L’ail, une forte tête

Mangez-le cru

Qui n'a jamais entendu dire que l'ail était bon pour la santé ? Dominique Poulain, diététicienne, fait le point. Et nous conseille pour utiliser au mieux ses atouts.

Des vertus prometteuses

Au vu du nombre de publications scientifiques, ce petit bulbe dodu a éveillé l’intérêt !

Pas aussi célèbre que les oméga-3, certes, mais sa contribution (au même titre que les fruits et légumes) dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, du cancer et des maladies métaboliques (obésité, diabète,…) est utilisée dans le milieu médical. L’ail a la réputation d’écarter le diable, mais sa consommation ne peut constituer, à elle-seule, une alternative au traitement conventionnel de l’HTA (Hypertension artérielle), de l’hypercholestérolémie,…

Il est suggéré d’en consommer à l’état frais l’équivalent d’1-2 gousses /jour. Les effets de la poudre d’ail sont trop modestes, voire inexistants.

Des qualités sensibles

Ses qualités nutritionnelles sont protégées s’il reste à l’état cru : l’ail ne supporte pas les chaleurs brusques. Une précaution : le laisser entier dans les préparations requérant des températures douces et prolongées, afin de préserver au mieux la bioactivité de ses composés.

Des cuisines à abuser

Cru, cuit, entier, émincé, écrasé, haché menu,… l’ail, plein de parfums, agrémente toutes sortes de plats. Quoi qu’il en soit, un conseil avant de le jeter dans la salade, la sauce ou les marinades :

  • Oter le germe au centre des gousses le rend plus digeste aux intestins fragiles
    ou
  • Le blanchir lui enlève son amertume

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