Et après l’objectif ?

Comment se fixer un objectif ? Comment le préparer à l’entraînement ? Comment gérer le jour J ? Vous trouverez de nombreux articles sur internet pour vous aider à répondre à ces questions. Mais que se passe-t-il une fois que l’épreuve est passée ? Peut-on, doit-on anticiper cette phase qui est parfois vécue douloureusement par le sportif ? Quelques éléments de réponse dans ce billet.

Après l’objectif, la peur du vide

C’est un phénomène connu des sportifs. On s’entraîne dure, on rêve, l’objectif passe et derrière on est surpris de ressentir un manque. Les épisodes « dépressifs » ne sont pas rares alors surtout quand le but est atteint (et encore plus lorsque celui-ci était vu comme un graal).

 

 

Pas une fatalité

Evidemment, vivre cela n’est pas une fatalité. Certains athlètes se protègent d’ailleurs très bien naturellement de ces coups de mou. Et pour les autres des choses simples mais efficaces peuvent être mises en place. Le plus important étant d’anticiper ces moments pour ne pas se trouver surpris et désarmer face à « l’après objectif ». Car bien sûr, tout ne s’arrête pas après l’épreuve visée, aussi importante soit elle.

 

 

Anticiper ses motivations pour le futur

Avant tout il faut garder une motivation pour l’avenir (pour après l’objectif initial). Pas nécessairement un projet défini (bien que cela puisse être le cas) mais au moins une idée ou une envie qui fera que vous vous projetterez plus facilement une fois votre premier but atteint. Voir votre préparation comme une étape (dans un dessein plus grand, plus global) plutôt que comme une fin vous aidera à rester positif et tourné vers l’avant. Et bien sûr, une fois l’épreuve passée prenez du temps pour développer vos aspirations et pour les transformer en nouveaux objectifs concrets et motivants.

 

 

Anticiper la récupération

Suite à un objectif il est important de savoir recharger les batteries. Et cela aussi doit être anticipé et pensé dans un contexte plus global. Ce n’est pas à la fin de l’épreuve que vous devez réfléchir à comment gérer cette période qui doit être de transition. Bien sûr les plans peuvent changer en cours de route, selon les sensations, les envies et les opportunités, mais une stratégie mûrie à l’avance vous aidera incontestablement à mieux passer ce cap.

 

 

Récupération… active

Mentalement le mot d’ordre est donc d’anticiper pour ne pas vivre un vide qui contrasterait trop avec la période de préparation et de réalisation de l’objectif. Et physiquement c’est un peu la même chose. Nous vous conseillons de conserver, au moins dans un premier temps, une activité physique minimale centrée sur l’endurance et la récupération active pour éviter un effondrement de la charge d’entraînement qui pourrait être (trop) violent pour l’organisme.

 

 

Accepter

Bien entendu il faut aussi savoir accepter les désagréments qui peuvent survenir dans une période de transition post objectif. Vous avez été dopé à l’adrénaline et vous avez vécu des émotions fortes, il est donc normal que l’organisme puisse rencontrer certaines difficultés devant l’absence soudaine de stimuli puissants. Mais votre corps a aussi besoin de récupérer, alors ne brusquez pas les choses et gardez simplement en tête que bientôt vous aurez retrouvé une grande motivation pour vous lancer à l’assaut de nouveaux objectifs !

 

Et pour finir, comment ne pas parler des coachs (entraîneurs et préparateurs mentaux) lorsque l’on évoque cette problématique ? S’entourer de personnes qui vont prendre du recul sur votre situation est évidemment quelque chose qui pourra vous aider à vivre sereinement ces transitions et à vous projeter plus facilement vers le futur.

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