Premier trail : quel ravitaillement dans mon sac ?

Vous vous êtes inscrit pour votre premier trail et vous vous posez des questions notamment lorsque vous vous plongez dans le règlement et que vous vous apercevez qu'il vous est demandé de prendre de quoi vous nourrir pendant la course. Que faut-il prendre ? Réponse.

Eco-trail de Paris 2014 - saint cloud ravitaillement

Vaste sujet. Si on revient des années en arrière, on retrouve plusieurs écoles :

La première : manger exclusivement des féculents avant, pendant et après une épreuve et se gaver de pâtes la veille des épreuves .

La deuxième : manger normalement tout au long de la préparation sans rien changer la veille, le jour de et après la course.

Les autres : Les régimes dissociés, les préparations alimentaires toutes faîtes…. Qui devaient répondre aux problèmes de digestions difficiles de stocks de pâtes. De plus, cela fonctionnait une fois sur deux et pas avec tous.

La dernière : La micronutrition, qui permet de gérer plus particulièrement les jours précédant une épreuve, mais aussi l’alimentation pendant et après l’effort. Dans les faits, cela signifie que nous sommes passés d’une gestion empirique (recharger le possible) à une méthode beaucoup plus précise et qui s’intéresse à l’infiniment petit et à la cellule. Une vraie révolution dans le monde de la préparation. Elle impliquait d’être beaucoup plus précis, mais les résultats ont très vite été meilleurs.

Un test préalable obligatoire

Enfin, nous avons commencé à voir arriver différents produits sous forme de barres, boissons et gels développés spécifiquement pour ce type d’activités (que ce soit pour la course sur route, le trail, mais aussi le raid multisport ou les très longues cyclosportives).

C’est dans ce domaine que l’apport a été majeur afin de nous aider à nous alimenter durant l’effort, car nous sommes toujours en quête du produit le plus efficace, le plus digeste et le plus facile à emporter.

Les différents fabricants de produits énergétiques de l’effort ont développé des aliments simples d’utilisation avec pour seul et unique objectif de nourrir les cellules le plus longtemps possible et avec un minimum de déchets pour l’organisme. Des produits qui ont alors pris les composantes essentielles d’aliments comme les pâtes ou le riz (glucides à chaînes plus ou moins longues) sans oublier l’apport de vitamines et minéraux importants à notre fonctionnement.

Il faut vous orienter vers ceux-ci, mais attention ! il est hors de question de prendre ce type de produits le jour d’une épreuve sans les avoir essayés au préalable : chacun réagit différemment en fonction du goût, de la marque, du type (barres, boissons, gels) ou encore de la prise (l’heure, à l’arrêt ou en mouvement..).

Vous devez donc ABSOLUMENT les tester à l’entraînement. Dans les grandes marques leaders sur le marché actuel, vous trouverez des gammes et des explications d’utilisations adaptées à chacun, avec des produits ciblés avant, pendant et après une compétition mais aussi pour l’entraînement.

Gels, barres et boisson, le trio gagnant

Pour votre trail en octobre, sur lequel la réserve alimentaire est obligatoire (ce qui est très souvent le cas maintenant sur les trails, quelles que soient les distances), je vous conseille d’avoir toujours sur  vous des gels et des barres énergétiques afin de palier tout souci d’hypoglycémie. Pensez aussi à une boisson adaptée à ce type d’épreuve. Il va de soi que vous aurez appliqué la même règle à l’entraînement, surtout lors de vos sorties longues.

Dans les magasins, le choix est aujourd’hui très varié, avec des goûts différents, sucrés ou salés, voire neutres pour celles et ceux qui ne supportent pas les parfums proposés.

Lors de vos sorties d’entraînement et de votre course, vous prendrez – selon l’intensité de votre épreuve – un gel par heure, avec des petits morceaux de barres énergétiques régulièrement, sans oublier de bien vous hydrater. Vous éviterez ainsi le fameux « coup de moins bien » lié à la dépense énergétique…

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