Choisir son plateau VTT

Le VTT permet, c’est ce qui fait son charme, de s’attaquer à différents terrains de jeu. Du coup, les choix de développements vont s’avérer encore plus judicieux. Heureusement la technologie permet à une majorité de pratiquants d’avoir sous la main des pédaliers offrant un large éventail de possibilités.

Chemins boueux, descentes à pic ou montées raides, transitions sur bitumes, la route d’un VTTiste est pour le moins variée. Du coup les développements qu’il va avoir à utiliser pour faire face à ses obstacles seront de différentes natures. Durant de longues années, pour donner au pratiquant un éventail des plus larges, les fabricants ont proposé des triples plateaux. Du coup les lignes de chaîne n’étaient pas droite, ça déraillait et ce fonctionnement usait le matériel déjà mis à mal par des parcours escarpés. Tout ça pour qu’en plus, la plupart du temps, le cycliste tout terrain n’utilise pas  -ou rarement – le grand plateau trop difficile à emmener sur la plupart des reliefs.

Heureusement, comme le pédalier compact a révolutionné l’équipement des vélos de route, le double plateau a simplifié la vie des VTTistes. La véritable évolution est venue du changement de ratio. Pour passer à seulement deux plateaux, les fabricants ont modifiés les proportions : on a ajouté plus de dents à la cassette et nous voilà 10 vitesses au lieu de 9. En lieu et place d’un rapport de 3×10 encombrant et dont une partie restait inusitée, le cycliste a droit désormais à un deux fois 10 avec des pignons allant de 11 à 36 dents. Ce panel est satisfaisant pour passer sur plat comme en montagne. Cet équipement à la fois grand public – mais convenant également pour des pratiques sportives voire poussées – est désormais l’équipement de base de 90 % des VTT.

Certaines pratiques particulières de la discipline peuvent nécessiter cependant des adaptations, comme le cross-country qui peut s’équiper en 36/22. Autre option en dehors du double plateau, le mono-plateau qui avec une « plaque » de 30 dents et 11 vitesses allant de 10 à 42 dents propose une autre amplitude. Ce système est davantage destine aux compétiteurs qui apprécient sa ligne de chaîne toujours droite et toujours tendue. Il sera apprécié également par les « grosses cuisses », les costauds amateurs de gros braquets.

Enfin, les descendeurs pourront également se tourner vers  ce mono-plateau, même si ce monde particulier de la descente concerne pour beaucoup une élite qui opte pour des systèmes qui lui sont très souvent spécifiques.

Réagissez