Sénégazelle 2013 : Célia et Marina prêtes pour l’aventure

Elles ont 27 et 28 ans, n’étaient pas adeptes de la course à pied avant de trouver un projet qui leur a donné envie de chausser des runnings. Célia Vuilleumier et Marina Di Clemente participeront à la Sénégazelle des Iles, du 2 au 10 mars 2013.

Senegazelle Célia Marina

A un peu plus de deux semaines du départ pour le Sénégal, Célia reconnaît un « mélange de stress et de hâte ». « Ce que je redoute, ce n’est pas l’aspect humanitaire, mais plus la course, complète celle qui va participer à l’édition 2013 de la Sénégazelle avec son amie Marion. Je me demande si je vais bien réussir l’enchaînement des étapes… »

Courir cinq étapes de 8 à 13 km chacune : c’est en effet le défi sportif que vont relever les participantes de cette épreuve 100% féminine. Pas forcément évident pour des jeunes femmes qui  n’ont découvert la pratique du running que tout récemment. « On s’y est mises l’été dernier, sourit Célia. Et on a progressivement accéléré la cadence. On essaie de s’entraîner au minimum deux fois par semaine. Mais l’idéal, c’est trois ».

Senegazelle 2012
Après avoir couru les matins, les participantes de la Sénégazelle distribuent des fournitures scolaires les après-midi.

Elle l’avoue, « c’est ce projet qui nous a mis à la course à pied. Avant, je n’avais pas la motivation pour aller courir. J’avais besoin d’un coup de pouce ». Ce coup de pouce, c’est donc la Sénégazelle, un événement que cette chargée de communication a découvert il y a deux ans sur le salon du Marathon de Caen lors d’un déplacement professionnel. « Je me suis tout de suite dit : « mais c’est génial de faire ça ! » J’en ai parlé à Marina et on s’est inscrites en février 2012 ».

Au-delà du défi sportif, c’est donc bien l’aspect humanitaire qui a séduit les deux compères. Sur place, les journées des participantes se partageront ainsi : course à pied le matin, et action solidaire l’après-midi. En l’occurrence, il s’agit de distribuer du matériel scolaire dans des écoles. Du matériel que les sportives auront collecté… et transporté depuis la France. « Avec Marina, nous allons partir avec le minimum d’affaires personnelles, que nous mettrons dans nos bagages en cabine. Nos bagages en soutes seront remplis de crayons, ardoises, craies, etc… » Depuis plusieurs mois, les jeunes femmes ont créé leur association – Las Gazelas – et mené des actions pour tenter de financer leur projet (dont le coût s’élève à environ 1500€ par personne) et de collecter les fournitures. Trois écoles de la région niçoise ont notamment répondu favorablement en mettant en place un vrai projet. « Certains enfants ont par exemple préparé des jeux pédagogiques plastifiés que nous emmèneront au Sénégal. Sur place, nous prendrons des photos, que nous montrerons aux élèves à notre retour en France ».

En rentrant, les deux amies envisagent aussi de continuer à courir. « Ce serait dommage d’avoir fait tout ça pour rien, sourit Célia. La course à pied permet vraiment de se libérer du travail. C’est parfois difficile de se motiver, mais après la séance, on s sent toujours bien ». On n’appellerait pas ça avoir pris le virus ?

Des informations pratiques sont sur la fiche de la Sénégazelle dans notre calendrier des courses

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