Si le trail est une discipline à présent très pratiquée et plébiscitée, elle n’en demeure pas moins spécifique en ne s’offrant pas au premier venu.
C’est là tout son intérêt et toute sa richesse : une multiplicité de facteurs qui rendent sa découverte parfois longue mais toujours passionnante.
Voilà une question redondante sujette à de nombreuses controverses et sur laquelle il est important d’apporter de nombreuses précisions.
Pour cela, il faut passer par l’analyse des différences entre l’ultra trail et les trails de distances inférieures, et en déduire d’éventuelles différences dans la préparation au sens large.
L’entraînement n’est pas une science exacte, ce serait plutôt un artisanat basé sur des connaissances dans de multiples domaines. Et même si l’on possède un grand nombre de ces connaissances, il ne faut pas perdre de vue que l’humain reste au centre de la démarche et que la programmation doit pouvoir s’adapter aux variations individuelles. 2 réactions
Nous avons déjà longuement débattu du rôle et de l’importance des bâtons en trail.
Aujourd’hui, nous vous invitons à réaliser une séance avec alternance de côtes avec et sans bâtons, si possible en enregistrant plusieurs données comme la fréquence cardiaque, la cadence, l’amplitude, les sensations, et le chrono bien sûr. 2 réactions
C’est une réalité que tous les coureurs, traileurs ou non, ont expérimenté : la descente fait mal aux jambes en direct et en différé.
Mais comment l’athlète réagit-il en course à l’issue d’une descente ? Est-ce que son économie de course est impactée ? Est-ce que les paramètres de sa foulée sont modifiés ? Est-ce que cet athlète perd en qualité de force ?
Au printemps, nous avons produit une multitude d’articles pour gérer le confinement dans une période particulière pour les athlètes : le début de la saison de trail.
Rappelez-vous : seules quelques épreuves dont le mythique trail du Ventoux ont pu se dérouler avant la déferlante virale.
Aujourd’hui, c’est un peu différent car les courses se sont progressivement annulées jusqu’à la fin de l’année. Alors que faire pour gérer au mieux ce premier mois de re-confinement ?
Le trail est une discipline qui requiert une motricité globale différente de celle de la course à pied. Evoluer en montagne sur des terrains techniques, monter, descendre, marcher, courir… implique des sollicitations musculaires, cardiovasculaires et énergétiques particulières. Pour faire face à cette spécificité, les entraîneurs doivent produire des séances originales permettant de reproduire ces sollicitations. Voici un exemple de séance réalisée en Ecole de trail (Formations d’entraîneurs avec la Ligue Auvergne Rhône Alpes athlétisme) avec Sébastien Cornette.
Voici une idée de séance d'entraînement pour développer le VO₂max des traileurs. Utile notamment pour certaines et certains qui en ont parfois besoin. Même si les distances sont longues, travailler le qualitatif en l'occurrence la puissance aérobie n'est pas superflu loin de là. 5 réactions
Mimmi Kotka, la célèbre ultra-traileuse suédoise de 39 ans, vient de mettre fin à sa carrière d’athlète. Elle dit se sentir comme une ‘’coquille vide’’ après avoir cumulé les ultra trails au fil des saisons. Pour elle, depuis l’an passé, les abandons se succèdent et le plaisir s’échappe. Même si la nécessité de la coupure n’est pas ressentie de la même manière par tous, le corps et l’esprit ont besoin de se reposer et de se régénérer. La récupération doit se concevoir à l’échelle de la saison avec une coupure dite annuelle, mais aussi après chaque ultra. Pour autant, faut-il couper complètement ou poursuivre une activité limitant le désentraînement ?
A Lepape-info, nous avons consacré une multitude d’articles sur l’utilisation du cardiofréquencemètre à l’entraînement en en compétition, et sur les apports du suivi des fréquences cardiaques. Pour autant, dans une activité où les repères sont moins évidents que sur la route ou la piste, peut-on se passer du cardio à l’entraînement ? Et comment évaluer ses progrès et son niveau de performance ? 2 réactions
Nous avons déjà consacré 2 articles au kilomètre vertical (K.V). Le premier décrivait les enjeux de la discipline (physiologie, biomécanique, technique…) alors que le deuxième donnait un exemple de gestion sur cette épreuve.
Nous avons évoqué dans un précédent article l’utilisation de la Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC ou HRV pour Heart Rate Variability) dans le suivi physiologique des sportifs. Pour rappel, le cœur ne bat pas à un rythme constant, il accélère et il freine de manière plus ou moins régulière. La cohérence cardiaque correspond à une variation régulière du pouls selon une périodicité dépendante de lois physiologiques. 4 réactions
Lors de notre précédent article, nous avons indiqué comment utiliser la quantification des charges de travail pour éviter la blessure lors de la reprise post-confinement. Cela a suscité des questions de la part d’un lecteur, et nous avons jugé intéressant de vous les faire partager. 11 réactions
La période qui s’annonce ne devrait être que du bonheur pour les traileurs sevrés de grands espaces depuis des semaines. Sorties longues en montagne avec des descentes à tombeaux ouverts, sortie en VTT et en vélo de route avec des cols à gogo … bref l’éclate totale et la liberté retrouvée.
Depuis quelques semaines, la vie des sportifs a radicalement changé avec des fortunes diverses selon son lieu d’habitation, le campagnard-montagnard étant moins défavorisé que le citadin, ce qui ne change pas grand-chose me direz-vous !
En 2020, la saison de trails ne démarrera véritablement qu’à la fin de l’été. Ainsi, il est judicieux de se projeter sur des courses de fin de saison dont fait partie la SaintExpress. Petite sœur de la SaintéLyon, cette course de 44 km s’est fait peu à peu sa place pour devenir une épreuve à part entière avec ses spécialistes. Remportée en 2019 par Aziz Yachou en 3h11 chez les hommes et Marie Perrier en 3h42 chez les femmes, c’est un trail « rapide ». Pourquoi ? Parce qu’il est couru majoritairement sur bitume, et que le ratio dénivelé positif / dénivelé négatif est en largement en faveur de la descente. Mais nous verrons par la suite que certains pièges sont à éviter. 2 réactions
Pour donner suite à une série de cinq articles sur la force, nous répondons aujourd’hui à la question d’un lecteur – entraîneur et pratiquant. 3 réactions
Pour les coureurs comme pour la population en général, le temps de compréhension et d’acceptation de la crise sanitaire a été long. Dans les premiers temps du confinement, beaucoup sont restés focalisés sur les objectifs à venir en tenant de limiter le désentraînement, voire à améliorer le niveau de forme en raison d’un nouveau temps libre appréciable. Et puis le temps de la désillusion et de l’acceptation de la réalité est venu : les courses d’avril se sont annulées, puis celles de mai ont disparu du calendrier, et ce sont maintenant celles de juin qui subissent le même sort. Certes, un déconfinement est probable à partir de mi-avril, par secteur géographique, mais les rassemblements ne seront pas admis pour autant. Qu’en sera-t-il cet été pour les grands rendez-vous internationaux qui réunissent des traileurs du monde entier ? La probabilité d’une annulation ou d’un report grandit chaque jour.
En quelques semaines, les informations relatives au COVID-19 sont devenues de plus en plus pessimistes et ont restreint les libertés individuelles auxquelles les coureurs nature sont particulièrement attachés. Face à une menace invisible, le temps d’adaptation est relativement long mais il faut se rendre à l’évidence : le risque est élevé, pour soi et pour les autres, et chacun doit réagir !