Le sucre cause-t-il le surpoids et l’obésité ?

On ne peut limiter les kilos en trop au sucre, d’autant que les aliments incriminés contiennent à la fois du sucre et du gras : biscuits, pâtisseries, glaces, etc. Dans l’histoire du poids, les facteurs environnementaux et génétiques jouent aussi un rôle.

Dessert, gateau, sucre

Le sucre est partout ou presque !

Edulcorant, texturant, colorant, conservateur : le sucre possède des propriétés qui expliquent son omniprésence au quotidien. Innée, la saveur sucrée a une valeur affective et gourmande dans l’enfance qui influencera les goûts plus tard chez l’adulte : bonbons, tartine de pâte chocolatée à quatre heure… Le sucre est aussi vital pour le maintien de la glycémie. C’est lorsqu’il est consommé en excès qu’il déséquilibre la balance énergétique tout en étant deux fois moins calorique que le gras. 1 g de glucides égale 4 kcal contre 9 kcal pour les lipides. Sauf que s’en tenir aux calories ne suffit pas. Quantités et qualité sont des critères à retenir pour en limiter la consommation chaque jour. Ainsi une assiette de glucides complexes (pâtes ou riz complets par exemple) aux repas est plus avantageuse pour la gestion du poids que du grignotage sucré à longueur de journée.

L’addiction au sucre existe-t-elle ?
L’attirance spécifique pour le sucré peut conditionner les comportements alimentaires, au-delà du désir, du plaisir, de la culpabilité à manger. Mais la « faute » en revient au cerveau via ce que l’on nomme le circuit des récompenses, lequel est relié par un nerf, le glossopharyngien, à des capteurs situés sur la langue. Chez certaines personnes, ce circuit est perturbé et à la base des processus de compulsions. Ce qui les conduit à la recherche de bénéfices sensoriels exacerbés ou d’un apaisement, du réconfort en vue d’une maîtrise des émotions ou bien d’un vide à combler, avec un surplus de calories quotidiennes qui pèsent lourd sur la balance.

Mon conseil : se faire aider. En nutrition, adopter des mesures anti pulsions au travers de vrais repas équilibrés : un petit-déjeuner consistant, un déjeuner où l’on va bien manger, un dîner non tardif avec si besoin une thérapie en parallèle.

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