En descente, ne vous reposez pas sur vos lauriers !

Le travail et la course en descente sont souvent négligés car dans la tête de la majorité des coureurs de trail, il suffit de se laisser aller et on rentre sans problème. Ce n’est pas du tout le cas et le travail en descente est un travail très spécifique.

Gruissan Phoebus Trail 2014

Ne vous est-il jamais arrivé durant une épreuve plus ou moins longue de voir passer des fusées à côté de vous sur la dernière descente et de ne pas pouvoir vous accrocher ? Au-delà d’un problème de maîtrise technique, c’est très souvent le physique qui vous lâche et les vastes internes.

Je me souviens quelques années en arrière avoir vu à l’arrivée de courses dures pour l’époque et après 3000m de dénivelé négatif quasi enchaînés, des personnes finir en marche arrière car leurs vastes internes épuisés ne les retenaient plus….

Hé bien sachez que la descente tout comme la montée se travaillent. Et c’est un travail spécifique pas toujours très simple à mettre en place, notamment dans les régions plates. Or c’est un travail qui se veut bénéfique sur la durée et la répétition… Ce peut être par contre un très bon thème à mettre en place lors de vos sorties longues avec la possibilité de travailler la résistance dans la descente et d’enchaîner les parties roulantes ou en montée en trottinant ou en marchant par exemple.

D’un point de vue technique, le travail en descente sera réalisé de la manière suivante :

  • Pour plus de stabilité, descendez légèrement sur les cuisses afin de baisser votre centre de gravité. Ce n’est pas facile au début, il faudra vous forcer à y penser, mais au fil du temps, cela vous rendra plus fort et plus stable.
  • Équilibrez vous avec vos bras pour plus de stabilité.
  • N’attaquez pas sur du travail directement avec des zones trop techniques car vous risquez la chute, ce qui ne va pas vous aider à progresser mentalement.
  • Pensez aussi que c’est un travail traumatisant et qu’il faudra faire pas mal de récupération entre chaque séance.
  • Enfin il faut travailler l’anticipation, en sollicitant vos yeux. En théorie, vous devez être capable de savoir où vous allez poser votre pied ainsi que les deux à trois poses suivantes. A ce moment-là, vous allez pouvoir faire progresser le niveau de difficulté ainsi que la pente et si cela n’est pas suffisant, il m’arrive, pour travailler l’anticipation, de faire cet entraînement de l’œil en descente et en VTT car vous êtes obligé d’anticiper votre passage de roue en permanence.

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