Le semi-marathon Auray-Vannes (56), le 9 septembre 2012

Comme des héros !

Ceux qui rêvaient de vivre une étape du Tour de France de l’intérieur mais ont préféré la course à pied au vélo, ont une alternative : le semi-marathon Auray-Vannes. La ferveur populaire y est assurée. La 38ème édition est programmée le 9 septembre 2012.

Toute proportion gardée, la côte du Vincin est à Auray-Vannes ce que le Tourmalet est au Tour de France. Mais il ne s’agit évidemment pas de comparer les dénivelés (heureusement pour les jambes des coureurs), mais bien le soutien des spectateurs qui, dans les deux cas, se massent en nombre sur les bords de la route.  « Courir dans la côte du Vincin, c’est quelque chose ! », lance Maryse Le Gallo, qui a gagné trois éditions (1985, 87 et 88) et en a couru trente. Première vétérane en 2011, elle ajoute : « On est porté par le public. Du coup, personnellement, cette côte, je ne la sens pas passer ».

Si elle concède ne pas trop souffrir dans le Vincin, Maryse Le Gallo prévient : « C’est un parcours avec de très beaux paysages, mais il est exigeant. Avec des montées et des descentes. On ne vient pas pour faire un temps ou battre son record. Je conseillerais de partir vraiment prudemment. La première partie ne paraît pas forcément difficile, mais il faut se méfier. Le vrai test, c’est l’arrivée à Arradon. Après 10 kilomètres, il faut vraiment être encore frais. Je trouve que la fin du parcours, après le Vincin, est difficile, assez bosselée. Et à environ 1.5 kilomètre de l’arrivée,  la côte près de la gendarmerie fait mal aux jambes ».

Expérience à l’appui, Maryse Le Gallo invite aussi les 5 000 coureurs qui prendront le départ de la 38ème édition ce 9 septembre, à se méfier de la météo. « Il fait souvent très chaud sur Auray-Vannes. On a parfois des températures caniculaires. Sur une trentaine de participations, j’ai pratiquement tout le temps eu beau temps. C’est un élément important de la course, avec un départ à 15 heures ».

Enfin, si la ferveur populaire a fait la réputation de ce semi-marathon, il faut aussi savoir la gérer. « Cela peut devenir un piège. Il y a du monde, et parfois on a tendance à accélérer. Il faut parvenir à se concentrer sur son propre rythme, conseille Maryse Le Gallo. Il y a vraiment du monde tout au long du parcours. Cela donne un effet magique quand tout va bien. Quand on se sent un peu moins bien, on peut y trouver de l’énergie, mais cela peut aussi devenir un peu plus pesant ».

Une heure avant le coup d’envoi du semi-marathon, les concurrents de la 12ème édition du 10 km s’élanceront au départ d’Arradon pour rejoindre Vannes. Et pour une fois, Maryse Le Gallo sera de la partie. Une sorte de transition pour elle entre le marathon du Quebec et le Challenge International Vétérans sur 800 m à Sarreguemines le 15 septembre. Il faut dire que ce 10 km est une étape du challenge breton* de la distance dominé après la première étape par… Maryse Le Gallo dans catégorie vétérans.

(*) Le challenge comporte 4 étapes : la Corrida de Langueux (voir les résultats), Arradon Vannes (voir la fiche), Tout Rennes Court (voir la fiche) et Taulé-Morlaix (voir la fiche)

Les informations pratiques sont sur la fiche du semi-marathon Auray-Vannes dans notre calendrier des courses

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