Le test des chaussures Nike Zoom Vomero 9

Convaincue par leur look attrayant, notre testeuse Laura Ledet a voulu savoir ce que donnaient les Nike Zoom Voméro 9 aux pieds. Son bilan après 400 kilomètres.

Chaussures Nike Zoom Vomero 9

Le testeur

Laura

23 ans

Taille : 1m60
Poids : 51 kg

Pratique du running depuis 9 mois, licenciée depuis septembre 2014

Chronos
5 km : 19mn54s
10 km : 40 mn
Semi-marathon : 1h28

Conditions du test

J’ai utilisé ces chaussures à l’entraînement sur différents types de terrain et par tous les temps. La route, la forêt et le sable pendant 400 kilomètres à raison de 5 entraînements par semaine en sortie ou en entraînement spécifique tel que le fartlek. J’ai également participé à l’ekiden du Val de Reuil, qualificatif pour les championnats de France, sur une distance de 5 kilomètres.

Le test

Splendide, c’est le premier mot qui m’est venu à la bouche lorsque que j’ai ouvert la boîte. Nike a fait fort ! La couleur de cette chaussure est tout simplement superbe et sort très clairement de l’ordinaire. Un violet suffisamment discret pour ne pas agresser l’œil associé à un jaune fluo pour les boucles de passage du lacet, je dois dire que l’idée est très bien trouvée et que se soit à l’entraînement ou en compétition, mes chaussures ont fait leur effet.

A la première prise en main, cette chaussure est légère, semble bien renforcée à l’arrière du talon.

En l’enfilant, confirmation : le confort des Nike n’est plus à prouver. Je suis comme dans un chausson, la voute plantaire est très bien maintenue ainsi que le talon, et j’ai de la liberté à l’avant-pied, ce qui me correspond totalement.

Avec l’impatience qui me caractérise, j’ai filé pour un premier entraînement sur route et par beau temps. Bien que le poids de la chaussure ne soit pas élevé, 285 grammes, cela reste lourd pour mon petit gabarit (1m60 pour 51 kg). Cela ne me permet pas d’avoir la même amplitude de foulée qu’habituellement.

D’un point de vue du maintien, Nike a, en mon sens, beaucoup d’avance sur ses concurrents car une fois dans la chaussure, le pied ne bouge pas. A la première utilisation comme au bout de 400 kilomètres !

Par temps pluvieux – ce qui arrive relativement peu dans le Nord Pas de Calais ! – on se rend compte qu’à l’usure l’imperméabilité de la chaussure est mise à rude épreuve… Au bout de 400 kilomètres, l’eau commence à s’infiltrer, principalement à l’avant du pied. Un élément qui mériterait d’être amélioré au vu du tarif (140€).

J’ai rencontré un autre problème en m’entraînant sur le sable. En effet, si la semelle est confortable sur la route, dans le sable elle a tendance à « stocker » les grains et de ce fait rendre la chaussure encore plus lourde. Cela ne facilite pas les séances de type PPG concoctées par mon entraîneur….

En forêt, cette Zoom Voméro 9 s’adapte relativement  bien, forte d’un bon maintien. On ne risque pas une entorse en cas de rencontre avec une souche !

Concernant l’amorti, sur route, on ne ressent pas les chocs au niveau articulaire, ils sont véritablement bien absorbés. Surement grâce à la semelle intermédiaire qui a été ajoutée pour garantir une meilleure réactivité, en tout cas au début du test.
Mais je mettrais un bémol. J’ai en effet testé ces chaussures en compétition – bien qu’elles soient trop lourdes pour moi – sur un marathon par équipe au Val de Reuil. Je courais sur 5 kilomètres, et mes Nike avaient à ce moment environ 400 kilomètres à leur compteur. C’était un bon test et j’ai vu leurs limites. Aucun souci niveau confort et maintien. Le hic vient clairement de l’amorti. Sur ces cinq kilomètres, j’ai eu mal dans les articulations des chevilles, ce qui ne m’était jamais arrivé en course. On sentait bien que le dynamisme et la réactivité de la chaussure n’étaient plus au rendez-vous. A mon sens, à un stade d’usure avancé, il faut donc privilégier cette chaussure sur des distances courtes, pas plus de 10 kilomètres.

A noter que cette Zoom Voméro 9 a tendance à s’user plus rapidement sur l’avant, dès les premiers 300 kilomètres. Cela dépend surement de la foulée de chacun.

