Stop à la séance de trop !

Dans notre précédent article sur les erreurs à éviter avant son ultra trail, nous avons évoqué l’erreur courante de vouloir se rassurer par un fort kilométrage à l’entraînement, comme pour se prouver jusqu’au dernier moment que l’on est capable de couvrir de longues distances. Or contrairement à d’autres disciplines de course où la dernière séance peut apporter des éléments rassurants, ce n’est pas le cas en ultra trail car la durée prévaut sur la qualité. En effet, un coureur de 1500m peut courir des 300m à l’allure de course, le spécialiste du 10 km peut se rassurer sur des 500m ou des 1000m à intensité spécifique, mais que peut faire l’ultra traileur pour se rassurer ? Et bien rien, si ce n’est se reposer et accumuler de la fraîcheur. Dans le cas contraire, il risque fort de réaliser la séance de trop, celle qui va condamner ses chances de réussite.

5 erreurs à éviter avant son ultra estival

Jusqu’à fin septembre, la saison des ultras va battre son plein en France et dans les pays frontaliers comme la Suisse, l’Italie ou encore l’Espagne. Très souvent, l’ultra de l’été est l’objectif d’une saison pour un coureur et cela peut être source de tensions et de questionnements : suis-je assez préparé ? Comment gérer ma course ? Quel matériel prendre ? Comment gérer mon alimentation et mon hydratation ? La sérénité indispensable à la bonne réalisation de son ultra laisse souvent place à un doute destructeur. Voyons comment réagir à ces questionnements légitimes.

2 mois pour bien préparer son OCC

La sixième édition de l’OCC® (pour Orsières-Champex-Chamonix), se déroulera le 30 août prochain dans le cadre du sommet mondial de l’ultra trail à Chamonix. Avec ses 56 km, l’OCC® est une belle porte d’entrée vers ses grandes sœurs de l’ultra. De plus, comme pour la CCC® et la TDS®, l’OCC® est une course de ville à ville dont le terme se situe à Chamonix. Ainsi, les finishers auront accompli une partie du tour du massif, du côté suisse et français. L'Italie sera peut-être pour l’année suivante, et le tour complet dans quelques années.

S’entraîner au pacing en trail

En trail, le pacing correspond à la gestion de l’intensité de l’effort. S’il est facile d’évaluer cette intensité sur la route (vitesse moyenne), c’est bien plus complexe en trail où la vitesse est constamment changeante en raison du dénivelé et de la technicité des épreuves, mais aussi de l’altitude et des conditions météorologiques. L’utilisation de la fréquence cardiaque de réserve permet d’évaluer le pacing sur les premières heures de course.



Julien Rancon, l’éternel junior

Il est des coureurs discrets et peu médiatisés qui constituent pourtant la légende de notre sport. Julien Rancon fait partie de ceux-là. A 38 ans, il possède l’un des plus beaux palmarès de l’athlétisme français, et sa longévité devrait être source d’inspiration pour les jeunes générations de coureurs, quelle que soit la discipline choisie. Voici son palmarès, sa vision et ses conseils.
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