Quelles sont les causes d’un manque de progression ?

Pourquoi votre progression baisse-t-elle parfois? Eléments de réponse avec notre entraîneur, Gilles Dorval.

Question: Bonjour, j’ai 33 ans et  voila trois ans que je cours réellement. En début d’année, j’ai réalisé mes meilleurs temps 33mn46s sur 10km et 1h14mn48s au semi, mais depuis juin je ne descends pas sous 35 min aux 10km, comment progresser de nouveau ? Merci.

La réponse de notre entraineur, Gilles Dorval

Ne disposant pas d’informations sur le contenu de vos entrainements ni sur la manière dont vous programmez vos cycles de travail et de repos, difficile de vous apporter une réponse très précise. Mais en général, dans une situation telle que la vôtre, trois pistes principales sont à explorer.

1 – Absence de périodes de récupération dans votre planification annuelle de l’entrainement

Un coureur ne peut être à 100% de ses capacités tout au long de l’année. Pour continuer à être performant, l’organisme a besoin régulièrement de périodes de repos complet ou relatif (avec uniquement des footings en endurance fondamentale – 70-75%FCM). Sans ces phases de relâchement, une fatigue profonde peut s’installer au fil de semaines et être à l’origine de contre-performances. Pensez donc à programmer au moins une semaine de récupération après chacun de vos principaux objectifs  -deux semaines si marathon – et deux périodes de repos complet de deux à trois semaines par an.

2 – Prédominance du travail de qualité

Dans le désir de devenir plus performant, le coureur a souvent tendance à penser que seul un travail de qualité lui permettra de  progresser. Or sans une solide base foncière acquise à travers les footings en endurance fondamentale et les séances  de fractionné à allure modérée (80-90%FCM) point de progrès dans le temps. En cas de régression des résultats, mettez donc l’accent sur les allures plus « douces » durant 3 à 4 semaines afin de reconstituer cette base foncière.

3 –  Le surentrainement

Toujours dans ce  désir de progresser, nombreux sont les coureurs qui imposent à  leur organisme des charges de travail supplémentaires. Arrive un moment où celui-ci n’est plus en mesure d’assimiler tous ces efforts et bascule alors dans un phénomène connu sous le terme de surentrainement. Dans un tel cas, allégez le contenu de vos entrainements jusqu’au retour d’un meilleur état de forme général à l’entrainement

Ceci est une réponse à une question posée à notre expert entraînement, Gilles Dorval  : vous aussi posez votre question à nos experts entraînement

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