En conclusion, je dirais que Nike a fait de gros efforts sur le visuel, le choix des couleurs et la forme de la chaussure. En matière de confort, cette marque reste de loin la meilleure. Cependant, cette chaussure n’est pas faite pour les petits gabarits comme moi, mais pour les personnes plus grandes et plus costaudes. De plus, soyons honnête, elle est exclusivement faite pour de la route ou de la forêt, si possible par temps sec. Sinon, vous risquez rapidement de ressentir l’humidité. A bannir : le sable, la faute à des crans trop larges. En compétition, je conseille de ne pas dépasser 10 kilomètres. Mais en running plaisir, elle sera en n’en pas douter un compagnon idéal avec lequel vous ferez le plus grand des effets.

La fiche technique de la Nike Zoom Voméro 9

  • Marque : Nike
  • Chaussure : Zoom Voméro 9
  • Type : route
  • Poids référence : 297 grammes
  • Poids des chaussures utilisées : 285 grammes
  • Prix : 140€

Technologies utilisées

  • Flywire : pour un maintien efficace et étendu. Il tire sa force des fines fibres de nylon placées de manière stratégique sur l’empeigne de la chaussure pour maintenir le pied bien en place, l’empêchant de glisser durant l’activité.
  • Nike Zoom : amorti léger, ultra réactif et performant. Incroyablement plate, l’unité Zoom garde le pied plus près de sol, pour une sensation optimale.
  • Dynamic Fit : est composé d’un matériau souple qui s’enroule autour du pied. Les coureurs peuvent adapter le maintien grâce aux lacets qui sont directement attachés à la zone de maintien Dynamic Fit.

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Les photos du test

4 réactions à cet article

  1. Bonjour,
    Je partage les appréciations de Laura quant aux nombreuses qualités dont sont pourvues les Vomeros. Toutefois concernant leur inaptitude sur longues distances je poserai un sérieux bémol. Depuis déjà quelques années je les uses jusqu’à la corde sur des distances au-delà du marathon et ce sur tout type de terrain (Ultra Trace de Saint-Jacques, Transe Gaule, Loire Intégrale…) Certes elles sont à prohiber sur les chemins caillouteux, mais concernant l’usure, si je vous dis que le total de 5 paires passées au rebus totalisent près de 10 000 km… Cela dit, Il est vrai que depuis la version 7, l’amorti semble moins performant sur 2 des 4 paires que j’utilise actuellement et qui ne présente chacune respectivement que 800 et 1200 km.

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  2. je me suis mis au running en septembre 2014 après 25 ans sans sport j’ai commencé avec des downshifter 5 ma taille 1.84m et 95 kg pointure 47 en septembre 2014 à raison de 6 sorties par semaine en décembre 2014 j’atteins 650 km avec mes chaussures et 13 kg de moins.Mes downshifter étant fatiguée (normal elles ne sont pas faite pour de l’intense) je me tourne après plusieurs avis sur les voméro 9. Après 40 kilomètres de tests je ne suis pas satisfait mon problème vient qu’après les 3 ou 4 premiers km j’ai des fourmis au bout des doigts de pieds qui ne disparaissent pas et ont tendance à s’amplifier avec les km à en devenir très désagréable surtout quand je pousse sur 12 à 15 km moi qui compte faire du semi sur ce coup je laisse tomber .Je penche pour un problème de l’amortie avant qui est mal positionné pour mon pied , il aurait tendance à me faire un point de compression au niveau de l’articulation des doigts problème indécelable lors de l’essai dans le magasin .Malgré l’ajout d’une semelle noene de 2 mm sous la semelle de propreté le problème persiste. Pour ce qui est de l’amortie arrière rien à dire c’est du caviar à ce jour je me retrouve avec des chaussures quasi neuve inutilisable pour courir à ce prix dommage

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  3. Je suis coureur occasionnel et plutôt lourd (85Kg pour 1m74) avec des problèmes de genoux. Pour le marathon du Médoc 2013, j’avais pris des vomero 7 après avoir lu différentes critiques. J’en étais pleinement satisfait et je trouvais qu’elles supportaient bien mon surpoids. J’y retourne (au Médoc) cette année et j’ai pris des vomero 9 du coup. Pour le moment, je n’ai fait que des sorties courtes (1h maxi) avec mais, je suis toujours satisfait de son amorti. Je n’ai pas ressenti de fourmillement ni de douleur particulière. Ça doit être une question de morphologie de pied.

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  4. apres 4 sorties à peine , le chausson des 2 chaussures semble se déformer vers l intérieur comme si j avais une importante pronation ce qui n est pas le cas … La barre verticale au talon devient oblique et je redoute une mauvais réception . Déçu donc car la légèreté et le confort sont au rv mais je retourne chez asics et new balance qui me paraissent plus résistante

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