Nocti’Raid 2014 : d’organisateur à participant, le témoignage de Marc Hazime

Dans la nuit du 8 au 9 février 2014, la cinquième édition du Nocti’Raid devrait réunir une cinquantaine d’équipes dans la Vallée de Chevreuse. Parmi les participants à ce défi multisports : Marc Hazime, qui a déjà couru l’événement en 2012 et en était le chef de projet l’an dernier.

Marc Hazime Nocti'Raid 2012

Il a beau avoir quitté Orsay pour le Pays Basque où il travaille désormais en tant qu’assistant commercial et marketing pour une grande marque de compression, Marc Hazime sera de retour dans la vallée de Chevreuse vendredi 7 février 2014. Le lendemain, à 21h30, il sera au départ de la cinquième édition du Nocti’Raid. Une épreuve multisports par équipe qu’il connaît bien, pour l’avoir déjà courue en 2012, et organisée l’an dernier.

Et pour cause : l’événement est chaque année pris en main par des étudiants en Master 2 Management des Evénements et des Loisirs Sportifs de l’Université Paris Sud. En 2013, donc, il en était le chef de projet. « C’était le premier gros événement que l’on organisait seuls. C’est assez stressant. Et plus le temps passe, plus le stress monte. On s’inquiète de la météo, du nombre de participants, du fait que tout le monde ait bien été prévenu… », se souvient le jeune homme de 25 ans. Quant au jour J : « La galère, on voudrait presque ne pas être présent. On est sollicité pour tout. Mais après, on est super heureux que tout se soit bien déroulé ». Cette expérience, qui fait passer les étudiants par tous les états d’esprit pendant les six mois de préparation, offre à ces jeunes la possibilité de se forger une première expérience, et de se constituer un réseau. Car les participants sont pour beaucoup des acteurs du monde sportif. Au final donc, « je crois que je le ferai figurer sur mon CV pendant longtemps. c’est une fierté », confie Marc Hazime.

Non content de connaître toutes les coulisses de l’épreuve, celui qui joue au rugby en club depuis six ans, a donc décidé de porter à nouveau la casquette de participant cette année, comme en 2012. « A l’époque, il y avait deux formules : 25 et 50 km. J’avais couru la plus courte. Il faisait -15 degrés, mais ça m’avait fait marrer. J’avais adoré. La nuit, c’est super, on se concentre vraiment sur soi et son effort, on ne cherche pas à regarder le paysage ou les autres concurrents. ». D’où l’envie de rempiler, avec en plus l’opportunité de revoir quelques anciens copains, et d’alimenter, encore, son réseau.

Course d’orientation, trail, VTT, run and bike, tir, mais aussi escalade – le tout de nuit, évidemment – le programme est dense et l’effort limité à 9 heures. Avec ses deux coéquipiers (dont un qu’il n’a encore jamais rencontré), Marc Hazime espère boucler le parcours en moins de 7 heures. Mais « sans se prendre la tête. Je pense qu’on courra tous ensemble, sauf grosse défaillance. On va surtout essayer de prendre du plaisir ». D’autant que ce fondu de sport, qui doit composer avec des blessures (cheville, ischios) depuis quelques mois, sait qu’il n’est pas en pleine condition physique. « Ca va être compliqué, mais après, c’est le mental qui joue ! ». Et de poursuivre en souriant : « Quand on est en équipe, on sait que le premier qui lâche se fera chambrer à vie, alors on s’accroche ! ».

Les tracés sont restés secrets et le Basque affirme ne pas être dans la confidence, mais il s’attend à une épreuve de VTT (20 km) redoutable. « L’an dernier, c’était horrible. Il y avait tellement de boue que les participants ont dû porter leur vélo sur un tiers du parcours ! On verra comment ça va se passer pour nous, mais ça peut vite devenir un enfer ».

Marathonien depuis l’an dernier (il a couru en 4h25 à Paris), Marc Hazime lance : « Je n’aime pas du tout m’entraîner en course à pied. Pour le marathon de Paris l’année dernière, je faisais mes deux entraînements de rugby par semaine, mon match le dimanche et une séance de course à pied le samedi. Le dernier mois, j’ai fait un peu plus de sorties longues pour voir comment mon corps répondait, mais c’est tout. Mon objectif, c’était juste de le faire tranquillement. ». Mais comme il a décidé de prendre de nouveau le départ du plus gros marathon de France, le 6 avril prochain, et qu’il aimerait cette fois boucler les 42.195 kilomètres en « moins de 4 heures », il sait qu’il va « forcément devoir (s’)entraîner à un moment ».  A deux mois du jour J, le Nocti’Raid lui permettra déjà de savoir où il en est physiquement.

Les informations pratiques sont sur la fiche du Nocti’Raid dans notre calendrier des courses

Réagissez