24 h : Le mondial approche

A l’automne dernier, nous avons consacré 2 articles à la course de 24 heures. Le premier concernait les déterminants de la performance sur une telle épreuve, alors que le deuxième résumait le championnat de France de la spécialité et relatait les victoires de l’ultra traileur Erik Clavery et de l’aventurière Stéphanie Gicquel, 2 néophytes.

Rappelons qu’il s’agissait de couvrir la plus grande distance possible en 24 heures de course, sur un circuit fermé de 1114 m de long, et que les 2 champions de France avaient parcouru environ 254 et 215 km, alors que les records de France se situent à 268 et 243 km.


Ultra trail : Se préparer au départ

Au cours des articles précédents, nous avons abordé la notion d’affûtage (ou tapering) sur les dernières semaines, nous avons parlé de la séance de trop à éviter et de la nécessité d’arriver frais au départ de la course, au risque d’un léger désentraînement. Et puis le jour J est là et beaucoup de choses peuvent se jouer, en positif mais surtout en négatif si le laisser-aller ou le stress prennent le dessus. Que ce soit sur des aspects nutritionnels, physiques ou psychologiques, les dernières heures sont importantes afin de se mettre dans les meilleures conditions.


Renforcement musculaire & endurance : amis ou ennemis ?

Alors qu’elle ravit les adeptes du muscle, elle effraie aussi beaucoup de sportifs d’endurance – dont vous, peut-être… La musculation reste engluée, en effet, dans ce « Culte du corps » qu’elle autorise certes, mais qu’elle ne vise pas exclusivement. Tout comme des séances de running à haute et basse intensité entraînent différents effets physiologiques, une pratique raisonnée de la musculation peut s’avérer propice pour les sports d’endurance. Voyons comment.


Stop à la séance de trop !

Dans notre précédent article sur les erreurs à éviter avant son ultra trail, nous avons évoqué l’erreur courante de vouloir se rassurer par un fort kilométrage à l’entraînement, comme pour se prouver jusqu’au dernier moment que l’on est capable de couvrir de longues distances. Or contrairement à d’autres disciplines de course où la dernière séance peut apporter des éléments rassurants, ce n’est pas le cas en ultra trail car la durée prévaut sur la qualité. En effet, un coureur de 1500m peut courir des 300m à l’allure de course, le spécialiste du 10 km peut se rassurer sur des 500m ou des 1000m à intensité spécifique, mais que peut faire l’ultra traileur pour se rassurer ? Et bien rien, si ce n’est se reposer et accumuler de la fraîcheur. Dans le cas contraire, il risque fort de réaliser la séance de trop, celle qui va condamner ses chances de réussite.







5 erreurs à éviter avant son ultra estival

Jusqu’à fin septembre, la saison des ultras va battre son plein en France et dans les pays frontaliers comme la Suisse, l’Italie ou encore l’Espagne. Très souvent, l’ultra de l’été est l’objectif d’une saison pour un coureur et cela peut être source de tensions et de questionnements : suis-je assez préparé ? Comment gérer ma course ? Quel matériel prendre ? Comment gérer mon alimentation et mon hydratation ? La sérénité indispensable à la bonne réalisation de son ultra laisse souvent place à un doute destructeur. Voyons comment réagir à ces questionnements légitimes.

Musculation lourde et trail : les règles préalables

La force est rentrée incontestablement dans les modèles de performance du trail court à l’ultra, même si force et endurance ont longtemps été opposées. Comme tout facteur de performance, il faut veiller à son développement et à son optimisation. En trail, on peut développer la force de manière ultra spécifique, c’est-à-dire sur le terrain où l’on peut passer d’un mode de contraction exclusif en montée (concentrique) à un autre mode exclusif en descente (excentrique). Mais on peut aussi le développer en salle, avec ou sans appareillage. Par manque de connaissances, beaucoup se lancent dans la musculation lourde sans respecter les principes de base et sans déterminer d’objectifs précis en lien avec leur activité de traileur. . Voici quelques règles à suivre au préalable qui feront écho à notre premier article sur la question.

2 mois pour bien préparer son OCC

La sixième édition de l’OCC® (pour Orsières-Champex-Chamonix), se déroulera le 30 août prochain dans le cadre du sommet mondial de l’ultra trail à Chamonix. Avec ses 56 km, l’OCC® est une belle porte d’entrée vers ses grandes sœurs de l’ultra. De plus, comme pour la CCC® et la TDS®, l’OCC® est une course de ville à ville dont le terme se situe à Chamonix. Ainsi, les finishers auront accompli une partie du tour du massif, du côté suisse et français. L'Italie sera peut-être pour l’année suivante, et le tour complet dans quelques années.

S’entraîner au pacing en trail

En trail, le pacing correspond à la gestion de l’intensité de l’effort. S’il est facile d’évaluer cette intensité sur la route (vitesse moyenne), c’est bien plus complexe en trail où la vitesse est constamment changeante en raison du dénivelé et de la technicité des épreuves, mais aussi de l’altitude et des conditions météorologiques. L’utilisation de la fréquence cardiaque de réserve permet d’évaluer le pacing sur les premières heures de course.


5 astuces pour bien s’entraîner à jeun

L’entraînement à jeun est régulièrement utilisé dans les programmes d’entraînement. Préparer les courses d’endurance, s’affûter, maximiser l’organisation de ses journées, plaisir de courir au saut du lit, les raisons seront multiples. Il pourra présenter de nombreux intérêts, mais seulement si quelques grands principes simples seront respectés. Revue, astuces et bons plans.
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La routine, l’ennemi de la progression

Si l’on jette un œil aux semaines d’entraînement des sportifs d’endurance on se rendra souvent compte d’une certaine redondance. Les séances évoluent avec le niveau de forme, mais les thèmes seront eux très souvent identiques. Le lundi sera dédié à un type de travail, le mardi à un autre, etc. Pourtant, la routine pourra être un frein à la progression, il faudra donc être inventif.