Oui, un routier peut s’entraîner en nature !

A condition de respecter allures et volumes de travail

Quand on a la chance de pouvoir courir en pleine nature, pourquoi s'en priver ? Gilles Dorval, spécialiste entraînement, rassure un de nos internautes pratiquant la course sur route.

photo du tor des géants 2010

La question : Disposant d’une forêt non loin de chez moi, j’ai abandonné tout entraînement sur route et sur piste alors que je suis plutôt un routier (jusqu’au semi-marathon) avec quatre à cinq compétitions par an (10 km et semi), est ce préjudiciable pour progresser ?

La réponse de Gilles Dorval, entraîneur

Pour continuer à progresser en course à pied, aucune restriction à s’entraîner exclusivement en forêt. Par contre comme pour toutes séances de qualité sur piste ou sur route, il sera primordial de continuer à quantifier les volumes et les allures de travail.

Pour les séances de VMA « structurées » cherchez une ligne droite plane, parfaitement stabilisée (pour éviter les entorses). Balisez-la en fonction des allures ou des distances de travail que vous devrez respecter lors de vos séances de VMA. Les effets engendrés au niveau de l’organisme par cette séance « nature » seront alors semblables à ceux obtenus à travers une séance sur piste. Les séances dites de « fartlek » – dont la philosophie se prête parfaitement à cet environnement –  sont aussi un excellent moyen d’entretenir ou d’améliorer votre VO2max.

Pour les séances à allures spécifiques, choisissez des circuits favorisant la réalisation d’un travail à allure régulière. Le but de ce type de séances étant de permettre à l’organisme de bien mémoriser l’allure visée le jour de la course, évitez donc les parcours trop accidentés, synonyme d’une forte fluctuation de la vitesse.

Dans le but de préparer efficacement vos prochains objectifs, gardez tout de même quelques sorties sur route.  Cela permettra de réduire les effets de « casse musculaire » le jour de la course.

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