marché. Si vous êtes un poil tatillon sur le poids, les Assioma Duo (151,5g la pédale) sont plus légères que la Look Exakt (155 g), 158 g pour la Garmin Vector et 199 g pour les Powertap P2.

Côté autonomie et selon les annonces des différentes marques, la Assioma Duo ne serait pas la meilleure avec ses 50h d’autonomie mais pour l’avoir testée pendant plus de 4 mois au total et en roulant tous les jours avec pour aller au travail en vélo sous toutes les conditions météo je n’ai eu qu’à les recharger une fois. On donc largement sur l’autonomie des 50h annoncées.

Enfin dernier élément, la modularité de ces pédales et l’ingéniosité de Favero qui fait que chaque constituant peut individuellement être changé. Ce n’est pas rien car si par exemple on venait à tomber et abimer la pédale, on peut facilement trouver et remplacer soit même les pièces abimées.

 

Facile d’utilisation et de montage, prix plus abordable, poids légèrement inférieur précision comparable voire améliorée par rapport à d’autres capteurs de puissance, cet outil pourrait faire la différence par rapport à ses concurrents directs. En tout cas nous les avons essayé et adopté, vous laisserez vous à votre tour tenter ?

 

 

Cyril GRANIER

Docteur en sciences du sport 

Facebook : @CyrilGranierPerformance

Instagram : cyrilgranierperformance

 

 

 

2 réactions à cet article

  1. Un grand merci pour cet article complet, bien argumenté et étayé.
    Cela corrobore tout ce que j’ai pu déjà lire en faveur de ces pédales, plus les réflexions très favorables de cyclistes confirmés qui les recommandent.
    Il n’y a plus que le prix qui me freine pour un achat immédiat… Mais franchement, cela me démange de pouvoir fournir ces informations supplémentaires au coach !

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  2. Bonjour votre article est très intéressant et me semble des plus objectif par rapport à d’autres comparaisons lues sur f(autres sites, traitant de ce même sujet. J’ai juste une remarque à ajouter sur tout ce que j’ai pu lire. On confond la précision donnée par un fabricant (+/- 1%) qui est une précision obtenue en étalonnage selon des protocoles bien figés et garantissant une répétabilité des mesures et la précision en condition réelle d’utilisation dans laquelle intervient le matériel utilisé, les conditions climatiques, l’utilisateur et l’informatique permettant d’exploiter les mesures (vitesses d’acquisition, période d’échantillonnage ….). IL est évident que chaque cycliste à son style de pédalage et que cela peut avoir un impact direct sur la mesure via des capteurs qui se déforment différemment en fonction du point d’application de l’effort et de la direction de celui-ci. C’est pourquoi tous les tests que j’ai pu comparé dans les différentes bibliographie ne garantissent pas la répétabilité des mesures, puisqu’il ne sont pas réalisés dans des conditions de test strictement identiques. De ce faite, ne peuvent être que des comparatifs entre produit. Il n’est pas possible , pour un utilisateur de définir quel est le produit le plus précis et le plus juste selon des critères strictement métrologiques. Je passe sur les calculs d’incertitudes nécessaires sur ce type de mesures. Il serait intéressant d’avoir ces données pour permettre un choix objectif ! Merci pour le travail réalisé, il reste intéressant compte tenu des données disponibles.
    Cordialement
    Francis

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